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Critiques de Greg Pak (109)
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The Incredible Hulk : Planète Hulk, tome 1

Ce qui me plaît quand je lis un comics, c'est de retrouver les éléments qui ont été placés dans les films en « clins d'oeil ». Ici, pas besoin de chercher très loin pour dénicher la référence dans la MCU, c'est dans Thor : Ragnarok que Hulk est gladiateur sur la planète Sakaar.



J'ai lu l'édition de 2020 dans la collection Must Have qui contient les 5 épisodes qui forment cette histoire. J'ai passé rapidement les deux suivants qui introduisent le personnage d'Amadeus Cho. Je pense ne jamais m'habituer aux changements brutaux de styles graphiques.



L'histoire est très intéressante, j'ai beaucoup aimé le scénario de Greg Pak qui a imaginé la planète extra-terrestre sur laquelle Hulk se retrouve exilé. J'ai d'ailleurs ajouté à ma pàl le guide cité dans le dossier en fin de volume.



« L'intérêt pour Sakaar, sa société, ses habitants, était tel que Marvel a publié l'album spécial Planet Hulk : Gladiator Guidebook. Ce recueil de 52 pages décrit de manière détaillée les différentes espèces qui vivent sur la planète et présente des plans très fouillés et des informations sur l'histoire de Sakaar. »



Hulk est sous le joug du Roi Rouge avec ses compagnons d'infortune avec qui il va former les « Liés en Guerre ». Les plus connus (en ce qui me concerne) sont Korg et Miek. Ensemble, ils vont se battre pour rendre leur liberté aux peuples de Sakaar.



La chronologie qui figure dans le dossier donne une idée des épisodes qui précèdent et qui suivent. Il n'est pas exclu que j'alourdisse ma pàl de quelques titres.



Les graphismes sont excellents, les scènes de batailles époustouflantes et les personnages vraiment bien campés. J'ai adoré Caiera, son armure est splendide. L'humour est également au rendez-vous, bref un excellent moment de lecture.









Challenge BD 2021
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La renaissance des héros Marvel, tome 7 : Pho..

Marvel - Les Années 2000 - Phénix : La Renaissance collection; Greg Pak & Greg Land & Traduction par Nicole Duclos.

Dépôt Légal Mai 2019.

La couverture nous expose une des représentations les plus cultes de Jean Grey.

D'ailleurs à l'origine c'est à cause d'elle que je m'appelle comme ça.

Les illustrations sont super biens.

Le Phoenix (Oui bon je l'écris comme je veux!lol!) est réduit à l'état de luciole flamboyante, chassé par les Shi'ars, qui sont une civilisation alien très avancée. C'est aussi le Retour du Phoenix Noir, l'alter ego sombre du Phoenix.

J'ai été assez bluffé je n'ai presque pas pris de notes.

Finalement on assiste à une confrontation entre le Phoenix "normal" et le "dark" ! ça fait rêver!

J'ai moins accroché à la deuxième histoire, j''aurais préféré une suite directe, ou un fil plus étiré...

Le tout est une métaphore du contrôle de Soi.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Batman Saga - H.S., tome 7

A l'occasion de la vaste saga "Futures End", publiée aux Etats-Unis en 2014 (48 numéros, rassemblés en 4 tomes chez Urban, trois sont déjà parus), est sorti en 2015 ce septième numéro hors-série de Batman Saga. Il rassemble six aventures de personnages liés au Batmanverse, se déroulant 5 ans dans le futur. Le principe de "Futures End" est de présenté une grande variété des super-héros DC, tels qu'ils seront dans 5 ans, essayant de contrecarrer une menace qui anéantira le monde dans 30 ans (soit dans 35 ans pour nous). En quelque sorte, ce HS était un avant goût promotionnel, mais un avant goût plutôt réussi (comme le sont souvent les HS de Batman Saga)



On retrouve donc des épisodes mettant en scène Batman, Batgirl, Superman, Dick Grayson et un "nouveau" Robin ( suite à la mort de Damian, le fils de Bruce). Les scénarios sont assez noirs, pessimistes et révèlent des héros s'acharnant, la plupart du temps, à lutter contre une fatalité qui conduira, de toute façon, à l’inexorable destruction finale. Certes, certaines "visions" sentent un peu le réchauffé, telle celle d'un Batman vieillissant soutenu par moult artifices technologiques (à l'image de "Dark Knight Return" ou "Kingdome Come") mais conservent néanmoins leur pouvoir évocateur et leur pertinence. Et pour ne rien gâcher la plupart des dessins sont d'excellente facture.



