Citation de suebreak
La liste de mes envies – Grégoire Delacourt
« Il n’y a que dans les livres que l’on peut changer de vie. Que l’on peut tout effacer d’un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d’une phrase, se retrouver soudain au bout du monde. »
« Je comprends aujourd’hui que je fus riche de sa confiance : ce qui est la plus grande richesse. »
« Oui, je pense que tout ce qui vient du passé n’est pas dépassé »
« Faire soi-même possède quelque chose de très beau ; prendre le temps, c’est important. Oui, je pense que tout va trop vite. On parle trop vite. On réfléchit trop vite, quand on réfléchit ! On envoie des mails, des textos sans se relire, on perd l’élégance de l’orthographe, la politesse, le sens des choses. »
« Non, non, je ne suis pas contre le progrès, j’ai juste peur qu’il isole les gens. »
« Être riche, c’est voir tout ce qui est laid puisqu’on a l’arrogance de penser qu’on peut changer les choses. Qu’il suffit de payer pour ça. »
« J’avais scarifié mon corps assassin; la pointe du couteau à viande avait dessiné des cris sur mes avant-bras ; j’avais barbouillé mon visage de mon sang coupable. J’étais devenue folle. »
« Et dans l’ivresse, ce sont toujours les craintes ou les espoirs qui refont surface. »
« Parce nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur, ces petits riens qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivants. »
« On passe une vie à remplir une maison; et quand elle est pleine, on casse les choses pour pouvoir les remplacer, pour avoir quelque chose à faire le lendemain. On va même jusqu’à casser son couple pour se projeter dans une autre histoire, un autre futur, une autre maison. Une autre vie à remplir. »
« Je possédais ce que l’argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire. Le bonheur. »
« Les images jolies refont toujours surface quand on voudrait les noyer. »
MOTS DE L’AUTEUR :
« J’aime penser qu’un livre peut changer des morceaux de vie, des bouts de phrases, faire prendre des chemins de hasard. »
« Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède. »
« Aimer, c’est surtout comprendre. »
« Il n’y a que dans les livres que l’on peut changer de vie. Que l’on peut tout effacer d’un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d’une phrase, se retrouver soudain au bout du monde. »
« Je comprends aujourd’hui que je fus riche de sa confiance : ce qui est la plus grande richesse. »
« Oui, je pense que tout ce qui vient du passé n’est pas dépassé »
« Faire soi-même possède quelque chose de très beau ; prendre le temps, c’est important. Oui, je pense que tout va trop vite. On parle trop vite. On réfléchit trop vite, quand on réfléchit ! On envoie des mails, des textos sans se relire, on perd l’élégance de l’orthographe, la politesse, le sens des choses. »
« Non, non, je ne suis pas contre le progrès, j’ai juste peur qu’il isole les gens. »
« Être riche, c’est voir tout ce qui est laid puisqu’on a l’arrogance de penser qu’on peut changer les choses. Qu’il suffit de payer pour ça. »
« J’avais scarifié mon corps assassin; la pointe du couteau à viande avait dessiné des cris sur mes avant-bras ; j’avais barbouillé mon visage de mon sang coupable. J’étais devenue folle. »
« Et dans l’ivresse, ce sont toujours les craintes ou les espoirs qui refont surface. »
« Parce nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur, ces petits riens qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivants. »
« On passe une vie à remplir une maison; et quand elle est pleine, on casse les choses pour pouvoir les remplacer, pour avoir quelque chose à faire le lendemain. On va même jusqu’à casser son couple pour se projeter dans une autre histoire, un autre futur, une autre maison. Une autre vie à remplir. »
« Je possédais ce que l’argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire. Le bonheur. »
« Les images jolies refont toujours surface quand on voudrait les noyer. »
MOTS DE L’AUTEUR :
« J’aime penser qu’un livre peut changer des morceaux de vie, des bouts de phrases, faire prendre des chemins de hasard. »
« Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède. »
« Aimer, c’est surtout comprendre. »
