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3.62/5 (sur 124 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 05/06/1921
Mort(e) à : Montluçon , le 30/05/2004
Biographie :

Gérard de Sède, pseudonyme du baron Géraud de Sède de Liéoux, est un journaliste et un auteur français, membre du groupe Surréalistes.

En 1941, il a été membre du groupe surréaliste connue sous le nom de "La Main à Plume», qui a été ainsi nommée d'après une phrase de Rimbaud, "La main à plume vaut la main à CHARRUE".

Gérard de Sède a été actif dans la guerre, pendant l'occupation allemande de Paris, et a travaillé avec les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI), pour laquelle il a reçu deux citations.

Après la guerre, il a effectué divers emplois, comme la vente de journaux, creuser des tunnels, puis comme journaliste pendant les années 1950 et 1960.

En 1956, il devint agriculteur, et au cours de cette période de sa vie il rencontra Roger Lhomoy qui devint son fermier - Lhomoy avait déjà travaillé comme guide touristique au château de Gisors en Normandie et avait affirmé avoir découvert un entrée secrète de trente mètres de long, neuf mètres de large, et environ quatre et demi de haut, dans la tour donjon. Dans le sol Lhomoy et de Sede affirmèrent avoir vu dix-neuf sarcophages de pierre, de deux mètres de long et soixante centimètres de large.

Cette histoire inspira à l’auteur un livre publié en 1962, Les Templiers sont parmi nous , ou, L’Énigme de Gisors qui a également ouvert la voie pour l'introduction du mythique Prieuré de Sion...

Gérard de Sède est, le plus souvent, considéré comme le pionnier ayant profondément étudié le mystère de Rennes-le-Château. Pour d’innombrables chercheurs, il est « la source » des révélations ayant permis d’éclairer cette affaire et de la conduire jusqu’à ses dénouements les plus profonds, secrets… et inattendus...

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Bibliographie de Gérard de Sède   (23)Voir plus

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
La chapelle Saint-Eutrope. En observant attentivement les gargouilles, on s'aperçoit que l'une d'elles, placée en sens inverse de toutes les autres et qui attire l'attention, désigne avec une grande précision l'entrée de ce souterrain. [celui conduisant à la première demeure des Templiers]
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Le voyage qui, depuis Carcassonne, remonte la vallée de l'Aude, quitte bientôt le pays fertile pour un réduit raviné et sauvage que la nature et l'Histoire se sont acharnées à tourmenter : le Razès.
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A cent pas de là, sur une terrasse embrassant tout l'horizon, se dresse un ensemble de monument d'un luxe agressif, dans le goût qui sévissait au siècle dernier, d'une laideur que fait bientôt oublier leur allure insolite à l'extrême. C'est d'abord une tour néo-gothique à deux étages, carrée, crénelée, flanquée d'une échauguette et sur laquelle on lit, étonné, le mot "Magdala". Vient ensuite un chemin de ronde hémicirculaire supporté par une enfilade de salles et manant à une spacieuse orangerie coiffée d'une verrière conique. Cet ensemble enclot un grand parc orné d'un bassin et d'allées tirées au cordeau. On voit enfin une villa cossue, du dernier bourgeois, dont la porte est surmontée d'une statue du Sacré-Cœur et au fronton de laquelle est gravé le mot Béthanie".
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...tel était en effet le vrai nom de cet Ordre si terrible que les Occidentaux l‘appelèrent l'Ordre des Assassins.

Mieux, le mot même « assassin » est tiré du nom de l'Ordre créé par Hasan Sâbbah. Tous les dictionnaires étymologiques expliquent en effet que ce mot provient de haschischim, c'est-à-dire « fumeurs de haschisch », parce que les hommes de main auxquels l'Ordre confiait l'exécution des adversaires agissaient sous l'empire du haschisch.

L'on peut néanmoins se demander si les dictionnaires sont dans le vrai, et si, à l'insu de ceux qui le forgèrent, le mot « assassin » n'a pas une autre origine et une explication plus profonde.