Je continue d'apprécier les HS de Batman Saga qui, s'ils peuvent parfois être en lien avec une promotion quelconque, n'en oublient pourtant pas la qualité pour autant. On a donc pas l'impression d'être pris pour des c... et ça, c'est plutôt agréable.
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World War Hulk N°1 Le destructeur

"Worl War Hulk" : un titre évocateur, qui annonce clairement que le Géant Vert n'est pas là pour rigoler. Publié en France entre mars et août 2008, ce crossover de la Maison des Idées (Marvel) s'avère globalement fun, mais pas indispensable selon moi (à moins d'être fan de Hulk évidemment).



Le contexte est le suivant : les Illuminati (Red Richards alias Mr Fantastique, Tony Stark, Black Panther, Docteur Strange et Flèche Noire) décident, contre l'avis d'un de leurs membres, Namor et en l'absence d'un autre, le Professeur Xavier, de bannir Hulk dans l'espace, car il est jugé trop dangereux. S'en suit une bonne petite arnaque de Nick Fury pour piéger Hulk et le voilà partit vers la planète Sakaar. Les évènements qui s'y dérouleront sont relatés dans "Planet Hulk" : en gros, Hulk devient l'empereur de la planète, trouve l'amour, sa dulcinée meurt et, imputant cette tragédie aux Illuminati, il décide de revenir sur terre pour se venger, accompagné de ses compagnons de Sakaar.



Et donc, "World War Hulk" est le récit de cet affrontement, que l'on nous annonce titanesque. Il faut dire que Hulk, déjà surpuissant en temps normal, revient boosté par les doses de radiations reçues sur Sakaar et fou de rage en prime. le récit ne brille donc pas par sa subtilité, et se résume principalement à une série de combats contre les membres des Illuminati et d'autres héros. Néanmoins, ceux-ci sont bien rendus par les dessins de John Romita Jr (mon préféré : Hulk vs Iron Man en armure...anti Hulk). Il y a un côté un peu jeux vidéos dans l'ensemble et, finalement, la question existentielle qui se pose ici est : quelqu'un peut-il battre Hulk ? Et, en creux, cette interrogation rappelle le statut ambiguë de ce personnage, ni vraiment héros, ni vraiment "méchant" (ce qui est bien son atout principal).



Tout ça me rappelle une réplique de Denzel Washington, dans le film "USS Alabama", qui affirme à Gene Hackman qu'à l'heure de l'arme atomique, la menace ultime est la guerre elle-même...Sans doute que les Illuminati se sont dit la même chose mais ils ont oublié un peu vite que, contrairement à une ogive nucléaire, il y a un coeur sensible qui bat dans la poitrine du Géant Vert ^_^



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Stranger Things : La brute

Les 2 bad boys qui ont terrorisé la bande avant qu'Eleven n'intervienne sont bien décidés à se venger n'en pouvant plus d'être la risée de l'école...

Même si il n'y a pas vraiment de valeur ajoutée par rapport à la série, le clin d'œil à des scènes cultes vu par d'autres personnes reste intéressant...
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Stranger Things - Zombie Boys, tome 1

Un an après les tragiques événements subis par Will et ses amis, la vie doit certes continuer, mais pour lui, impossible réellement de ne pas les avoir perpétuellement en tête...

Le projet de film amateur arrive alors à point nommé pour passer à autre chose...

Je suis tout de même autant convaincu par les illustrations magnifiques que déçu par le scénario...



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Marvel Heroes (V2) N°7 : Zone verte

Ce septième opus de Marvel Heroes, titré Zone verte, est un numéro véritablement charnière de la revue.



