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Critiques de Guillaume Bianco (450)
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Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Article huffingtonpost.fr du 07/05/2015:( Véridique)

Découverte d'un nouveau microbe, "Lokiarchoeata" qui lève le voile sur l'origine de la Vie, sur notre planète.





C'est Rebecca, une petite fille de 6 ans, souvent malade, qui l'a attrapé, un jour de pluie... Vous n'avez jamais eu de Doudou, à qui parler ou d'ami imaginaire?

C'est un Super microbe !

Et il s'appelle Ernest, pour la petite.





Rebecca est toute mignonne et toute menue, à cause de ses faibles défenses immunitaires.

Ses médicaments ressemblent à des bonbons, mais- Pouah- sont pas bons! Alors, elle y met du ketchup.

-Rebecca, range ça !

-Avaler des médicaments sans ketchup, ni mayonnaise ? Mais, c'est impensable !





Rebecca a attrapé Ernest, un jour de pluie...

Maman crie sur Papa:

-Tu n'es qu'un inconscient, incapable de la surveiller!



Papa et maman se sont encore disputés et ça rend triste la petite fille.

-Ils se disputent souvent? Demande Ernest.

-Tout l'temps...





- Ce microbe est très rare et d'une robustesse hors du commun. Dit le docteur Fakbert.

-Malin, robuste, le plus ancien des virus. Génial !

Tu m'avais caché ça !

- La modestie est une de mes nombreuses qualités. Répond Ernest, qui peut se multiplier, et... exaucer tous vos voeux.

-Et réconcilier une maman et un papa? Fait Rebecca.

Alors, Ernest disparaît...

-Apparemment, c'est pas dans tes cordes! Hurle-t-elle.





Alors, Rebecca écrit à son papa: Mon chéri, mon chéri d'amour adoré que j'adore.

J'aimerais que tu reviennes à la maison. Tu me manques beaucoup, beaucoup, à l'infini... Reviens vite...

Je t'aime...Signé, Maman.





Découvrez ce que Rebecca, aidé par Ernest, va inventer pour que ses parents se fassent des bisous!

Emails, mensonges et... Grenouilles. J'y crôa pas!

Elle est mignonne, Rebecca!

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L'Encyclopédie curieuse et bizarre par Billy ..

Je ne connaissais pas du tout la série « Billy Brouillard » mais c'est après la lecture de ce tome-ci que je me suis aperçue que l'auteur Guillaume Blanco en avait déjà écrit quelques uns avant celui-ci. Les histoires de Billy Brouillard rappellent un peu l'univers de Tim Burton.

Billy Brouillard, gamin en culotte courte, nous entraîne dans son univers pour le moins rétro et aventureux baigné d'un humour parfois noir, parfois enfantin, mais aussi parfois potache, il faut bien l'avouer.



Dans cet album, le facétieux Billy Brouillard nous parle de son animal favori : le chat. Cet  « animal magique, envoûtant, troublant et mystérieux, vénéré par les anciens depuis la nuit des temps »

Au fil des pages, Billy Brouillard nous dresse un portrait amusant et qui frôle parfois la caricature du « Cattus Felinis Griffum ». Il n'hésite pas à comparer le chat à son compagnon de longue date : l'humain. Évidemment, la comparaison est peu flatteuse pour l'humain, vous vous doutez bien ; avec son nez souvent bouché, sa peau rose de porcelet, ses jambes frêles et ses ongles incarnés, l'humain a peu de chance de s'en sortir face au chat à l'ouïe et à l'odorat super développés, au pelage thermoprotecteur et aux griffes rétractiles.

L'encyclopédie de Billy Brouillard répond à bien des questions sur ces boules de poils magiques. Réponses qui ne sont pas toujours d'une précision scientifique à toute épreuve, qui sont parfois farfelues ou tout simplement évidentes. Jugez plutôt :



« D'où peut bien provenir cet étrange bruit continu semblable à celui d'un gros tracteur ? Pourquoi ronronnent-ils ?

Ben...simplement pour nous dire qu'ils sont contents. »



Eh oui..fallait y penser !!