En effet, dans la langue iranienne, le mot asas signifie « fondement. » Or, nous apprend Henri Corbin, il servait à désigner I'imâm fondamental, c'est-à-dire le premier imâm d'une ère nouvelle, celui qui inaugurait un cycle et présidait à celui-ci, et qu'il fallait s'efforcer d'imiter en tous points. Ainsi, au second degré, le terme « assassins » semble bien être le synonyme de « fondamentalistes. » Peut-être Hasan, comme tous les mystiques, a-t-il vraiment eu la vision qu'il raconte. Ce qui est sûr, c'est que son récit donnait des lettres de noblesse à l'Ordre secret qu'il s'apprêtait à fonder : toutes les sociétés initiatiques reposent sur un mythe d'origine rassemblant les thèmes symboliques qu'elles propagent. Or, dans le récit de Hasan, les symboles ont de curieuses résonances.

La coupe pleine d'un sang mystérieux qu'on l'invite à rechercher ne diffère guère du Graal, coupe contenant quelques gouttes du sang du Christ, et qui doit faire l'objet d'une « queste. » Quant au poignard ayant le pouvoir de guérir les blessures qu'il a données, il partage cette propriété avec la Sainte Lance qui perça le flanc de Jésus crucifié, dont le sang fut recueilli dans le Graal. La légende ismaélienne annonce ainsi la légende chrétienne qui n'apparut qu'au siècle plus tard avec Chrétien de Troyes et Wolfram von Eschenbach. Chacun sait que pour ce dernier, le chevalier appelé à trouver le Graal était Parzifal. Dès lors, un autre rapprochement saute aux yeux : les adeptes de la religion zoroastrienne portaient le nom de Parsis. Hasan Sâbbâh a pu puiser cette légende à deux sources: la tradition iranienne selon laquelle les Parsis buvaient dans une coupe le haoma, breuvage d'immortalité, et l'évangile apocryphe de Nicodème où l'on trouve pour la première fois l'histoire du Graal et de la Sainte Lance.

Quant à la tenue de l'Ordre réformé des ismaéliens d'Alamut - robe blanche, ceinture rouge et poignard -, elle est très semblable à celle de I'Ordre des Templiers, fondé à Jérusalem en 1118, dont les membres portaient robe blanche, croix rouge et épée. Ces Templiers dont Wolfram von Eschenbach fait les gardiens du Graal, et qui allaient avoir avec les moines-soldats de Hasan d'étranges relations... (pp. 33-34)
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N'oubliez jamais que lorsqu'on soulève le voile des mythes, c'est toujours l'Histoire qu'on finit par trouver.
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Dans un pays où les étés secs succèdent à la fonte printanière des neiges font beaucoup varier l'étiage des eaux, cette remarquable régularité, tenue pour merveille, a fait naître une vénération sacrée dont Dames Blanches et Vierges Noires se disputent, d'une fontaine à l'autre, le privilège.
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...les synarques n'ont participé directement au pouvoir politique que sous le régime de Vichy et, même alors, que pendant une période assez brève. Mais il ne faut jamais oublier que pour la Synarchie, le pouvoir politique n'est qu'un instrument conjoncturel au service de I'Autorité avec un grand A, autorité à la fois économique, idéologique et métapolitique qui seule procure la véritable puissance. Pour les synarques, il ne suffit pas d'agir dans l'ombre des palais officiels, et toujours par personnes interposées: il faut encore et surtout pénétrer par capillarité tous les rouages et tous les étages de la société. Saint-Yves d'Alveydre rejoint ici saint Ignace de Loyola, tous deux précurseurs du lobbying.

Que la puissance de la Synarchie se fasse sentir encore de nos jours, il suffit, pour s'en persuader, d'évoquer, parmi beaucoup d'autres, les noms de quelques synzrrques ou même d'ex-cagoulards qui, après avoir servi l'État vichyssois (comme Raoul de Vitry d'Avaucourt ou Gabriel Le Roy-Ladurie) ou dans la Résistance (comme Loustaunau-Lacau, Louis Vallon ou Ghislain de Bénouville) se retrouvèrent en selle sous les Quatrième et Cinquième Républiques, soit dans la grande industrie, la finance ou les allées du pouvoir.

