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3.95/5 (sur 474 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Issy-les-Moulineaux , le 11/09/1958
Biographie :

Gilles Vincent est un écrivain, auteur de romans policiers et d'un recueil de nouvelles.

Sa mère, Jeannie Thomas, était professeur de lettres. Elle est l'auteure d'un unique roman publié chez Grasset: " La peine de vie ". Son père, Bernard Vincent, est un universitaire de grand renom, historien et américaniste. Le grand-père maternel de Gilles Vincent, Eugène Thomas, (1903-1969), fut un homme politique français, ancien ministre et grand résistant.

Après trente-trois ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles Vincent décidé, en 2002, de poser valises et stylos à Orthez, dans le Béarn.

Commercial, il a mis un frein à son activité professionnelle afin de se consacrer à l'écriture.

En 2008, Gilles Vincent publie aux éditions Timée, un polar intitulé "Djebel" dont les droits audiovisuels ont été achetés par Isabelle Adjani qui envisage d'en réaliser l'adaptation cinématographique.

L'année suivante, il publie la suite de "Djebel", intitulée "Sad Sunday", qui vient d’obtenir le Prix Marseillais du Polar 2010. Fin 2010, paraîtra "Peine maximum", le troisième volet de ce qui est amené à être une tétralogie.

Gilles Vincent est également l'auteur d'un recueil de nouvelles "Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines", publié en janvier 2011 par la maison d'édition Eaux-Fortes.

Il est aussi l'animateur d'ateliers d'écriture en milieu scolaire, en prison, à l'hôpital...

Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : prix Europolar 2014 pour "Djebel", prix Cezam Inter-CE 2014 pour "Beso de la Muerte" et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert du Clain pour "Trois heures avant l'aube", prix Sable Noir jeunesse 2023 pour "Toutânkhamon et le complot mystérieux".

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http://www.passion-bouquins.com http://www.facebook.com/pages/Blog-Passion-Bouquins/327561607257926 Entretien avec Gilles Vincent, lauréat du Prix Cezam Inter CE 2014 avec Beso de la muerte, publié chez Jigal


Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
L’injustice émane toujours de ceux qui détiennent la force. L’Histoire ne montre que ça : les riches contre les pauvres, les armées contre les peuples, la force du Pouvoir contre la simple divulgation de la vérité...
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« La violence, déclara-t-elle. C’est ça leur message. Vous avez raison, Roussel, ces types auraient pu l’arroser d’essence, mais s’ils ont préféré le lance-flammes, c’est simplement pour nous montrer de quelle violence ils sont capables. C’est ça leur message. Capables de tout pour faire taire quelqu’un. Pour terroriser aussi ceux qui savent quelque chose. »
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Le général ne fut pas avare de ses mots.
La mémoire des vieux, se dit Aïcha en écoutant Vargas, l'agencement de leurs souvenirs obéit à des règles de classement que seule la vieillesse est capable d'inventer, Malhabiles à discerner les détails des heures tout juste passées, c'est à l'évocation des jours lointains, des instants logés aux confins de leur mémoire, que leurs yeux se mettent à briller. Et les paroles s'enchaînent, libérées, livrant dans leur moindre détail, les jours qu'on pensait relégués à jamais...
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- Vous parlez juste, madame. Quand un homme, espagnol de surcroît, a traversé comme moi le XXe siècle, sa route est jonchée de rancœurs de toutes sortes. Et le ressentiment ne s'éteint pas forcément avec la mort des hommes. La haine, je le sais pour l'avoir maintes fois observé, transcende parfois les générations. (p 159 )
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Petites ombres livrées aux regards effarés des campagnes.
Affolement d’une nation.
Tuer les enfants, c’est anéantir les pères et les mères. Les grands-parents, aussi. Alors, de quoi veut-on les punir ?
Pantins meurtris. Abandonnés.
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En dépit de la gravité de l'instant, elle ne put s'empêcher de sourire à l'accent de son interlocuteur. Un mélange de Raimu et de Fernandel qui les avait tous fait rire lors de la prise de fonction d'Agostini en 1986. Mais cette musique pagnolesque dissimulait une main de fer et un caractère bien trempé, rompu à toutes les combines. Très vite après le débarquement place Beauvau du nouveau ministre de l'Intérieur, la loi "Sécurité et Liberté" avait effacé le sourire des fonctionnaires de police. (p.107) ?
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Extrait du prologue
17 août 1936.
"La poussière soulevée par les pneus de la camionnette formait un large sillon beige, une cicatrice floue au travers la nuit bleutée de Grenade.Le chauffeur faisait craquer les vitesses, freinait à grand bruit à l'amorce de chaque virage, tandis qu'à l'arrière, coincés entre les miliciens, les quatre prisonniers se cramponnaient pour ne pas valdinguer.Les cris des soldats les avaient cueillis en plein sommeil. Des gifles sans sommation, des insultes, des coups de pied au cul et, pour finir, des cordes nouées autour de leurs poignets ramenés dans le dos.Deux anarchistes, un instituteur boiteux et un poète : la prise de la nuit.La camionnette s'était ébranlée dans la poussière de l'été, avait traversé la ville muette, poursuivie par un jeune garçon à bicyclette qui avait pédalé au beau milieu des avenues désertes en hurlant : «Papa ! Papa !»À bout de souffle, il avait perdu de vue la carcasse métallique, jusqu'à ne plus discerner que le nuage beige se fondant dans les larges rues de la ville.Le gamin avait alors fait demi-tour, laissé l'air de la descente lui sécher les larmes, sachant au fond de lui qu'on emmenait son père bien au-delà du monde des vivants. Persuadé que les fascistes l'exécuteraient comme tant d'autres ces jours-ci qu'on voyait pourrir sous le soleil au fond des impasses, fusillés à genoux ou abattus d'une simple balle dans la nuque.Les faubourgs une fois derrière elle, la camionnette ralentit l'allure, s'enfonça sur la route caillouteuse qui escaladait les collines au nord-ouest de la ville.Après quelques kilomètres, sous la lueur de la lune qui perçait au travers des nuages, apparurent des corps affalés au milieu des talus. Des communistes, des anarchistes ou de simples républicains, fusillés par grappes le long de la route.Le 20 juillet, Grenade était tombée sans grande résistance aux mains des rebelles fascistes. Depuis, on exécutait à tour de bras. Dans les ruelles, les arrière-cours et les campagnes environnantes, les salves résonnaient toute la journée jusque tard dans la nuit. Les milices phalangistes arrêtaient tout ce qui était suspect de sympathie républicaine, et les hommes, des paysans pour la plupart, étaient passés par les armes sans autre forme de procès.La camionnette bâchée, une fois à mi-distance des villages de Viznar et d'Alfacar, quitta la route et s'engagea sur un chemin étroit qui menait à une ferme nommée «Cortijo de Gazpacho». Elle parcourut une centaine de mètres et s'immobilisa à flanc de colline.Les portières claquèrent dans la nuit ainsi que les ordres, comme des coups de fusils. La ridelle métallique s'abattit dans un grand bruit de tôle. Le chef des miliciens demanda aux quatre prisonniers de s'avancer de quelques mètres, jusqu'au bord d'un trou, sans doute creusé là par quelque paysan dans l'espoir d'y trouver de l'eau.- Toi, le poète, tu te mets sur le côté. Les autres, à genoux.
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Le vieux s'approcha d'une couverture qui dissimulait un meuble.
- Et voilà ! s'exclama-t-il, tirant d'un coup sur l'étoffe. Voilà la malle que j'ai découverte, il y a des années. Depuis plus de deux siècles, elle était restée là, dissimulée par un mur qui s'est un jour écroulé sous l'effet conjugué de l'érosion et de l'humidité.
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L’amour est une comédie aux couleurs tragiques. Quand il nous laisse sur le côté, que l’autre part, ferme la porte et ne revient pas, la brûlure reste là, comme la braise endormie, prête à flamber au premier courant d’air parfumé.
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— Je peux prendre des notes, m’dame ? Ça m’aidera, après, dans mes investigations.
— Parce que toi aussi tu mènes l’enquête ? s’étonna l’ancienne détective de Scotland Yard.
— En fait, je ne suis pas tout seul. Il y a Michael, mon frère, et Rose, notre amie. Et puis, ça n’est pas la première fois. Au printemps dernier, en France, on a démasqué la Bête du Gévaudan 1. C’était pas rien, je...
— Je vois à ton carnet, l’interrompit Miss Higgins, que tu as déjà pris des notes. Si ce sont des remarques concernant l’affaire qui nous occupe, tu peux nous en parler. Je suis sûre que c’est intéressant.
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