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Critiques de Georges Conchon (9)
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7 morts sur ordonnance

Le film de Jacques Rouffio où s'affrontent magistralement Michel Piccoli et Gérard Depardieu est tiré d'un scénario original de Georges Conchon.

Avec "7 morts sur ordonnance", le spectateur et lecteur est amené à découvrir la vie brisée d'un chirurgien renommé et adulé par un maudit infarctus.

Reprenant le travail et les opérations quelques mois plus tard, il est victime d'une campagne de dénigrement, de rumeurs au sein de l'établissement hospitalier où il exerce mais aussi partout dans la ville. C'est aussi le début d'une lutte sans merci à laquelle le chirurgien va se trouver confronté, son rival ne supportant pas ni son prestige ni sa réussite professionnelle, ce qui va entrainer des dommages collatéraux ...

Il s'agit là d'un bon roman noir, digne d'une ambiance propre à Alfred Hitchcock qui procure de bons moments de frissons !
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L'Etat sauvage

"L'état sauvage" de Georges CONCHON a été publié chez Albin Michel en 19664. Il a été Prix Goncourt sans peut-être avoir été fortement apprécié et, peut-être, peu compris à l'époque. Rien que sur le titre, on a beaucoup glosé! L'expression 'L'état sauvage' se voulait-elle simplement révélatrice d'une situation ou était-elle une provocation de l'auteur ? Les deux lectures sont possibles... mais elles ne révèlent pas le même port de lunettes choisies pour comprendre l'Histoire!



Moi, je le découvre aujourd'hui! Important de le signaler car ce livre est d'abord marqué par son temps. Le temps de son écriture que certains trouveront rebutante, poussiéreuse, ayant mal passé le cap des ans... Et c'est assez vrai! Mais ce livre est aussi marqué par le temps de l'Histoire, celui de ces républiques africaines qui, ayant obtenu 'l'indépendance' doivent encore inventer leur démocratie. L'enjeu est, dans une culture multi-tribale de 'faire état', de constituer une 'res publica', une gestion stable et durable qui soit 'affaire publique' et non culture de la vendetta et des clientélismes tribaux politiquement corrects Et puis, c'est aussi le temps des rejets d'ouverture d'une 'race' à l'autre. A l'époque, puisque le Blanc (l'innocence?) s'était auto-proclamé supérieur au Noir, que l'on disait nègre, toute liaison d'un noir avec une blanche était inacceptable des deux côtés! Et encore, c'est le temps où, historiquement, les 'blancs' doivent avoir tout rendu mais ne sont pas prêts à le faire d'autant qu'ils se savent (encore) indispensables à la gestion du pays. Bref, ce livre est un témoignage, romancé, des racismes qui régnaient à l'époque (et règnent encore?!?) entre blancs et noirs, entre noirs, entre blancs! Bref, tout contact d'une personne d'un groupe social avec une autre issue d'une autre faction était sujet à jugement, rejet, raillerie ou représailles. Bien difficile, alors, de 'vivre ensemble dans le respect des différences!...

Bien au-delà d'une historiette d''un mari cocufié, par un noir de surcroît, ma lecture, en 2015, ne peut être que celle qui me plonge au sein des contradictions et du décalage (tellement actuels encore!) qui existent entre le discours théorique sur le racisme et la proclamation de non-racisme qui en découle et les actes que l'on pose quand on entre en choc frontal et complexe avec le terrain, un pays que nos civilisations ont dominé et pillé et chez qui vivent ou survivent des humains désunis, tenaillés par une soif de revanche et de pouvoir.



Un livre qui n'est pas facile à lire, peu plaisant ... mais qui pose beaucoup de questions à qui essaye de deviner qu'elle aurait été sa propre réaction s'il avait été plongé au coeur de ce fait divers, au coeur de ces conflits, au coeur de ces rancoeurs.
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L'Etat sauvage

L'Afrique post-coloniale comme si vous y étiez. Très évocateur et truculent.
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Le bel avenir

Un roman palpitant de l'auvergnat Georges Conchon. Ce livre est paru en 1983.
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L'Etat sauvage

Ce qui est intéressant à la lecture de ce livre c’est de savoir qu’il a été d’actualité (1964).

C’est aussi de comparer la 4ème de couverture, et l’auteur a forcément donné son aval, au contenu et à la lecture que l’on peut faire aujourd’hui de ce roman.

Ce livre méritait un prix sans aucun doute. C’était une époque où les prix se justifiaient. L’écriture en est serrée et le propos nous tient en haleine d’un bout à l’autre.

Le sujet, d’après la 4ème serait de renvoyer dos à dos les racismes anti-noirs et anti-blancs pour amener à la découverte que même si l’on n’est pas raciste on l’est quand même.

