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Coucougnettes : ne tournons pas autour du pot, parce qu'à la fin de cet aparté nous y tomberons.
Dans ce récit, elles désignent les testicules. Pourquoi ne pas avoir utilisé ce terme ou burnes, bonbons, couilles, bourses, roupettes, roustons, rognons, joyeuses, bijoux de famille, valseuses. Ce ne sont pas les synonymes qui manquent pour signifier cette partie de l'appareil génital masculin.
Mettez-vous à ma place, vous devez décrire une atrocité particulièrement abominable, monstrueuse, exécrable, répugnante, effroyable, atterrante, dantesque, immonde, en un mot, insupportable, en évitant absolument l’écœurement probable du lecteur qui l'amènera au point de non-retour, où il se surprendra à refermer le livre, pire le jeter, voir le brûler. Le risque est énorme, et vous ne pouvez pas, par honnêteté, ne pas en parler, il vous est impossible d'esquiver.
Raisonnablement, depuis l'Antiquité en passant par le Moyen âge et jusqu'à ce jour, on peut estimer que les séparations, étirements, pendaisons, moulages à la cire chaude des dites "coucougnettes", sans oublier la très célèbre"gégène", ont plutôt contribué au développement du chant tyrolien, qu'à celui de franches rigolades.
Aussi, comme "bonne solution", je n'ai rien trouvé de mieux que d'utiliser la poésie et la légèreté du terme "coucougnettes" qui, seules, j'ose encore le croire, peuvent estomper l'odieuse nausée dans laquelle j'ai pu, à mon grand regret, plonger le lecteur.
Il semblerait que ce terme ait pris ce sens viril durant le règne d'Henri IV, le bon roi l'était tellement qu 'il ne pouvait dire bonjour à une jolie dame sans les lui montrer.
Les historiens n'étant pas d'accord sur le nombre de ses maîtresses, ils le sont, cependant, pour dire qu'elles furent très nombreuses.
Lorsqu'il leur rendait visite, il s'annonçait par un "coucou" rocailleux dû à son accent palois. Un jour, après un conseil des ministres qui avait failli les lui briser mais qui, en définitive, ne les lui avait juste que gonflées, il décide de passer rendre visite à sa maîtresse slave, plus précisément russe. Il s'annonce, comme à l'accoutumé par un tonitruant "coucou" rocailleux et en même temps il se débourse, quand, soudain, il reste médusé, scotché par un retentissant, "coucou niet, coucou niet !"
Sa russe de maîtresse courroucée (elle vient d'apprendre qu'il la trompe avec une ribambelle d'autres dames) lui hurle avec un accent slave inimitable :
— Coucou niet, coucou niet !
Le bon roi Henri, son panache blanc à la main, est cloué sur place, abasourdi, personne n'a jamais osé s'exprimer ainsi en sa royale présence, c'est la débandade, il tourne alors les talons et entame en précurseur la première retraite de Russie.
Évidemment, les proches ayant assisté à ce moment historique se sont empressés d'aller le narrer à la cour.
Le roi, qu'en fait on estimera bon après sa mort tragique, rumine, il est resté sur sa faim et les bourses pleines, au contraire de celles du royaume qui n'ont jamais été aussi plates, elles le taraudent tellement, qu'il prend une décision drastique et dramatique :
— Quel jour sommes-nous ?
— Samedi, Sire.
— FAI de DIEU, j'en ai plein les burnes de la slave, demain vous mettrez la poule au Pau.
Pour le bon roi, puisant dans ses références natales, il s'agissait évidemment du Gave, puisque la slave avait gaffé en le gavant.
Les cons-seillers parisiens ne connaissant que la Seine ont cru qu'il s'agissait de mettre en pratique une allégorie. Alors ils zélérent(c'est le propre des conseillers) en obligeant le peuple à manger chaque dimanche la célèbre poule au pot (chose promise, chose due, sans pour cela en avoir plus, nous sommes dans le pot). Elle devint plus tard le non moins célèbre poulet rôti petits pois, le temps pour l'homme d'inventer la gazinière avec four pyrolitique, multifonctions, chaleur de fond, préchauffage Booster, gril ventilé, air pulse 3D sans oublier l'indispensable rôtissoire intégrée.
De nos jours, vous pouvez déguster à Pau, en hommage au bon roi, les célèbres "coucougnettes" du Vert Galant, élues meilleur bonbon de France en 2001.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes "les historiques". Pourquoi n'a-t-il n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 alors qu'il en avait suggéré l'idée en 1867 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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