En effet, non content de poursuivre le cross-over World War Hulk avec les séries Hulk et l'Escadron Gamma, toutes trois d'un niveau très inégal (j'adore Hulk, je découvre avec curiosité l'Escadron Gamma mais je ne supporte pas l'Initiative), ce numéro débute également la nouvelle série de Thor. Seul rescapé du dernier Ragnarök, Thor va tenter de reconstruire Asgard (et ses habitants par la même occasion !) en plein milieu des plaines américaines !

Une série novatrice donc qui se veut être en parallèle de l'action de World War Hulk, qui stagne un petit peu ici mais promet un beau final, et qui fait résonner plusieurs problèmes actuels autour de l'immigration et du droit des peuples.



Bref, rien que pour cette nouvelle série Thor, et même si le reste pêche un peu selon moi, ce numéro vaut le coup !
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Dark Reign, Hors-Série N°2 : La Liste (2/2)

Sur la lancée de la critique du Hors-Série n°1 de cette série Dark Reign, l'élan était pris, mais la chute fut bancale.

On a affaire ici à un Hors-Série sans âme et très inégal, alors que son potentiel était très intéressant. Pour clôturer cette mini-série "La Liste", on nous sert ainsi quatre récits concernant la fin de la liste de Norman Osborn (dont c'est le Dark Reign) : X-Men, Daredevil, Hulk et Spider-Man. Que de potentiels donc, car Norman Osborn s'attaque à du très gros gibier ! Contrairement au premier volet, rien de notable n'arrive finalement dans ces récits, même si ceux sur Daredevil et Spider-Man sont plutôt bien mis en valeur.

Un épisode trop terne donc, pour un hors-série qui est pourtant censé amorcer la fin de la période "Dark Reign".
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Superman Action Comics, tome 1

Comme avec Wonder Woman, la série de Superman change de nom au moment du changement d’auteur. C’est plutôt une bonne idée de faire ça chez Urban Comics, tant les styles sont différent. C’est donc après le run de Grant Morrisson que commence ce premier tome. Même si j’ai adoré le run de Morisson sur Batman, je n’avais pas du tout aimé ce qu’il avait fait sur Superman N52, c’était à mon gout trop brouillon.



Pour ce premier tome, c’est Greg Pak (que j’aime beaucoup) qui reprend l’histoire de Superman. Et même si on échappe pas aux traditionnelles origines, on voit bien que l’auteur veut sortir un peu des cases habituelle. On découvre donc un Clark Kent plus humain, avec son lot de soucis, de doutes et d’nterrogation. Il apparait moins comme l’homme parfait. Greg Pak parvient à l’humaniser et cela rend la lecture plutôt agréable. Ca démarre plutôt tranquillement en début de tome et ça monte crescendo pour frapper un grand coup en fi n de volume. Je préfère nettement plus cette approche que celle qui avait été faite par Grant Morisson.



De plus, ce tome constitue un excellent point de départ pour les nouveaux lecteurs, car c’est très simple à suivre contrairement à Morisson qui visait plutôt les initiés (bien qu’en étant un je n’ai pas du tout accroché).
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Iron Man, Tome 1 : War Machine : Coeur de F..

Efficacité, tel est le terme qui correspond sans nul doute le mieux à ce comic, une efficacité qui se traduit dans tous les aspects possibles de l’ouvrage ! Un dessin fin mais choc, des phrases crus, un scénario tranchant, le tout entrecoupé (ma foi plus ou moins finement) de quelques gouttes d’ "humour militaire à l’américaine" bienvenues. On assiste ainsi à une aventure rondement menée, qui possède le grand intérêt de poser, à sa manière, de bons questionnements sur le contexte mondial actuel, et ce dans la droite ligne des aventures d’Iron Man/Tony Stark qui, depuis ses débuts, s’est toujours posé en redresseur de torts et en ennemi des oppresseurs.

