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3.54/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1914
Mort(e) : 1990
Biographie :

Après une formation littéraire et universitaire, Gilbert Guilleminault s'est engagé dans le journalisme.

Il a été critique dramatique et littéraire et surtout rédacteur en chef de grands quotidiens d'information. Il a été rédacteur en chef de Paris-Presse puis de L'Aurore. De 1979 à 1982 il a été directeur du Crapouillot.

Il a également écrit ou coordonné la rédaction de nombreux livres sur l'histoire récente.


Source : Wikipédia
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Bibliographie de Gilbert Guilleminault   (33)Voir plus

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L'argent, le fric
Sur le thème de l'argent, le fric Bernard PIVOT reçoit Gilbert GUILLEMINAULT rédacteur en chef de l'Aurore et Yvonne SINGER LECOQ journaliste pour leur livre " La France des bobos , Bernard OUDIN auteur de "Le crime et l'argent" , Jacques BRENNER pour "l'armoire aux poisons", jacques ATTALI économiste; qui a publié "La parole et l'outil " et enfin Roger PEYREFITTE pour "Tableaux de chasse ou...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
A quoi tiennent les choses ! Si le baron Christiani n'avait pas, d'un poing sacrilège, écrasé le chapeau haut de forme du président Loubet dans les tribunes du champ de courses d'Auteuil, au mois de juin 1899, le tour de France n'eût sans doute jamais existé.
C'est ce que dit, avec un sourire ironique, le jeune Henri Desgrange lorsqu'il s'apprête à créer la plus grande course cycliste du siècle.
Un hasard malicieux semble s'ingénier, en effet, à seconder l'enthousiasme de cet audacieux qui s'est épris d'un amour fervent pour cette petite merveille de la mécanique, pour ce prodigieux instrument du progrès : la bicyclette....
(extrait de "Dans le haut-de-forme cabossé de Mr Loubet est née la plus grande course cycliste du monde", chapitre du volume de poche paru en 1968)
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C'est alors qu'à travers l'Europe, et d'abord en France avec Proudhon, mais aussi en Angleterre avec Godwin, en Allemagne avec Stirner, en Russie avec Bakounine, s'élabore un ensemble de doctrines qui, si elles diffèrent sur la manière de conduire l'individu à l'émancipation véritable, ont toutes en commun de réclamer la disparition de l'État politique.
Quatre grands courants se dégageront par la suite
Le proudhonisme vise à fonder progressivement une démocratie économique, par le système des mutuelles et des coopératives.
Le communisme anarchiste, sous l'impulsion de Bakounine, veut établir immédiatement, et par la Révolution violente, cette société sans l'État et sans capitalisme. Une Révolution qui ne peut être le fait de la seule classe ouvrière, et qui ne doit pas aboutir - comme le voudraient les marxistes - à la dictature dit prolétariat.
Le syndicalisme révolutionnaire, ou anarcho-syndicalisme, pense, sous l'influence du marxisme, que cette révolution libertaire doit être accomplie par la seule classe ouvrière, et que son premier objectif est la grève générale.
L'anarchie individualiste enfin, qui ne croit pas à la capacité révolutionnaire des masses, et exalte un individualisme forcené bafouant les lois.
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Selon une méthode devenue familière aux lecteurs de cette intelligente série, "le roman vrai de la III° république", Gilbert Guilleminault nous fait découvrir à travers les évènements politiques, militaires, économiques, artistiques, la France de la Madelon.
Dans un volume, comme à l'accoutumée richement illustré de photos originales, les sept auteurs sous l'égide du directeur de la collection analysent et racontent ...
Au fil des pages de ce tome, ils nous font découvrir : ces as qui trainaient tous les coeurs avec eux, Gallieni, lorsqu'il sauve Paris avec ses taxis de la Marne, le coup de cafard de l'armée française lors des mutineries de 1917, les américains en France, le premier scandale de Picasso, Satie et Cocteau - le tumulte de la parade -, novembre 1917 l'heure de Clémenceau, Raymond Radiguet et son diable au corps, l'obus de la grosse Bertha qui s'abat en 1918 sur l'église Saint-Gervais et la veille de l'armistice Guillaume Apollinaire qui est emporté par l'épidémie de grippe espagnole.
C'est l'histoire de nos grands-parents qui nous ici contée de façon passionnante.
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Qu'est-ce qui passionnait nos grands-pères et nos pères ?
A l'annonce de quelles nouvelles s'arrachaient-ils les journaux ? Comment furent accueillis à leur naissance les grandes inventions, les livres célèbres, les exploits sportifs ou les révolutions de la mode ?
C'était les questions que nous posions, et auxquelles nous essayions de répondre, en commençant le roman vrai de la III° république. La formule eut un heureux destin ; des dizaines de milliers de lecteurs ont bien voulu nous suivre à la recherche de cette Marianne qui vibrait aux exploits de Blériot, de Carpentier ou de Mermoz ; qui dévorait ce feuilleton quotidien, érotique ou sanglant, dont les héros s'appelaient Mme Steinheil, la bande à Bonnot, Landru ou Stavisky ; qui sifflait Debussy, riait devant les Gauguin, acclamait Cyrano, ou secouait aux grandes heures de colère les grilles de ses gouvernants.
Mais la vie affective de nos parents et de nos grands-parents ne se limitait pas aux frontières.
