George Morikawa

(Le dessinateur, après le tsunami) :
C'est grâce aux parents qui achètent mes livres...
Et à leurs enfants qui s'en réjouissent...
Que je peux vivre et faire ce que j'aime
Je leur en suis reconnaissant
Je voudrais dessiner des livres toute ma vie pour eux
Pour les faire sourire

Mais moi je suis sûre... que des sourires illumineront les visages de ces enfants lorsqu'ils seront plongés dans les livres.

Je me demande quel effet ça fait d'être fort.

Le mal, c'est seulement être destructeur ? Si c'est aussi simple que ça, les tempêtes sont malfaisantes. Le feu, la grêle. Ce que les assureurs appellent des catastrophes naturelles.

- Voir la réalité de nos propres yeux, sans l'intermédiaire d'un tube cathodique... C'est tellement différent.

Je me sens tellement impuissant...

- Bien que la mer soit redoutable, elle nous est aussi indispensable.
C'est un fait, l'homme et la mer vivent une passion parfois destructrice.

Les mots transpercent le coeur. Ils font plus mal que les coups.

Même s'il est à moitié mort, il est encore en vie.

Inutile, impuissant ... Faut-il que j’accepte ces mots ? Dès que le courage me manque, la volonté et la force de ces habitants me frappent de plein fouet. Au jour le jour, je fais ce qu’il y a à faire... aussi futile que cela puisse paraître.

Ces décombres ne sont pas des déchets. Dans cette masse est enfoui le quotidien des habitants sinistrés... Cette mer, qui jusqu'alors leur apportait tout sa richesse, qui était comme le berceau nourricier, elle a... Cette mer a littéralement réduit en poussières leur quotidien.

Kimura : "Je sens quelque chose. Qu'est-ce qu'il y a à tes pieds ?!"
...
Takamura : "Arrêtez de parler et marchez dedans vous aussi"