On peut toujours regretter la faiblesse des références apportées au reste de l’univers Marvel, tout comme le fort côté action de ce comics, mais de deux choses l’une : non seulement, cela permet, pour une fois, de lire une aventure sans devoir tout connaître de la continuité, mais en plus c’est une bonne remise en contexte des super-héros dans l’époque guerrière des États-Unis du début des années 2000. Greg Pak mise ainsi à nouveau sur des affrontements rapides mais conséquents, un peu comme dans World War Hulk, et laisse Leonardo Manco tenter, au mieux, de faire ressurgir l’aspect Terminator de War Machine.

Du point de vue éditorial, Panini Comics fait le strict minimum avec, à peine, quelques bonus finaux, et cherche avant tout à surfer sur la première vague des films de chez Marvel Studios, la fameuse Phase 1 "Avengers Assembled" où Iron Man a toute son importance.



Bref, du très très lourd dans ce récit (et dans le meilleur sens qui soit !) : une aventure typique de ce genre de comics et parfaite pour être adaptée prochainement sur grand écran. Qui sait ?…

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World War Hulk

Hulk revient et il n'est pas content !

L'événement Marvel de 2007 fait suite à l'excellente série du même Greg Pak, Planet Hulk, et on peut dire qu'on en a pour nos frais, ou en tout cas pour les frais de la plupart des super-héros terriens. Comme tout bon comic cross-over qui se respecte, World War Hulk (rien que le nom envoie du lourd !) chamboule tout et les dégâts sont aussi spectaculaires que les dessins ! Bien sûr, les grosses (énormes ?) ficelles scénaristiques habituelles sont faciles à deviner, mais l'ensemble est plus qu'impressionnant et pour un événement fait pour mettre en valeur Hulk, c'est réussi !
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Stranger Things : La tombe d'Ybwen

J’ai adoré la série « Stranger things » sur Netflix et j’attends avec impatience la dernière saison. Alors quand j’ai vu que Babélio proposait lors de sa dernière opération masse critique une BD sur l’univers de « Stranger things », je n’ai pas résisté à l’envie de la lire. Et j’ai eu la joie de la recevoir. Merci donc à Babélio et aux éditions Mana Books pour cet envoi qui m’a fait très plaisir. L’histoire de cette BD « Stranger Things - La tombe d'Ybwen ! » se déroule entre les saisons 2 et 3 de la série Netflix. Bob Newby est mort assassiné par un démochien sous les yeux de Will et sa mère. Deux mois ont passé. Will se souvient d’une conversation qu’il avait eu avec Bob sur la peur qu’il faut affronter. Monsieur Clark, le professeur de sciences des garçons, montre à Will de vieux documents qui remontent à sa jeunesse et celle de Bob. Une carte secrète se trouve parmi ces documents. Will, obsédé par la mort de Bob, veut absolument se lancer sur la piste du trésor de la carte de Bob. Il neige, une tempête approche, les amis de Will ne veulent pas se lancer dans cette aventure périlleuse et préfèrent proposer une soirée jeu de D&D (Donjons & dragons). Mais Will s’aventure seul en forêt en pleine tempête de neige. Ses amis et son professeur inquiets finiront par partir eux aussi pour retrouver Will dans la tempête et le sauver. Que vont-ils trouver en suivant la carte de Bob ? A découvrir en lisant cette BD que j’ai bien aimée et qui m’a permis de me replonger dans l’univers de « Stranger things ». Les dessins sont magnifiques, très proches de la série. J’ai trouvé néanmoins un peu dommage que l’histoire et donc la BD soit un peu courte et pas assez approfondie à mon goût. De même un peu triste de ne pas avoir retrouvé tous les personnages de la série (entre autres, les deux filles Elfe et Max). Petits bémols à côté du plaisir de retrouver Will et ses copains. Une BD qui rend hommage à Bob Newby, le petit ami de la maman de Will.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Superman Action Comics, tome 2

Un second volume réussi issu d’une série simple et juste.
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Incredible Hercules: Assault on New Olympus

Ce tome fait suite à The Mighty Thorcules et il comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au coeur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome consacré à Hercules (à commencer par Against the World), pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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Secret Invasion : The Incredible Hercules

Ce tome comprend les épisodes 116 à 120 de la série "Incredible Hercules" et il fait suite à The Incredible Hercules: Against the World. On retrouve les mêmes scénaristes : Fred Van Lente et Greg Pak.