Dans son encyclopédie, Billy Brouillard ne se contente pas de nous brosser le portrait du chat mais il donne aussi des petites astuces pour mieux comprendre le comportement de notre petit animal de compagnie et nous offre un catalogue complet des attitudes de notre compère. Et là, c'est plutôt drôle car on s'amuse évidemment à reconnaître les différents chats que l'on a connus.

Billy Brouillard nous raconte aussi sa vie de super-héros avec Tarzan, son chat. Une histoire à la fois burlesque et terrifiante...



J'ai plutôt passé un bon moment avec Billy et son chat Tarzan. C'est un album chouette, très peu coloré, au graphisme tout en finesse, sur fond de papier jauni, qui rappelle les vieux journaux qu'on trouvait dans le grenier de nos grands-mères. C'est un album bourré d'humour, pas forcément hilarant, je vous l'accorde, mais mes filles l'ont trouvé « rigolo ».

Un album qui ne se prend pas au sérieux et qui nous replonge dans le monde onirique de l'enfance, à la fois étrange et imaginatif !



Un grand merci à Babelio et aux éditions Soleil pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique spéciale BD.

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Zizi chauve-souris, tome 1 : Cheveux rester

J’aime beaucoup les chauves-souris. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une tendresse particulière pour ce petit animal trop souvent mal-aimé. C’est cette affection pour les chauves-souris qui m’a incitée à emprunter cette B.D. Bonne pioche, le 1er tome de « Zizi chauve-souris» m’a permis de rencontrer une chouette héroïne et de passer un bon moment.



Ce n’est qu’après avoir commencé ma lecture que j’ai vu que le scénario était signé Lewis Trondheim, l’autocollant de la bibli cachait son nom sur la couverture). Il offre ici un bien bel hommage aux strips américains qui n’est pas sans rappeler Calvin et Hobbes mais Trondeheim y met sa touche personnelle avec son humour décalé. Les strips ont une chute à chaque fois mais forment tout de même une continuité. L’histoire fil rouge est d’ailleurs assez intéressante et évoque de façon inattendue l’envie de grandir. Le personnage de Suzie est très réussi. A la fois crédible et fantasque, espiègle et mignonne, Suzie est vraiment attachante. Quant à la chauve-souris, j’ai carrément craqué. Elle est adorable et très amusante. Leur duo fonctionne très bien.

Le dessin de Bianco est très chouette. Ce crayonné assez simple tout en étant très expressif apporte du dynamisme et sert bien le récit.



C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur cette B.D et ce fut une très bonne surprise pour moi et aussi pour mon fils que ce duo surprenant a beaucoup amusé. « Zizi, chauve-souris » a de quoi séduire petits et grands.

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Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Rebecca est une petite fille à la santé fragile. Pourtant, bien qu’elle soit un peu petite pour son âge et que ses défenses immunitaires se montrent un peu défaillantes, elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, le Docteur Fakbert, qui vient régulièrement à la maison en fera d’ailleurs les frais plus souvent qu’à son tour. Elle déborde d’énergie et a un sacré tempérament. Son sens inné de la répartie est savoureux et sa spontanéité totalement réjouissante.



Ernest, lui, est un étonnant petit microbe qui peut prendre toutes sortes de formes et d’apparences. Avec Rebecca, ils vont faire les quatre cents coups, comme le font tous les supers copains et ce pour notre plus grand plaisir.



Très divertissante et abordant des thèmes tels que la maladie, les microbes ou encore la séparation des parents de manière extrêmement ludique et amusante, cette bande dessinée est une vraie réussite qui ravira petits et grands. Ajoutez à cela des couleurs acidulées, des dessins pétillants, des planches pleines de modernité et vous obtenez un album absolument épatant.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Le détective du bizarre, tome 2 : Billy Broui..

Cela fait un moment que j'ai commencé à suivre Billy Brouillard dans ses aventures et, s'il y a des histoires que j'ai moins appréciées, j'ai toujours trouvé sur c'était une série de bonne qualité !



