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Pendant un instant, il [Ernst] ne ressent plus rien pour ensuite, avec une acuité incroyable, contempler l'ensemble du chantier où il se trouvait se disloquer : les shelters et les bungalows s'aplatissent, s'éventrent et volent en éclats avec tout le reste de ce qui entour le point d'explosion, véhicules et matériel. La Consulaire bascule et se couche comme on fait basculer le roi d'un échiquier que l'on abandonne. Une pensée pleine, entière et fulgurante traverse son esprit : Mes élèves ! et l'emmène instantanément au milieu d'eux au carré des fusiliers ; il a même le temps de les regarder se coucher au sol ou se protéger le visage. Il compte, comme une mère inquiète compte ses enfants et ressent une joie immense de les savoir tous en vie.
Puis il s'en va, il sait que son travail est terminé ici, la paix s'installe, il se sent non pas grandir mais prendre un plus grand espace. Il comprend toute le simple réalité du mot ultime : j'entre dans la vie.
Il est 14 h 23, l'éternité commence pour Ernst.
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Pastiches littéraires

"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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