Comme son titre l'indique, l'histoire se déroule en pleine invasion de la terre par les skrulls (confère Secret Invasion) et Athena a choisi Hercules pour emmener un escadron divin (god squad) lutter contre les déités des skrulls. L'escadron est composé de Snowbird (Narya, ex-membre d'Alpha Flight), d'Ajak (un Eternal ayant récemment recouvré la mémoire dans Eternals), Mikaboshi (un dieu du panthéon japonais qui a mortellement blessé Zeus), Atum (celui qui doit tuer les dieux à la fin de la fin des temps), Amadeus Cho et son chiot prénommé Kirby (comme le Kerberos de la mythologie). À eux 6, ils vont pénétrer dans le royaume céleste des dieux des skrulls et les combattre.



L'histoire est facile à lire et rapidement menée ; il n'y a pas de temps mort et l'action mène le récit. Comme dans le tome précédent, Pak et Van Lente prennent soin d'inclure des scènes du passé mythologique d'Hercules, ce qui permet au lecteur de ne pas oublier qu'il s'agit d'un demi-dieu, et non pas du premier costaud venu. Cette intrigue est solidement ancrée dans l'univers Marvel puisqu'au delà de Secret Invasion, Hercules se trouve confronté aux Eternals et à Nightmare (ennemi récurrent de Doctor Strange). Le personnage d'Hercules est toujours aussi bien décrit : un homme doté d'une force surhumaine ayant gardé des aspirations très simples (boire, se battre et compter fleurette).



Les dessins de Rafa Sandoval sont clairs et dynamiques. Il ajoute une légère touche cartoon à ses personnages ce qui correspond très bien à l'état d'esprit de ce comics très bon enfant. Il réussit à rendre crédibles les différentes phases de l'histoire, que ce soit sur terre, dans les temps mythologiques, dans le domaine de Nightmare, ou dans la résidence des dieux des skrulls.



Au final ce tome constitue une lecture agréable et distrayante, mais elle manque d'un petit quelque chose pour mériter une quatrième étoile. Van Lente et Pak ont réussi à assimiler l'invasion skrull dans leur histoire, mais déjà il semble que certains ressorts dramatiques se répètent par rapport au tome précédent. Combien de fois Hercules peut-il prendre conscience de ses limites et de son intelligence peu développée ? Combien de fois Amadeus Cho peut-il nous faire croire qu'il est capable de survivre dans un environnement mortel pour des dieux ? Espérons que le retour à des histoires plus centrées sur Hercules dans Incredible Hercules: Love and War permettra aux 2 scénaristes de faire évoluer leurs personnages et de renouveler la dynamique de cette série.
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Mech Academy, tome 1

Comics en trois tomes, Mech Academy peut facilement rappeler le manga par son dessin noir et blanc et par son style de narration très shonen.



Dans un monde ou des méchas arrivent sur Terre au nombre de 3 tous les 4 ans pour se lier à des humains, une académie entrainant des jeunes dont seuls les meilleurs pourront obtenir leur mécha voit le jour.

Les examens sont terminés, les trois cadets pouvant prétendre à se lier à un mécha ont été sélectionnés, les méchas arrivent, mais ils ne sont que deux...

Un méchas défectueux c'est crashé avant de rejoindre le lieu prévu et va finir par se lier à un jeune qui était employé comme homme de ménage.



Un scénario assez simple mais qui fonctionne bien.

Les personnages sont bien qu'un peux caricaturisés sont sympathiques et l'on passe un bon moment de lecture.
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The Incredible Hulk : Planète Hulk, tome 1

« Planète Hulk » est un long arc centré sur l’exil forcé de Hulk. L’histoire s’étend des numéros 92 à 105 de la série « The Incredible Hulk » (2000), auxquels s’ajoutent le « Giant Size Hulk » et le numéro 15 « d’Amazing Fantasy ». L’ensemble publié entre 2006 et 2007.