Dans le second tome de cette nouvelle saga, nous retrouvons Billy qui est bien embêté après avoir entendu ses parents se disputer à son sujet. En plus, sa sœur est enlevée par un monstre... Notre détective du bizarre part alors à sa recherche, accompagné de son amie !



J'ai beaucoup aimé cette enquête, où Billy part sauver sa sœur, alors même qu'il passe son temps à pester contre elle. Nous découvrons de nouvelles créatures mystérieuses, plus ou moins dangereuses, que nos protagonistes vont devoir affronter... Et, comme dans le premier tome, nous devons nous munir de la loupe fournie avec le livre pour observer certains détails. Si j'aime beaucoup l'idée de fouiller dans la bande dessinée, loupe à la main, pour découvrir certaines choses, j'ai trouvé - une fois encore - qu'elles étaient un peu trop visibles.



C'était une chouette aventure et j'ai apprécié suivre Billy et son amie à la recherche de la petite sœur du héros ! C'était amusant de parcourir le livre avec la loupe, même si cela s'est révélé un peu trop facile... Aussi, il y a, cette fois encore, des informations sur les créatures que nous rencontrons au travers du récit, ce qui permet de mieux s'y plonger et de comprendre l'univers de Billy Brouillard !
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Le Détective du Bizarre, tome 1 : Billy Broui..

Après avoir lu la trilogie Billy Brouillard, j'ai eu envie de poursuivre avec cette nouvelle série parallèle, où nous retrouvons les mêmes protagonistes.



Cette fois, les thématiques abordées sont plus matures, puisque les parents de Billy et de sa petite soeur sont sur le point de divorcer. Secoué par ses disputes, Billy n'hésite pourtant pas à sortir un soir d'Halloween, jusqu'à ce qu'il tombe sur une jeune fille qui se révèle être une sorcière... ce qui va l'entraîner dans des aventures rocambolesques.



En effet, nous retrouvons les créatures mystiques qui gravitent autour du petit garçon, ce qui amène à des situations parfois inquiétantes, et d'autres fois très drôles. De plus, le journal de nuit réalisé par Guillaume Bianco est vraiment très amusant, donnant en plus l'impression de lire un vrai journal.



Ce tome est totalement indépendant des autres, même si je vous conseille de découvrir la saga Billy Brouillard également. Cette fois, nous devons nous munir de la loupe rouge (fournie avec le livre) afin d'observer les créatures. Si c'était amusant, ce n'était pas très utile puisque nous pouvions bien voir les dessins en question sans avoir besoin de la loupe.



Une aventure riche en rebondissements et amusante, qui va m'inciter à découvrir les hors série de Guillaume Bianco.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Billy Brouillard, tome 3 : Le chant des sirènes

C'est un album qui reste sympathique, mais après les deux premiers opus, il est tout de même décevant. On sent, et c'est dommage, que Guillaume Bianco commence à tourner en rond.



Certes, Billy Brouillard a changé de décor et a remis ses lunettes, délaissant ainsi son don de trouble-vue, après qu'il ait accepté que Tarzan, son chat, ne reviendrait pas à la vie. Il est fermement persuadé que son don est perdu à jamais. Parti en vacances chez sa grand-mère avec Jeanne, il reste le petit garçon vivant à contre-courant que nous connaissions : la mer, les vacances, le soleil, c'est nul !



Malheureusement pour nous, il va rencontrer Prune, une fille un peu bizarre, elle aussi (elle prétend être une sirène). Et Billy devient un peu niais, se met à adorer patauger dans l'eau au soleil.Si son côté asocial le rendait drôle, il a tendance en sus à devenir un peu antipathique, ne s'intéressant qu'à Prune et délaissant Léa la fantôme, même une fois rentré chez lui, et se comportant de façon absolument infecte avec une fille poulpe venue l'aider dans une quête qu'il s'est assignée.



D'ailleurs, la diversité et la créativité des albums auxquelles nous étions habitués s'atténue pas mal. Si le début s'annonce bien, assez vite les extraits des journaux deviennent monotones, et si les comptines et poèmes gardent une place, l'essentiel va être consacré à la plongée de Billy dans les profondeurs, afin de sauver Prune, tombée malade, et certaine que seul Billy peut la sauver en allant dans le royaume des abysses. Ça manque de rythme, d'aventures originales, et Billy se comporte comme un vrai petit adulte ségrégationniste, trouvant tous ceux qui ne lui ressemblent pas (ou qui ne ressemblent pas à Prune) moches, puants, etc. Et ça, ça colle très mal avec l'image de Billy qu'on avait auparavant...



