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3.61/5 (sur 70 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Milan , le 13/02/1966
Biographie :

Architecte, scénariste, écrivain italien, auteur de roman policier et d'essai.

Après l'obtention d'un diplôme en architecture, il choisit l'écriture et rédige des scripts pour la télévision et signe au cinéma le scénario de la comédie "A casa di Irma", réalisé par Alberto Bader en 1999.

En 2001, il écrit un essai sur Pier Paolo Pasolini. En 2003, il a créé avec un groupe d’intellectuels, artistes et écrivains, le blog Nazione Indiana, devenu une référence de la vie culturelle dans la péninsule.

À partir de 2004, il se lance dans le roman policier avec la série de l'Ispettore Ferraro. "Pourquoi tuons-nous ?" ("Per cosa si uccide", 2004), best-seller en Italie qui a été suivi de "La mort au cœur" ("Con la morte nel cuore", 2005).

"Le Matériel du tueur" ("I materiali del killer", 2011), suite des aventures de l’inspecteur Ferraro, a obtenu le prestigieux prix Giorgio Scerbanenco 2011 au Festival noir de Courmayeur et le prix Violeta Negra 2014 du Festival Toulouse Polars du Sud.

page Facebook : https://www.facebook.com/giannibiondillo
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Source : wikipedia
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La vie est assez difficile comme ça, et les plaisirs vraiment peu nombreux. Manger, baiser, dormir. Des trucs basiques, rien de particulièrement élaboré. Mais les mêmes pour tout le monde, d’après lui. Il se méfiait de ceux qui ne mangeaient que pour se nourrir, comme si c’était un problème d’approvisionnement énergétique, il avait de la compassion pour les insomniaques, bouffés par le stress, il n’arrivait vraiment pas à comprendre ceux qui ne trouvaient pas dans une bonne baise le meilleur moyen de résoudre les conflits. Chacun s’occupe de ses fesses, c’est le cas de le dire. La paix dans le monde, aux dires de Mimmo, s’atteignait en quelques actions bien coordonnées: une tablée d’amis, quelques pots, les effusions vespérales avec ceux qu’on aime et, enfin, le repos du guerrier, mérité.
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Elle avait une douceur implicite, une sorte de don du ciel qui transformait sur ses lèvres chaque perfidie en sucre.
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Il se méfiait de ceux qui ne mangeaient que pour se nourrir, comme si c’était un problème d’approvisionnement énergétique, il avait de la compassion pour les insomniaques, bouffés par le stress, il n’arrivait vraiment pas à comprendre ceux qui ne trouvaient pas dans une bonne baise le meilleur moyen de résoudre les conflits.

Chacun s’occupe de ses fesses, c’est le cas de le dire. La paix dans le monde, aux dires de Mimmo, s’atteignait en quelques actions bien coordonnées: une tablée d’amis, quelques pots, les effusions vespérales avec ceux qu’on aime et, enfin, le repos du guerrier, mérité.
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"Quels sont les choses qui ont poussé un gang mafieux à libérer un petit détenu ? Une unité d'élite découvre que ce n'est pas ce qu'elle pense de ce détenu...." Tobias. Sde TMA
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La brume, la brume, cristaux de glace suspendus, nuage pédestre, la brume qui monte, petite pluie fine, orgeat opalin qui cache les choses lointaines, halo blanchâtre, pâle, diffuseur laiteux d’abstraites réminiscences lunaires, la brume dure, presque, solide, trempée, des millions de gouttelettes dansantes, qui estompent, émoussent, amortissent l’ouïe, la brume qui presse, qui étouffe les chuchotements, capitonne les pas, fait taire les chiens, se couche sur la plaine, la brume, drap de coton étendu, voûte de voile, coupole de fumée, vapeur, brouillard, la brume, celle des contes de fées, mystérieuse, menteuse, domestique, la brume des rêves, celle que les enfants de Milan n’ont jamais vue, mur d’ouate, rideau de théâtre, haleine de la terre, la brume qui presse dans le cadre en damier de la fenêtre, qui voudrait se précipiter, gicler, entrer dans l’obscurité de la cellule, se répandre, glace sèche, fumigène, la brume qui enfin se retient, pudique, effrayée par les hurlements de détresse qui résonnent dans le noir profond, la brume qui se fait vague lueur, verre gravé, qui se retire, retourne dans le monde, et, vaincue, quitte les cris et les gargouillis de sang éructés par les mâchoires épuisées de l’homme, écroulé sur la civière, à un pas de la mort. Peut-être.
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Ferraro attendait patiemment, assis sur un petit canapé dans le hall de l'hôtel, en feuilletant d'un air distrait quelques quotidiens. Puis il vit la jeune femme s'approcher de la réception, avec son bagage refait à toute vitesse ou alors non, peut-être n'avait-elle pas eu le temps de répartir les chemisiers dans les tiroirs, de suspendre les vestes dans le placard. Peut-être n'avait-elle fourré dans sa valise que le pyjama et les quelques affaires portées la veille.
A la réception, ils lui présentèrent leurs condoléances avec mesure et décence, mais il n'oublièrent pas de lui faire payer la chambre réservée par son père. La jeune femme ne broncha pas, signa où elle devait signer et, prenant sa valise, se dirigea vers le policier.
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La cruauté des latitudes ne laisse pas d’issue.
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À part Hamid, la famille Ganache et deux ou trois autres copropriétaires, ceux qui habitaient l’immeuble étaient surtout des locataires : ouvriers maghrébins, maçons roumains, étudiants méridionaux. “Putain de destin”, pensa-t-il quelques jours après avoir déménagé. “Je m’en vais du quartier de Quarto et je le retrouve dans ma cour.” Tout entier et encore plus dense. Mais surtout plus bruyant. À commencer par son voisin, Simone, un garçon très élégant dont le métier était de faire des passes du matin au soir.
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Luisa pouvait toujours dire qu’au fond, elle n’avait pas faim et qu’elle regrettait seulement que Michele n’ait pas pu apprécier l’extraordinaire travail de mise en scène exécuté par le food designer. ( Food designer ? Mais on ne les appelait pas cuisiniers autrefois ?) Ferraro n’avait guère d’intérêt pour le concept formel et le dispositif visuel de ces aliments déstructurés et à la cuillère, si compliqués à atteindre vu la plaie des sauterelles affamées en train de tout dévorer.
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Zeni avait pris sa retraite, quand De Matteis, le nouveau patron du commissariat de Quarto, lui avait demandé de revenir, il avait été abasourdi. De Matteis le détestait, il lui avait toujours mis des bâtons dans les roues, quel sens cela avait-il de le rappeler ? À moins qu’il ne prenne plaisir à l’humilier, ce qui était très probable.
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