Tout commence par le choix des Illuminati d’écarter Hulk vers une planète isolée, loin de la Terre. Comme toute mauvaise décision, ça finit mal. Hulk atterrit sur Sakaar, une planète à mi-chemin entre la fantasy et le péplum où la caste dirigeante réduit les peuples et tout nouvel arrivant à l’esclavage. Forcer de combattre dans des arènes, c’est la loi du sang qui prime.



Hulk est un personnage souvent ramener à sa rage destructrice. Base de sa transformation de Banner vers Hulk, ce dernier peut vite devenir incontrôlable mais à son petit cœur. Trahi par ses « amis », ce nouveau monde digne de « Gladiator » devient un défouloir inespéré pour libérer toute cette rage accumulée. Et plutôt que d’en avoir peur, les habitants voient en Hulk le sauveur tant attendu.



Beaucoup d’épreuves et de combats dans ce long run où l’on découvre un Hulk profondément blessé. Un mal pour un bien, celui-ci trouve de nouveaux compagnons, tout aussi « monstrueux » que lui et une motivation. Il a beau faire celui qui s’en fout, son petit cœur meurtri bat toujours. Et alors que tout semble s’achever en une apothéose de victoires et d’apaisement, les dernières pages offrent un spectacle déchirant. La première fois que des planches tirées de Hulk m’émeuvent.
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Mech Academy, tome 1

La Mech Academy est une école militaire d'élite qui forme chaque année 4 cadets qui deviendront pilotes de robots géants. Ces robots débarquent de l'espace chaque année pour défendre les humains contre les Shargs, des extra-terrestres qui ressemblent à des crabes gigantesques et très très méchants. (bon, oui, il faut faire fi des incohérences ^^)

J'ai été agréablement surprise par cette BD jeunesse qui a le format et le style des comics, mais avec une pointe de manga en plus. L'histoire se déroule aux Etats-Unis dans les années 60 semble-t-il, ce qui lui donne un petit côté rétro dans les dessins. Les robots rappellent très fortement Le géant de fer tandis que les enfants et notamment Stanford, le personnage principal sont plus nettement inspirés des héros de mangas. On pense bien sûr aux Zords des Power rangers, et il y a sans doute de nombreuses autres références que je ne connais et donc ne re-connais pas.

Le tout donne une BD sympathique, un scénario rapide, de l'action presque à chaque page, on ne s'ennuie pas.

Les personnages sont des archétypes, ce qui permet de les appréhender rapidement : le jeune héros Stanford est un cœur pur, le fils d'une simple femme de ménage qui n'aurait jamais dû devenir cadet de cette école prestigieuse, mais qui est véritablement choisi par son robot, au grand dam du commandant. La pire ennemie de Stanford n'est peut-être pas un extra-terrestre mais plutôt la propre fille du commandant, ambitieuse et mise sous pression par son père, qui lui fait les pires vacheries lors des entraînements. Les militaires sont raides et bornés, les élèves sont courageux et dévoués, les choses arrivent comme elles doivent arriver et on se retrouve dans le confort d'un bon vieux feuilleton comme dans notre enfance :)
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Red skull

Avant de devenir le super méchant Red Skull, Johann Schmidt n'était qu'un orphelin se battant pour sa vie. Il a grandi dans une période difficile - le IIIe Reich - et a rencontré beaucoup d'adultes qui ne valaient pas grand chose humainement parlant.



Dans ce premier tome, Greg Pak montre ce qu'a pu être l'enfance dans un monde se construisant sur la haine. La violence est omniprésente. Le jeune Johann est déchiré entre des émotions contradictoires, entre la compassion et la rage. Il a un côté sanguinaire de bête traquée, de survivant. Et surtout, il ne supporte pas la faiblesse.

Tous ces aspects sont très bien représentés dans les illustrations de Mirko Colak. Il a un style très réaliste et les décors en pleine page sont impressionnants. On sent une vraie puissance dans ses dessins.



Ça va peut-être un peu vite dans l'histoire mais c'est tout de même prenant.







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Assaut sur le nouvel Olympe

Ce tome comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au cœur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome (en VO) consacré à Hercules, pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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