Leur mythologie familière admettait aussi d'autres héros, les farouches boxers de Chine aussi bien que Guillaume II, la Duse comme Rudolf Valentiono, et ces bolcheviks qu'on avait vus, de longues années, hanter le parc Montsouris et les terrasses de Montparnasse....
(extrait de la préface insérée en début de l'édition de poche parue en 1968)
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Il n'est de belle époque qui ne se quitte. Voici donc le dernier volet du triptyque, commencé en 1893 avec l'éclatement de la bombe Vaillant à la chambre, et achevé ici sur une série de coups de révolver : ceux, passionnels, de Mme Caillaux ; ceux, patriotiques, de l'étudiant serbe Prinzip ; ceux, nationalistes, de Villain abattant Jaurès - et la dernière chance de la paix - sur une table de café, au soir du 31 juillet 1914.
Ainsi que dans les trois volumes précédents de ce roman vrai de la troisième république, vous retrouverez ici l'histoire de Marianne, conçue comme un drame (ou une comédie) aux multiples épisodes.
C'est en effet à une chronique des évènements qui ont passionné les français d'avant 14, soulevé leur colère ou leur délire, provoqué la verve de leurs humoristes, la violence de leurs polémistes, bref, c'est à une petite histoire de la sensibilité française sous le règne du bonasse M. Fallières que nous vous convions...
(extrait de la préface insérée en début de l'édition de poche parue en 1966)
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Voici le troisième volume de ce "roman vrai de la III° République", commencé avec "la jeunesse de Marianne" et poursuivi avec "Prélude à la belle époque", où nous avons tenté de faire revivre les moeurs et la sensibilité de la génération qui a vu naître et grandir - au milieu de quels périls ! - la III° République.
Avec "la belle époque" et son tome suivant "avant 14", nous allons suivre l'aventure de ces français jusqu'à la guerre de 1914 où vont s'engloutir leurs illusions, leurs économies, et le meilleur de leur race.
Le volume présent commence sur une marche de Massenet, aux accents de laquelle M. Loubet et sa suite s'avancent en sautillant parmi les flaques pour inaugurer, le 14 avril, l'Exposition de 1900. Et il s'achève en 1908 sur un roman de la série noire, mais avec la note polissonne qu'exige l'époque : la mystérieuse affaire Steinheil.
(extrait de la préface de l'édition de poche parue en 1958)
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Voici le second tome de ce roman vrai du demi-siècle que nous avons commencé en relatant sous le titre "Du premier jazz au dernier tsar" quelques éléments significatifs de la période 1900-1918.
Notre propos est de fournir ici une sorte de contrepoint international au roman vrai de la troisième république.
A ce français des années de l'après-guerre qui tentait d'oublier ses deuils et ses ruines en chantant à l'exemple de Chevalier, "Dans la vie faut pas s'en faire", qui se passionnait pour l'affaire Landru, le match Carpentier/Dempsey ou le scandale de la garçonne, découvrait le Charleston, la jupe au genou, le surréalisme, l'audace sexuelle et le cubisme, à ce français des années folles, qu'apportait donc la rumeur du monde ?....
(extrait de la préface insérée en début de l'édition de poche)
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C'est qu'aucune période de notre histoire ne subit un tel bouleversement.
En trois générations, les mœurs françaises ont plus changé qu'en dix siècles.
L'ambition de ce "roman vrai de la III° république" est de vous rendre les témoins de cette métamorphose.
L'aventure politique y a sa place, naturellement, mais dans la mesure où elle trouble profondément la conscience d'une nation ; la Commune, le trafic des décorations, le scandale de Panama, la crise du boulangisme, les attentats anarchistes, l'expulsions des congrégations, l'affaire Dreyfus, voilà par exemple les drames qui, entre 1871 et 1914, transforment la mentalité française, sèment la division au sein des familles, influent sur la vie quotidienne de tous...
(extrait de la préface insérée en début de l'édition de poche parue en 1966)
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Échapper, fuir ; défier, bafouer. La révolte ou l'évasion.
Voilà les mots clés des années vingt.
De Paris à New-York, de Pétrograd à Berlin, au lendemain de la plus sanglante des guerres, c'est le même désir de libération et la même rage de vivre qui animent les êtres, sans distinction de races, de pays, de sexes. Toutes les traditions sont rejetées, tous les tabous renversés.
La fête commence - la bacchanale, disent les attardés. Une boulimie de plaisirs, de voluptés, une ivresse démente, ce dérèglement systématique de tous les sens appelé par Rimbaud.
Et bien sûr, son inévitable corollaire, cette angoisse sourde de ceux qui ont brisé tous les miroirs et se retrouvent dans les ténèbres de la nuit....
(extrait de la préface "les révoltés de l'an vingt")
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"Pourvu qu'ils tiennent ! - Qui ça ? - Les civils."
C'est ce dialogue entre deux poilus dans la tranchée, imaginé par la verve féroce de Forain, qui a donné naissance à ce live.
Cinquante ans ont passé depuis la première guerre mondiale. Et une génération nouvelle découvre aujourd'hui cette période devenue fabuleuse, presque mythique, où l'on mourait en pantalon rouge dans les avoines de Charleroi et de la Marne, où l'on mourait en bloc de glaise dans les tranchées de l'Artois ou les boyaux de Verdun.
La France connaissait la plus grande saignée de son histoire....
(extrait de la préface insérée en début de volume de l'édition de poche parue en 1966)
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