Ainsi le héros, un nommé Avit, va-t-il le découvrir au travers d’une histoire d’amour alors qu’il pensait ne jamais pouvoir l’être et qu’à l’époque de la libération coloniale son libéralisme d’esprit le mettait à l’abri d’une telle possibilité. Bref un pauvre type épris de bons sentiments ignorait tout de l’Afrique. La citation qui ouvre le chapitre XII est extraite des « Poèmes nègres » de Blaise Cendrars et dit : « Le commerce des Européens sur cette côte et leur libertinage ont fait une nouvelle race d’hommes qui est peut-être la plus méchante de toutes. »

On a donc bien compris les "nègres" qui d’ailleurs parlent "petit nègre" — Cé citilaîne. Cé la lampe, elle est cassée. Cé rien, missié, cé rien. — sont bien pires que ceux qui les ont colonisés et réduits en esclavage. La preuve, l’amant de Laurence, la femme en fuite d’Avit qu’il retrouvera par hasard avec celui qu’elle lui avait préféré, un nommé Gravenoire, cela ne s’invente pas, s’est lui-même retrouvé abandonné pour un nègre. Ah les salopes ! Surtout, n’est-ce pas, que ces nègres sont mieux pourvus que les blancs. Vous voyez à quel niveau de la ceinture se situe le problème. Mais la femme l’aime d’un amour bestial cet étalon. Pour se donner bonne conscience il est décrit comme la Roll’s des noirs. Ministre de ce petit pays d’Afrique Centrale nouvellement libéré, beau comme un Dieu et avec une classe à faire pâlir les petits blancs, il sera assassiné par d’affreux nègres. J’oubliais de dire qu’il se nomme Patrice Doumbé. Aucun clin d’œil à Patrice Loumoumba et aux occidentaux qui l’ont fait exécuter bien entendu. Ces nègres sont leurs propres fossoyeurs. Et ces blancs qui croyaient à une Afrique libérée doivent fuir devant ces terrifiantes meutes noires et blanches qui veulent violer Laurence et avaient d’ailleurs prévenu Avit qu’il devait "foutre le camp" dès son arrivée. Si je vous dis que le chef de la police s’appelle Orlaville.

Avec tous ces bons mots et ces noms qui semblent des actes manqués à chaque page, on en oublie que c’est le blanc qui a inventé les races et s’est lui-même désigné comme blanc (couleur de l’innocence). Aujourd’hui, à l’heure des programmes électoraux, s’il en est, on parle de retirer le mot "race" de la constitution. L’évolution de son contenu, social tant que génétique le mériterait en effet.

Faudrait-il oublier ce livre qui nous semble avoir voulu justifier le racisme. La désuétude de son propos devrait l’avoir mis de côté de côté. Pourtant on entend de plus en plus ceux qui voudraient nous faire croire que finalement la décolonisation se serait réduite à "la valise ou le cimetière". Rien n’est moins simple et l’actualité nous suggère de rester vigilants avec les notions essentielles qui fondent la démocratie. Le péril noir n’a jamais été aussi grand. Mais là il ne s’agit plus d’une couleur de peau.

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L'amour en face

J'avais lu ce livre en 1988 ... et n'en avais gardé aucun souvenir.

Je viens de le relire et je pense que cette fois je ne l'oublierai pas.
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Colette Stern

Je n'ai pas aimé du tout et à vrai dire je ne l'ai même pas terminé. Abandon à la 70e page, car même si la suite devient plus intelligible et agréable, ce que je ne saurai jamais, 70 pages sans rien comprendre non merci.
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Colette Stern

Après plusieurs tentatives, impossible de rentrer dans ce livre. Trop de suggestions ou d.allusions que je ne comprends pas..

Nouvelle tentative quelques mois plus tard. Écriture compliquée et suggestions toujours parfois incompréhensibles mais je persiste pour découvrir l ´histoire de ce comédien célèbre qui rencontre le coup de foudre en la personne de Colette Stern. Deux personnages étonnants d où des dialogues surprenants puis quand leur relation se fait plus llmpide l'écriture le devient aussi et les derniers chapitres sont plus aisés à aborder. On y goûte même une plume emplie d humour.
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7 morts sur ordonnance

Dans une ville de province, la médecine est dominée par la famille Brézé, qui tient plusieurs cabinets de la ville ainsi que sa principale clinique. Le docteur Pierre Losseray est un caillou dans la chaussure du clan Brézé. Brillant chirurgien de l’hôpital public, il coûte des parts de marché à la famille, qui ne parvient pas à convaincre cet homme intègre et professionnel de rejoindre leur clinique. Le professeur Brézé va alors utiliser tous les moyens pour faire pression sur Losseray. Une situation qui rappelle ce qui s'est passé dix ans plus tôt avec un autre grand chirurgien, le docteur Berg. A l’époque, l’affaire s’était terminée dans un bain de sang.
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