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3.9/5 (sur 47 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

George Louis Palmella Busson du Maurier (6 mars 1834 à Paris - 8 octobre 1896 à Hampstead) est un illustrateur et écrivain britannique, né français.

Il étudie les beaux-arts à Paris avant de partir pour Anvers, où il perd l'usage de son œil gauche, ce qui l'oblige à renoncer à sa vocation de peintre. Alors qu'il se trouve à Düsseldorf pour consulter un ophtalmologue, il rencontre Emma Wightwick, qu'il épouse peu après à Londres en 1863.

Devenu collaborateur du magazine satirique Punch en 1865, il y dessine deux caricatures par semaine. Sa plus célèbre caricature, intitulée True Humility (« La vraie humilité »), est à l'origine d'une expression devenue proverbiale en anglais, It's like the curate's egg (« C'est comme l'œuf de vicaire »), qui peut se traduire par « Il y a du bon et du mauvais. » C'est l'histoire d'un vicaire invité à prendre son petit déjeuner chez l'évêque, lequel s'écrie soudain : « Oh, mais on vous donné un œuf pourri ! » Ce à quoi le vicaire répond : « Mais pas du tout ! Certaines parties sont très bonnes. »

En 1878, croyant illustrer une nouvelle invention d'Edison, le téléphonoscope, il invente sans le savoir le concept de la télévision et celui de la vidéo-conférence.

Sa vue se détériorant, George du Maurier est contraint de quitter Punch en 1891. Il s'installe à Hampstead, où, encouragé notamment par Henry James, il se met à écrire.

Il meurt peu après, en 1896. Il est inhumé au cimetière Saint-John de la paroisse de Hampstead, à Londres.

George du Maurier est le père de l'acteur Gerald du Maurier et le grand-père de Daphne du Maurier ainsi que des fils de Sylvia Llewelyn-Davies, qui inspirèrent le roman Peter Pan de James Matthew Barrie.


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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Je suis las des mots - je suis las d'entendre
Ce qui peut mentir.
J'aime mieux les sons, qu'au lieu de comprendre
Je n'ai qu'à sentir.
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Lorsque j'arrivai au coin de la rue de la Tour et de la rue de la Pompe et qu'en regardant l'épicerie du coin je reconnus la belle épicière moustachue, (dont douze heureuses années avaient fait grisonner la moustache), je m'évanouis presque d'émotion . Est-ce que cette figure avait jamais ému un jeune homme !
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Le cosmos entier est dans le cerveau d'un homme - autant du moins que ce cerveau en peut contenir ; il n'est peut-être nulle part ailleurs. Et lorsque le rêve détend la volonté et qu'il n'y a aucun environnement terrestre pour distraire l'attention - que ni devoir, ni peine, ni plaisir n'y obligent - la fantaisie, sans son cavalier, prend le mors aux dents et le cosmos entier devient fou et fait ce qu'il veut de nous.
Et les fausses terreurs, et les fausses détresses pour indicibles qu'elle soient, ne sont pas pires que les terreurs et détresses réelles qui ne sont que trop souvent le lot de l'homme éveillé, ni même aussi pénibles ; mais les ineMffables fausses joies transcendent toute félicité humaine possible tant qu'elles durent, et elles durent bien peu ! En nous éveillant nous nous étonnons de la précarité de ce sur quoi une béatitude tellement surhumaine semble reposer. Mais qu'importe la cause si la béatitude est là, si le cerveau a des nerfs pour sentir ? Pauvre nature humaine, si richement pourvue de sensibilité pour l'angoisse, si splendidement organisée pour la peine et la douleur, et qui est si maigrement équipée pour la joie !
Mais ces rêves de fausses mais ineffables joies, ne sont-ils pas la preuve qu'il existe dans le cerveau humain des capacités cachées, des possibilités latentes de béatitude, insoupçonnées jusqu'à maintenant, et qui seront peut être un jour développées et mises à la portée de tous dans la veille comme dans le sommeil ?
Une sensation de joie ineffable, qu'on puisse atteindre à volonté et qui égale en intensité et en durée, disons : une attaque de sciatique, ferait beaucoup pour contrebalancer les tristes et inéquitables conditions dans lesquelles nous vivons.
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Son visage, beau et séduisant, portait la trace légère d'une possible ascendance juive, très lointaine - juste une faible touche de ce sang hardi, indomptable, indélébile, qui est d'un prix si rare à doses homéopathiques...

p. 16.
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Le présent auteur n'est pas snob. C'est un vieux
Britannique de la haute bourgeoisie aux façons conve-
nables -- du moins il s'en flatte.


Et il écrit pour de vieux philistins comme lui, qui
continuent d'appartenir à un temps où on ne faisait
pas aussi bon marché des titres nobiliaires. Hélas ! Il
semble qu'on fasse peu de cas de la déférence pour
tout ce qui est beau, noble et consacré par les ans.

P. 143.





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Son cœur, son esprit et son corps étaient tels que devraient l'être ceux de nous tous si, durant ces quelques derniers siècles, quelque mille millions de nos imprévoyants semblables n'avaient pas un peu manqué de civisme et de renoncement (convenablement dirigés).
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