Mais parmi ces noms, celui qui domine de très haut tous les autres est Jean Monnet.

Né en 1888, fils d'un négociant en cognac, le personnage n'a jamais occupé que des fonctions officielles de « brillant second », et pourtant sa carrière est une ascension continue en termes de pouvoir réel.

En 19L4, il se fait réformer et envoyer en mission à Londres par Clémentel, synarque qui est alors ministre du Commerce et de I'Industrie, pour s'occuper du ravitaillement de la France en produits stratégiques. Clemenceau, Président du Conseil, que cette sinécure irrite, menace de le mobiliser ou de le déclarer insoumis, mais le Tigre, qui n'était pourtant pas de papier, doit s'incliner devant les protections occultes dont jouit déjà ce jeune homme de vingt-sept ans.

Quatre ans plus tard, Monnet est secrétaire général adjoint de la Société des Nations à Genève. Ce poste lui permet de nouer de fructueuses relations avec des personnalités du monde entier, jusqu'en Chine où il se lie à T. V. Soong, président de la Banque centrale, et plus étroitement encore à la sœur de celui-ci, épouse de Chiang Kai-Schek.

En 1922, comme nous l'avons vu, Jean Monnet inspire la création du Comité synarchique central ; en même temps, il s'active au sein d'une autre société secrète, le Mouvement synarchique international auquel, aux côtés du comte hungaro-belge Coudenhove- Kalergi, il donne une façade légale sous le nom de Mouvement paneuropéen.

Pendant, et aussitôt après la Seconde Guerre mondiale, il joue les éminences grises auprès du général de Gaulle, puis conçoit et met en pratique le fameux Plan Monnet destiné à rajeunir et moderniser le capitalisme français ; il n'a alors d'autre profession que celle de banquier, mais son influence internationale est proprement tentaculaire. Il meurt en avril 1979, àgé de quatre-vingt-onze ans, après une vie, comme on le voit, bien remplie. C'est alors que le grand public découvre en cet homme de I'ombre qu'on a pu appeler « le plus américain des hommes d'affaires français » le « père de l'Europe » , de cette Europe technocratique qui, en petits comités, sans aucun contrôle des citoyens, se construit avec des hauts et des bas sous nos yeux. De ce synarque des premiers jours, aussi efficace et intelligent que discret, Henry Kissinger a pu écrire : « Peu d'hommes ont joué un tel rôle dans l'histoire du monde. »

L'Union européenne née dans les derniers mois de 1993 et qui fut l'idée-force de Jean Monnet, de Coudenhove-Kalergi et de I'archiduc Otto de Habsbourg, est par bien de ses aspects un rêve synarchique. Dans le nom du Mouvement synarchique d'empire, le mot « empire », en effet, ne concernait qu'accessoirement I'Empire colonial français: il devait plutôt être entendu dans le sens latin d'imperium qui signifie « pouvoir, autorité », à la fois matérielle et spirituelle, et dont le modèle fut jadis fourni par le Saint Empire romain germanique. (pp. 208-210)
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Au Vème siècle, le comte d’Auvergne, Victorien, un Wisigoth, fit construire l’église d’Auzon dans laquelle on découvrit un coffret gravé de runes avec cette étrange inscription :
« Romwaldus et Reumwaldus, les deux frères, une louve les a nourris à Rome, loin de leur pays ».
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Le pape Jean VIII, couronné de la tiare et de blanc vêtu, conduisait la procession solennelle quand il fut saisi d'un brusque malaise; alors, à la stupéfaction générale, il trahit le secret de son sexe en accouchant d'une fille au beau milieu de la place Saint-Pierre.
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l'écriture sainte est non seulement un texte allégorique mais encore un véritable document chiffré
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