Ce qui est curieux, c'est que l'accent est tout de même mis sur la faculté d'imagination, la fantaisie qu'il faut cultiver dès l'enfance : c'est bien Prune qui va inciter Billy à retrouver son don de trouble-vue. Mais bon, l'histoire d'amour de Billy m'a un peu soûlée (ça peut venir de moi, tous les défauts des livres que je lis en ce moment, je les impute à des histoires d'amour que je trouve gnangnan), et il m'a manqué le véritable univers de Billy : celui de la nuit, des fantômes, des trucs bizarres qui font peur mais qui sont tellement fascinants.



Non pas que cet album-ci soit désagréable à lire, mais finir la trilogie sur cette note moins fantasque et plus terre-à-terre, c'est dommage.
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Billy Brouillard : Les Comptines malfaisant..

On avait forcément plaisir à retrouver l'univers de Billy Brouillard. Cela dit, Les comptines malfaisantes (paru entre le second et le troisième albums de la série), dont ce n'est que le premier opus, c'est avant tout un joli objet qui viendra agrémenter votre bibliothèque. Et il s'agit entièrement de livres illustrés, l'aspect composite propre aux tomes 1, 2 et 3 ayant disparu (ce qui n'est pas un problème en soi à mes yeux).





Du coup, on retrouve, ici davantage que dans les trois albums BD, l'esprit des poèmes de Tim Burton - en plus long. Quatre histoires en trois albums de moyen format, qui reprennent l'univers macabre de Billy Brouillard sur différents modes : "Si t'es sadique avec les insectes, il t'en coûtera" (malheureusement, les lecteurs de Billy Brouillard ne sont pas assez jeunes pour qu'un quelconque aspect pédagogique puisse fonctionner) : ça, c'est pour l'histoire de L'hôtel funeste. "Voici le sort des enfants obstinés" ainsi que "N'adoptez jamais une mignonne créature d'origine inconnue" (les personnages des films Alien auraient carrément eu besoin de l'avoir sous la main), c'est pour pour Imhotep, le style des contes avec leurs litanies pour La petite princesse qui faisait du mal aux gens, et enfin une forme de poème pour La complainte de la fille de l'eau.





C'est vite lu, sympathique mais sans plus, et vaut sans doute davantage pour les dessins (qui complètent très bien les textes, et ne se contentent pas de les illustrer à la lettre) et l'ambiance que pour les histoire elles-mêmes. Car si on a déjà lu La triste fin du petit enfant huître et les trois tomes de Billy Brouillard, on est déjà très habitué à ce type de "comptine malfaisante". le petit plus, ce sont les pages de la Gazette du bizarre à la fin de trois des quatre histoires. Celle sur Imhotep, en particulier, reprend de façon marrante le mythe de la malédiction de Toutankhamon.





Ça me fait un peu mal au coeur de dire ça, mais il me semble que la série Billy Brouillard, pour le coup, n'a pas échappé aux tentacules malfaisantes du merchandising. D'autant que ce charmant coffret de trois albums coûte tout de même 30 euros (moins cinq centimes), ce qui n'est pas spécialement bon marché. À vous de voir si ça vaut donc le coup de vous les procurer, sachant que deux autres coffrets existent !





