Formidable Anti-présentation de TUTTI GIÙ PER TERRA Remixed
de et avec GIUSEPPE CULICCHIA et FEDERICA MAFUCCI
Le DJ hurle, la foule répond, les lumières changent continuellement de couleur et d'intensité, personne ne parle. Ceux qui ne dansent pas regardent les gens sur la piste, marquant le rythme en tapant du pied. La musique se déverse monotone et assourdissante, toujours égale à elle même, personne ne parle. Quand on est jeune on s'imagine la vie scintillante des boites de nuit, mais dés la première incursion dans le monde de la nuit on se rend compte de la tristesse qui s'en dégage, et de toutes les âmes perdues qui s'y noient.
Quand j'étais enfant, je me souviens que j'aimais les grands. Maintenant que j'y pense, ça me semble étrange. Mais à ce moment-là, c'était le cas.
Il faut toujours vouloir le meilleur, frangin. Surtout de soi-même. Jamais se satisfaire, dans la vie.
Nous recevions des tonnes d'appels. Ils provenaient pour la plupart des écoles où l'on avait fait inscrire les enfants nomades. Les campements de la ville étaient ouverts seulement aux nomades qui envoyaient leurs enfants à l'école. Le problème était que les écoles ne voulaient pas des enfants nomades, les enfants nomades ne voulaient pas aller à l'école, les parents des enfants italiens ne voulaient pas que leurs enfants aillent à l'école avec des enfants nomades, et les parents nomades voulaient envoyer leurs enfants voler et non pas à l'école. (p. 53)
Jolie chronique de l'adolescence. L'écriture nous devient rapidement familière. Belle découverte.
Quand j'étais enfant, je me souviens que j'aimais les grands. Maintenant que j'y pense, ça me semble étrange. Mais à ce moment-là, c'était le cas.
Touchant et drôle à la fois. J'ai adoré.
Dans la vie, il faut toujours marcher la tête haute.
- A ton avis, ça finira comment ?
- Comment ça finira quoi ?
- Comment ça finira cette histoire.
- Quelle histoire ?
- Notre histoire