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3.77/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Casablanca , le 28/06/1923
Mort(e) à : Meudon , le 13/07/2010
Biographie :

Georges Bortoli, né le 28 juin 1923 à Casablanca et mort le 13 juillet 2010 à Meudon à 87 ans, est un journaliste français.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il commence sa carrière à Tunis et se consacre pendant une dizaine d'année aux problèmes de l'Afrique du Nord et du Tiers monde. Vers la fin des années 1950, il se tourne vers la télévision et devient entre autres l'un des présentateurs du journal télévisé de la RTF à Paris. À partir des années 1960, Georges Bortoli s'impose comme un spécialiste de l'Union Soviétique et est en particulier correspondant de l'ORTF puis d'Antenne 2 à Moscou pendant plusieurs années. Il est par la suite et pendant plusieurs décennies un éditorialiste des relations internationales.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au fil des sommets franco-soviétiques , j'ai vu changer l'URSS .

Changer ? Le mot même , au début , surprenait . Le régime soviétique avait tout organisé pour donner l'impression d'être immuable . Pourquoi changer quoi que ce fût alors que , selon la version officielle , existait pour la première fois au monde un état ouvrier et paysan où tout appartenait aux travailleurs ? Tout au plus pourrait-on passer , par un dernier effort , de la société socialiste déjà presque parfaite à la société communiste qui marquerait , elle , l'achèvement définitif , la fin de l'histoire .
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Lorsque Roosevelt , Staline et Churchill se réunirent en février 1945 dans les environs de Yalta , ils fixèrent sans le savoir un nouvel usage . Désormais , chaque fois que se poserait un problème majeur et angoissant , guerre ou paix , organisation ou partage du monde , maintien ou déplacement des frontières , les chefs d'états ou de gouvernement prendraient l'avion , se rencontreraient personnellement et discuteraient d'homme à homme , les yeux dans les yeux , en court-circuitant leurs ministres et leurs ambassadeurs .
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Staline ne dormant pas, Moscou travaille la nuit. Des milliers de fonctionnaires font, le jour, une apparition de quelques jours à leur bureau. Mais ce qui compte, c'est de revenir tard le soir et de rester à son poste jusqu'à trois ou quatre heures du matin. L'on attend un coup de téléphone, un appel.
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Staline ne s'est jamais satisfait d'être le maître. Il lui faut, de surcroît, les lauriers du théoricien, sans lesquels il ne serait pas le vrai "Lénine d'aujourd'hui", comme l'assure sa biographie.
C'est même là-dessus que se fonde l'essentiel du culte : il est celui qui sait. Celui qui lit dans l'avenir par la puissance du raisonnement. Magie rationnelle. Les journaux le répètent à l'envi : "La force de Staline réside dans le don de prévision scientifique." Nouveau Newton, il a pénétré les lois de la gravitation des sociétés. Armé de cette méthode, il ne peut se tromper
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Huit ans après sa victoire sur l'Allemagne, Staline avait atteint un tel degré de puissance qu'il semblait immortel. La Russie vivait dans un état de terreur et de fascination entretenu par les procès, les déportations, la chasse aux sorcières, "l'affaire des blouses blanches" qui visait les juifs. Le monde entier, malade de la "guerre froide", s'endormait chaque soir en se demandant si le cataclysme n'était pas pour demain.
C'est pourquoi la nouvelle de la mort de Staline, le 5 mars 1953, éclate comme un coup de tonnerre. Aussitôt après, la fascination qu'exerçait ce vieillard de 73 ans commence à se dissiper ; la terreur s'effondre par pans entiers ; c'est l'amorce du dégel Khrouchtchev, Malenkov, Kossiguine, Brejnev, hier encore inconnus, occupent soudain le devant de la scène.
Vingt ans après, Georges Bortoli nous restitue la Russie de Staline comme nous ne l'avons jamais vue. Il fait revivre ce monde clos, suit Staline pas à pas durant les derniers mois de sa vie jusque dans le secret de sa datcha, jusqu'à sa mort, jusqu'au reniement de ses disciples.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "J'ai Lu" en 1973)
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