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3.68/5 (sur 130 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Mexico , 1973
Biographie :

Guadalupe Nettel est une écrivaine née à Mexico en 1973. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires dont le prix Herralde et le prix Anna-Seghers. Ses livres sont traduits en plusieurs langues.
Guadalupe Nettel a passé son enfance entre le Mexique et la France, où elle a obtenu le titre de Docteur en Sciences du Langage à l'École des hautes études en sciences sociales.
Son premier roman, El Huésped (Anagrama, 2006), a été publié simultanément en français par les éditions Actes Sud sous le titre L'Hôte.

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Boulder, la narratrice éponyme du roman d'Eva Baltasar, est cuisinière sur un cargo lorsqu'elle tombe amoureuse de Samsa ; attachée à son indépendance, elle décide néanmoins de s'installer avec elle en Islande. Leur amour est intense et sensuel, mais lorsque Samsa lui impose l'arrivée d'un enfant, leur couple se fissure ; tandis que le désir emporte la narratrice vers d'autres rives, elle réussit pourtant à nouer un lien singulier avec l'enfant biologique de Samsa. S'il est aussi question de maternité dans L'Oiseau rare, le désir ou le non désir d'enfant des héroïnes du roman de Guadalupe Nettel éprouve leur destin de femmes. La romancière y dépeint les multiples façons d'être mère et les mille façons d'aimer quand il faut faire face aux drames inattendus de la vie. Les deux autrices sondent avec poésie et justesse l'intimité de femmes ballottées par de puissants vents contraires. Eva Baltasar est une écrivaine et poétesse catalane. Elle a fait paraître dix recueils de poèmes et trois romans. Ses deux premiers romans, Permafrost et Boulder, sont parus en français aux éditions Verdier (trad. Annie Bats, 2020 et 2022). Guadalupe Nettel, née au Mexique, a partagé sa vie entre Mexico, Barcelone et Paris. Elle a écrit des recueils de nouvelles et quatre romans, dont le Corps où je suis née (trad. Delphine Valentin, Actes Sud, 2014), et Après l'hiver (trad. François Martin, Buchet-Chastel, 2016). Retrouvez notre dossier "Effractions 2023" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-2023/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
On a tendance à croire que les liens qui nous attachent aux autres, en particulier l’affection, sont éternels et inamovibles. Pourtant, les gens changent beaucoup au gré des lieux et des circonstances.
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"Êtres imparfaits dans un monde imparfait, nous sommes destinés à ne jamais connaître que des miettes de bonheur ;"
"Quelle alternative avons - nous ?"
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Certaines personnes préfèrent vivre dans l'ignorance afin que l'émerveillement dure le plus longtemps possible.
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Et si notre existence était une sorte de moule, tel celui du sculpteur, ou du forgeron ? me suis-je demandé. Si chaque expérience que nous faisons pendant que nous sommes en vie, chaque émotion, chaque idée était à l’image d’un disque qu’on enregistre une seule fois et qu’on écoute ensuite passivement, en boucle, sans rien pouvoir y changer, perdrions-nous notre temps comme nous le faisons, à nous tourmenter avec des idées et des pensées douloureuses pour qu’elles se répètent à l’infini ?......Mais dans le cas contraire, en supposant que nous soyons informés du caractère limité de notre durée de vie et que nous puissions choisir comment passer l’éternité, que voudrions-nous faire, penser ou dire ? Quel serait notre jugement dernier ? Je n’ai pas trouvé de réponse.
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Une nuit, je me réveillai en sursaut après un cauchemar dont je ne pus me souvenir. La lune presque pleine pénétrait à travers le shôji, baignant la chambre d ‘une lumière bleutée. Le corps de Midori était presque entièrement allongé sur le mien, respirant sereinement dans un sommeil profond. Ses jambes et ses bras en laçaient les miens, imitant les branches d’un lierre ou d’un chèvrefeuille. C’est ainsi que je le découvris : ma femme était une plante grimpante, souple et brillante. « C’est pour cela qu’elle aime tant la pluie, pensai-je, alors que, moi, je ne la supporte pas.
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J’avoue cependant que, souvent, tandis que je déambule dans les rues ou dans les couloirs de quelque édifice, l’envie me saisit soudain de faire une photo, pas de paysages ou de ponts comme le fit naguère mon père, mais de paupières insolites que de temps en temps je repère dans la foule. Cette partie du corps, que j’ai vue toute mon enfance, et sans jamais ressentir le moindre dégoût, a fini par me fasciner. Exhibée et cachée par intermittence, elle oblige à rester en état d’alerte si l’on veut découvrir quoi que ce soit qui en vaille vraiment la peine. Le photographe doit éviter de cligner des yeux en même temps que le sujet étudié pour capturer le moment où l’œil se ferme comme une huître joueuse. J’en suis venu à penser que cela nécessite une intuition particulière, proche de celle d’un chasseur d’insectes, et je crois qu’il y a peu de différence entre un battement d’ailes et un battement de cils.
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Le XXe, (Paris)lui, est bien plus populaire et pauvre.....Tout près, il y avait une boucherie casher et,juste au coin, son équivalent halal. À cette heure, le quartier était si paisible, si familial, qu’on aurait eu bien du mal à imaginer les parents des personnes qui fréquentaient ces lieux se livrer une guerre impitoyable à quelques milliers de kilomètres de là.
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Les deux pigeons étaient revenus. Posés sur le nid, ils roucoulaient plus fort que d’habitude, me semblait-il. Regrettaient-ils la présence de l’autre œuf ? Vivaient-ils sa disparition comme une perte douloureuse ou était-ce une chose à laquelle les pigeons et les autres animaux étaient préparés, quand nous autres êtres humains ne pouvions tout simplement pas le tolérer ?
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Selon tes propres ancêtres, la seule manière d'en finir avec un démon ou avec une émotion infamante, c'est de la regarder en face. Voilà pourquoi j'ai acheté cet animal, voilà pourquoi j'ai décidé de le séparer de sa partenaire, pour observer sa douleur comme le reflet de la mienne.

(dans la nouvelle "Le serpent de Pékin")
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On dit que le martèlement d’une goutte d’eau tombant sans interruption sur le sol d’une cellule de prison brise en quelques jours les nerfs d’un détenu. Je vous assure, docteur, vivre aux cotés de quelqu’un qui fait craquer ses doigts à tout instant, c’est plus ou moins la même chose.
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