Ce que je veux, c’est une peinture douce-amère, douce-violente. Une ivresse figée. Arriver à mettre le « réel » au défi ; le remplacer par quelque chose de plus vrai. Faire en sorte que l’univers de la conscience supplante le désordre distrayant du quotidien. Trouver l’image qui en supprime mille.
Un travail comme celui du peintre – au cours d’une vie – la jalonne de façon bien particulière : soulignant à la fois ce qui bouge dans cette vie et ce qui y demeure fixe.