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Citations de George Eliot (363)


George Eliot
Nos morts ne sont jamais vraiment morts, jusqu’à ce qu’on les oublie.
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Si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et pour moi qu’elles eussent pu aller, remercions-en pour une grande part ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes que personne ne visite plus.
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L'orgueil vient à notre aide ; et l'orgueil n'est pas une mauvaise chose quand il se contente de nous pousser à cacher nos propres blessures, et non à blesser autrui.
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George Eliot
Les étoiles sont le fruit doré d'un arbre hors d'atteinte.
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“Un brin de dédain tranquille contribue grandement à l’élégance de la vie.
(A little quiet contempt contributes greatly to the elegance of life.)”
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George Eliot
Il n'est jamais trop tard pour être ce que vous auriez pu être.
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Voici la recette précise
Pour assaisonner la viande exquise
Qu'on appelle oisiveté et que beaucoup dégustent
Par choix en la qualifiant de savoureuse :
Commencer par guetter les morceaux comme un chien
Mêlez-y des rebuffades et remuez bien
Avec une bonne huile épaisse de flatteries
Puis faites mousser avec de vilaines vanteries mensongères
(...)
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- [...] Par ma foi, je crois que la vérité est le plus terrible projectile avec lequel on puisse nous lapider.
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Les instants d'or pur du torrent de la vie
filent sous nos yeux
et nous n'y voyons que du sable ;
les anges viennent nous rendre visite
et nous les reconnaisssons
seulement quand ils sont repartis.
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- Oh j’ai relativement une vie facile. J’ai essayé d’être institutrice et je ne suis pas faite pour cela, j’ai l’esprit trop indépendant. N’importe quelle tâche pénible vaut mieux, je trouve, que de faire une chose pour laquelle on est payé et qu’on ne fait pourtant jamais bien.
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Nos vies sont tellement liées entre elles qu'il est absolument impossible que les fautes des uns ne retombent pas sur les autres ; même la justice fait ses victimes, et nous ne pouvons concevoir aucune punition qui ne s'étende en ondulations de souffrances non méritées bien au delà de son but.
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- [...] Le sentiment d’être un gentleman ne devrait faire qu’un avec le sentiment d’être un homme.
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- [...] La chose importante n’est pas de renoncer au pouvoir, mais d’en bien user.
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Dans la foule des hommes d’âge mûr qui, au cours de la vie quotidienne, remplissent leur vocation à peu près comme ils font le nœud de leur cravate, il n’en manque pas dont la jeunesse avait rêvé de plus nobles efforts, et, qui sait, de changer le monde peut-être. L’histoire de ce rêve et de la manière dont le plus souvent il arrive à prendre corps, cette histoire est bien rarement menée à terme ; à peine même si elle existe jamais clairement dans l’esprit de ces hommes ! Peut-être leur ardeur pour un travail généreux et désintéressé s’est-elle peu à peu, imperceptiblement, refroidie, comme l’ardeur de toutes les autres passions de jeunesse, jusqu’au jour où la première nature revient, comme un fantôme, visiter son ancienne demeure et jeter sur tout ce qui l’a meublée depuis, comme une lueur spectrale. Il n’y a rien dans le monde de plus subtil que l’histoire de ce changement graduel dans le cœur des hommes.
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C’était une excellente pâte d’homme que sir James, et il avait le rare mérite de n’être nullement infatué de sa valeur ni de croire que son influence put jamais mettre le feu au plus petit coin de la province ; aussi était-il heureux à la pensée d’avoir une femme qu’il pourrait consulter à propos de tout, une femme capable en toute circonstance de tirer son mari d’embarras avec de bonnes raisons. Quant à la piété exagérée qu’on reprochait à miss Brooke, il ne savait que très imparfaitement en quoi elle consistait, et il pensait qu’elle disparaîtrait avec le mariage. En un mot, il trouvait Dorothée tout à fait charmante, il sentait son amour bien placé et était tout disposé à se laisser dominer, puisqu’après tout un homme, quand il lui plaît, peut toujours s’affranchir de cette domination-là. Sir James n’avait pas l’idée qu’il pût être jamais las du joug de cette belle jeune fille dont l’esprit le ravissait. Pourquoi l’eût-il pensé ? L’esprit d’un homme, quel qu’il soit, a toujours cet avantage sur celui d’une femme qu’il est du genre masculin, comme le plus petit bouleau est d’une espèce supérieure au palmier le plus élevé, et son ignorance même est de plus haute qualité.


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Je n'ai jamais aucune pitié pour les gens présomptueux, parce que je pense qu'ils portent avec eux leur propre satisfaction.
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En supposant même - bien que cette supposition fût invraisemblable - qu'aucune des choses racontées sur Maggie n'était vraie, du moment qu'on les avait racontées, elles avaient fait naître au sujet de cette jeune personne des doutes suffisants pour que s'écartent d'elle toutes les femmes soucieuses de leur réputation - et du bien de la société.
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Quand la mémoire redevient sensible à la douleur comme une blessure ouverte, le passé coupable d’un homme n’est pas seulement une histoire morte, une préface usée du présent : ce n’est pas une faute dont il s’est repenti et qu’il a secouée de sa vie, c’est une partie frémissante encore de lui-même, lui apportant des frissons et des parfums amers avec les tressaillements d’une honte méritée.
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Quelle toile d’araignée que les jeunes amours ! Qui peut dire les points mêmes par lesquels elle s’attache, où se balancent ses fils subtils et entrelacés, attouchement rapide du bout des doigts, rencontres d’éclairs dardés par des prunelles bleues ou noires, phrases interrompues, fugitive rougeur, insaisissables mouvements des lèvres, tressaillements imperceptibles… La toile elle-même est faite de croyances spontanées et de joies indéfinissables, d’aspirations d’une vie vers une autre vie, de visions d’une plénitude complète, d’une infinie confiance.
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- Vous êtes un bel homme, Camden, quoique vous n’ayez pas la belle prestance de votre père, dit la vieille dame.
- Je voudrais vous voir épouser miss Garth, frère, ajouta miss Winnifred. Comme ce serait charmant de l’avoir au milieu de nous à Lowick !
- Charmant en vérité ! Comme si on n’avait qu’à choisir parmi les jeunes femmes attachées au poteau comme des volailles au marché, et comme si je n’avais qu’à me présenter pour être accepté de qui que ce soit, dit le vicaire [...].
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Ce roman a été adapté par la BBC en 1991 avec Iain Glen, Susannah Harker et Patsy Kensit :

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