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3.81/5 (sur 69 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1954
Biographie :

Après des études de lettres modernes, Guilhem Lesaffre devient enseignant durant près de quarante années, conseiller pédagogique et professeur formateur.

Il pratique l’ornithologie de terrain depuis 1971, en France, ainsi qu’en Europe, Afrique, Amérique du Nord, avec le souci pédagogique constant de faire connaître les oiseaux pour favoriser leur protection.

Engagé dans la vie associative depuis 1975, il milite activement pour la protection des oiseaux et des milieux qui les accueillent.

Auteur ou traducteur-adaptateur de nombreux ouvrages naturalistes ou ornithologiques (guides, essais, ouvrages de vulgarisation scientifique, etc., traduits en plusieurs langues), dont certains sont considérés comme des références en la matière, il a reçu plusieurs prix, dont le Grand Prix du Jury décerné lors du Festival du livre de nature 22.

Président de 2008 à 2015 du Centre Ornithologique Île-de-France (CORIF), vice-président de l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité (Natureparif) de 2013 à 2017 et administrateur de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) depuis 2016, il a reçu la Légion d’honneur en 2017, au titre de son engagement pour la protection de l’environnement.

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Guilhem Lesaffre, président du CORIF


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
218. COMMENT FONT LES LIMICOLES POUR SE NOURRIR LE BEC DANS LA VASE ?
Il est légitime de se demander comment une barge, un courlis ou une bécassine, limicoles dotés de très longs becs, parviennent à trouver leur nourriture profondément enfoncée dans la vase et à s'en emparer, alors qu'ils ne la voient pas et que leurs mandibules, étroitement engainées dans la matière molle, ne sauraient s'ouvrir et se refermer commodément. Deux secrets combinés expliquent cette prouesse. Le premier concerne le bec. Loin d'être uniquement un appendice corné mort, c'est au contraire un instrument vivant, terminé par une profusion de terminaisons nerveuses ultrasensibles qui permettent une détection tactile des proies. L'autre secret tient à la conformation particulière du bec, et plus précisément de la mandibule supérieure. Celle-ci est en effet dotée d'une lame osseuse interne dont l'extrémité antérieure est soudée à mi-hauteur de la mandibule, tandis que ses extrémités postérieures peuvent s'abaisser sous l'action de muscles maxillaires. Lorsque cette " tirette " est actionnée, la moitié antérieure de la mandibule n'a d'autre possibilité que de pivoter en provoquant l'ouverture partielle du bec dans sa partie antérieure : la proie, de faible diamètre — un ver —, est saisie lorsque cette partie reprend sa place. Cela fait en somme un peu penser au travail d'une pince à cornichons...
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139. LES OISEAUX TRANSPIRENT-ILS ?
Non, les oiseaux ne transpirent pas. Ce serait en effet bien incompatible avec la bonne tenue du plumage. D'ailleurs, la peau des oiseaux ne comporte aucune glande, à l'exception de celle située au bas du dos, à la racine de la queue : la glande uropygienne.
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LA CIGOGNE.

Le rôle de premier plan de la cigogne est, comme chacun le sait, tant la légende s'est répandue hors des limites de l'Alsace, d'amener les bébés à destination, au sein des familles qui les attendent. La future maman, une fois qu'elle a "passé la commande", doit disposer sur le rebord de la fenêtre quelques morceaux de sucre et autres friandises afin d'indiquer sa destination à la cigogne.
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L'OIE
C'est encore à son sujet que Buffon écrit joliment : "L'oie fournit cette plume délicate sur laquelle la mollesse se plait à reposer et cette autre plume, instrument de nos pensées, avec laquelle nous écrivons son éloge."
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La découverte des oiseaux à travers le monde est une source de grandes satisfactions. J'ai eu la chance de m'émerveiller devant des frégates et des perroquets aux Antilles, de m'extasier en voyant des touracos et des calaos en Afrique, d'être séduit par des colibris ou des pygargues en Amérique. Malgré cela, l'observation des oiseaux de mon jardin breton reste l'un de mes grands plaisirs ornithologiques.
En dépit des années, je ne me lasse pas de voir vivre rougegorges, accenteurs ou merles pourtant si communs.

Avant-propos (extrait)
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Lorsque vous serez familiarisé avec les chants d'oiseaux, notamment avec les vocalises de ceux qui fréquentent votre jardin ou que vous pouvez entendre depuis ce lieu, vous pourrez vous amuser à noter le début des chants (ou des manifestations vocales), par exemple tous les quinze jours. Attention, cette activité est incompatible avec la grasse matinée !
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[Rougegorge familier]
Aspects comportementaux :
Souvent très peu farouche le rougegorge familier est connu pour venir jusqu'au pied du jardinier au travail ; il marque son inquiétude par des "courbettes" nerveuses et répétées. Son assiduité aux mangeoires est variable selon les individus et son chant inventif est nerveux et sonore.
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D'avril-mai à septembre-octobre, l'hirondelle de fenêtre fréquente les villes où elle niche. Le reste de l'année, elle vit en Afrique, au sud du Sahara !
...
Elle pousse sans arrêt ses cris de contact roulés et secs, "drrrr... drr-drr..."
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Pigeon colombin
Columba oenas
32 cm

Comment le reconnaître ? Le colombin passe souvent inaperçu parmi les pigeons bisets semi-domestiques et ne s'approche pas de l'homme comme eux. Il s'en distingue par une corpulence inférieure, un plumage uniformément gris bleuté et un iris noir et non rouge.
Ce dernier caractère lui confère une physionomie bien particulière. Pour l'essentiel, le comportement du colombin ne diffère pas de celui du pigeon des villes, si ce n'est qu'en milieu urbain, il vient peu volontiers à terre.
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Tout dans le muguet est fortement toxique, y compris l'eau dans laquelle séjourne un bouquet...
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