Tout commence par les grincements métalliques d'un cargo rouillé arrimé au quai du port industriel de Marseille. Consigné là par la police des douanes.
Pour qui sait écouter, ces grincements lourds et plaintifs nous parlent. ils nus disent Matoulo, Magud, Ingrid , Rani...Tous enfants de la ville phocéenne. Ils nous disent leur histoire, leur vie, leur destinées....
La rouille me ronge les entrailles.
On est toujours trahi de l'intérieur.
Ils m'ont amarré, arrimé, lié au béton de cette ville, dont je ne perçois que les odeurs et les cris. Je suis là, immobilisé pour un temps indéterminé, pour enquête, ils disent. Je sais ce qu'ils cherchent. Il s ne savent pas ce qu'ils vont trouver.
Pour devenir agent du FBI, il fallait pouvoir tirer vingt-neuf fois en trente secondes.
Le jeu est une activité purement gratuite qui n'a dans la conscience de celui qui s'y livre, d'autre but que le plaisir qu'elle procure.
Je vais vous dire, la vie et la mort jouent un sacré drôle de jeu.
Alors, Martin, Mon martin, mon petit bonhomme a été empoisonné par un médicament auquel il était fortement allergique.
Pourtant tu connaissais son allergie. tout le monde la connaissait , c'était dans son dossier. Mais personne n'a vérifié les pochettes. La routine quoi...
...Martin est mort de la routine.
Et la première lettre que j'ai reçue de hôpital était cosignée par toi, salaud ! Ce n’était pas une lettre d'excuse ou de compassion ! Non ! C'était une lettre d'honoraires !
Je me disais : il l’avait prévu, il devait mourir pour nous permettre, à ma mère et moi, de vivre sans entrave en Occident, Je me persuadais que sa mort était son dernier cadeau.
Foutaises ! Mon père a été jeté par la fenêtre de notre appartement, par deux tueurs de la mafia ! Il a été assassiné. Voilà la seule vérité.
Je sais qui fournissait Béa en came, je sais qui lui a mis un flingue dans les mains, je sais qui l'a jetée dans les pattes de la mafia russe...
....elle était devenu une sorte de missile téléguidé et vous l'avez fait exploser dans la villa de Rosemeyer
Je suis désolé pour vous. Vous n'auriez pas dû vous trouver là.
... Car je n’ai pas toujours été Tecumska et long fut le chemin pour moi avant de mériter ce nom. Dans ma langue, ma demi-langue, il veut dire « Deux Hommes ». Pour ma tribu, cela désigne le moment où l’on n’est pas encore ce que l’on doit être et déjà plus ce que l’on était.