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3.38/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Suisse
Biographie :

Gilles Labarthe est un ethnologue et journaliste suisse, spécialiste de l'Afrique.

Gilles Labarthe, originaire de Genève, a une double formation d'ethnologue (ancien chargé de recherches et assistant conservateur au Musée d’ethnographie de la Ville de Genève) et de journaliste d'investigation. Il collabore pour divers médias suisses, dont le quotidien Le Courrier. Depuis une douzaine d'années, il effectue des reportages et des enquêtes dans les pays du Sud, se focalisant sur les questions de développement, de criminalité financière, du trafic de matières premières (pétrole, diamants, or) et des risques liés au blanchiment d’argent.
Après avoir été correspondant à Paris, Gilles Labarthe a cofondé une agence de presse indépendante, DATAS. Il travaille depuis 2006 comme correspondant accrédité à l'Office des Nations Unies de Genève. Sur demande d'institutions, d’ONG ou du secteur privé, il intervient comme consultant, conseiller, chargé de recherche, coordinateur ou responsable de projet, notamment avec la Coopération technique allemande-GIZ.
Gilles Labarthe est l'auteur de trois livres d'investigation : Le Togo, de l'esclavage au libéralisme mafieux. L'Or africain - Pillages, trafics & commerce international, avec François-Xavier Verschave, ex-président-fondateur de l'association Survie, décédé en 2005. Sarko l’Africain retrace l'ascension au pouvoir du président Nicolas Sarkozy, initié de longue date à la « Françafrique » : diplomatie parallèle, réseaux affairistes et d'influence, évoluant en dehors de tout contrôle parlementaire, liens privilégiés avec des régimes autocratiques africains soutenus par l'Elysée ; ce livre démontre les bases de sa proximité avec les réseaux corses de Charles Pasqua, les lobbies patronaux, ceux de l'industrie pétrolière (groupe Total), énergétique (GDF-Suez) et nucléaire (AREVA), en particulier.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ancien directeur de la caisse centrale de coopération économique à Lomé, Jean de Menthon se souvient des étonnantes décisions d'investissement prises à cette époque. Officiellement, elles devaient garantir au pays une certaines autonomie économique. Leur mauvaise orientation, leur gestion calamiteuse et la cupidité d'industriels occidentaux ont conduit la population togolaise au désastre. La genèse des projets montre que le gouvernement de Lomé était très influençable: " Eyadéma, très mal conseillé et accessible aux tentations, se lança dans l'industrie lourde: aciérie électrique, raffinerie de pétrole, cimenterie. L'aciérie et la raffinerie furent des éléphants blancs typiques, livrés clefs en main en 1978 et 1979, sans que des entreprises qualifiées y soient associées, sans une étude sérieuse de marché ni des dépenses. La raffinerie devait traiter un million de tonnes, dix fois la consommation du Togo. En plus, ses caractéristique ne correspondait pas au pétrole du Nigéria, celui qui devait être acheté. L'aciérie fut sous utilisés, la raffinerie ne fonctionna jamais" . . .
"Dès 1979, après cinq ans et demi de folles illusions, de gaspillages, de vie au-dessus de ses moyens, et avant même l'ouverture de l'hôtel du 2 février, le Togo fut contraint à des économies. Et trois ans après commencera la phase FMI, la mise en tutelle économique et financière." . . .
Sur pression du FMI et de la banque mondiale, le Togo se voit maintenant contraint de liquider ses dernières usines, entreprises nationales et hôtels de luxe. "Ils sont rachetés au franc symbolique par des firmes étrangères", confirme Daniel Gross, consul de suisse à Lomé. Pour la France, première partenaire du Togo, cette marche forcée vers la privatisation représente une aubaine. Les multinationales Accor, Suez, Castel ou Alcatel ont déjà profité du bradage du patrimoine Togolais pour empocher les secteurs clefs de l'économie nationale. Le Togo a donc été pillé à deux reprises. Une première fois lors de la signature de ces contrats aberrants, passé avec la France, l'Allemagne ou la suisse au milieu des années 1970. Une seconde fois avec la privatisation en cours: dictée par les institutions financières, elle implique la liquidation du patrimoine national. " Les privatisations au Togo ont signifié vente ou location à bas prix à l'étranger et encadrement par des étrangers. C'est à dire, recolonisation."
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