J'en profite pour signaler que j'étais jusque-là persuadée que ce coffret des Comptines malfaisantes et le tome 3 de Billy Brouillard avaient mis un terme à la série. Que nenni ! C'est juste que les médiathèques de ma ville se sont arrêtées d'acheter les Billy Brouillard avec le tome 3 de la série initiale, et que, très bizarrement, ils ont repris leurs achats avec le tome 1 du Détective du bizarre, oubliant par là cinq autres opus. Sans compter qu'ils ont désherbé il y a une semaine la plupart des albums, n'en laissant plus que dans deux médiathèques sur six, pour faire de la place... mais de la place pour acheter quoi ??? Voilà ce qui me fait un peu peur. Enfin bon, quand on réduit drastiquement le personnel, faut pas s'attendre à ce que ledit personnel ait l'occasion de travailler de façon optimale. Et puis le mot d'ordre serait de faire moins de places pour les livres et les BD et de mettre l'accent sur l'événementiel. À vérifier, mais ça n'augure rien de bon...
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Billy Brouillard, Tome 1 : Le don de troubl..

Billy Brouillard est un garçon un rien morbide, imaginatif, très souvent énervé, et doté du don de trouble vue. Ceci pouvant revêtir deux significations, par ailleurs pas du tout incompatibles. Il est myope comme une taupe tout en refusant de porter ses lunettes, et il voit ce que personne d’autre ne voit : des fantômes, des créatures monstrueuses, tout un monde qui revêt l'apparence de la normalité mais qui recèle mystère, horreur, épouvante.



Dans le monde de Billy, hors les fantômes et autres créatures fantastiques, deux personnes tiennent une place particulière : sa sœur Jeanne, qu'il aime bien mais avec qui il se montre assez désagréable, voire odieux, et son chat Tarzan. Or, Tarzan meurt. C'est le début de la quête de Billy pour percer les mystères de la mort et parvenir à faire ressusciter Tarzan. Le travail de deuil, Billy n'en est pas encore là, et il lutte durant tout l'album de toutes ses forces contre son chagrin et l'injustice de la mort de Tarzan pour le ramener à la vie.



Comme la collection Métamorphose de Soleil, qui décidément me charme à chaque opus, donne dans l'originalité, la série Billy Brouillard ne se présente pas comme un album classique. Certes, ce n'est pas nouveau, et si je vais chercher du côté de grands auteurs de la BD franco-belge, il me suffit de penser à Benoît Peeters et François Schuiten pour trouver l'exemple d'une bande dessinée qui, parfois, n'en est plus vraiment une, et se mêle activement à d'autres formes comme l’album illustré, entre autres. Ici, Guillaume Bianco a choisi de faire alterner des strips avec des poèmes et des comptines illustrées (tous morbides à souhait), des extraits d'une pseudo-encyclopédie intitulée Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie (par Billy Brouillard), de conseils divers et de présentations d'objets, de jeux (de tas de choses, en fait), toujours illustrés, toujours morbides, et toujours farfelus. Tout n'est pas du même acabit, les extraits d’encyclopédie, notamment, pouvant d'avérer un peu longs, et les poèmes un rien répétitifs. Les strips sont en revanche tous réussis, les personnages également, et le tout fonctionne vraiment bien, uni par une esthétique morbide - vous l'aurez compris - dans des tons monochromes (noir et blanc, sépia, ocre).



J'ai hésité un bon moment avant de me lancer dans Billy Brouillard, pour une raison simple : il est impossible, rien qu'en feuilletant les albums, et surtout lorsqu'on connaît la série d'animation Stain Boy et le recueil de poèmes illustrés La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires, de ne pas penser à l'univers de Tim Burton. C'est d’ailleurs devenu un genre assez à la mode depuis un moment, les dessinateurs amateurs ou jeunes pro qui suivent cette voie pullulent, et donc... Et donc je craignais que Guillaume Bianco ne sache pas s'affranchir de cette influence assez pesante. Je n'affirmerais pas qu'il s'est complètement libéré de sa tutelle dans ce premier tome, mais le monde de Billy Brouillard recèle suffisamment de richesses propres pour qu'on reconnaisse à son auteur un véritable travail personnel. Comme je le mentionnais, il existe un fil conducteur fort dans ce premier album, qui sera développé dans la suite, et qui s'épanouit à travers certains thèmes spécifiques : l'univers de l'enfance, une imagination débordante incomprise des autres, la confrontation à la mort d'un être aimé et la nécessité du deuil, les questions multiples qui se posent aux enfants et auxquelles ils cherchent leurs propres réponses.



Billy, en dernier recours, cherchera l'aide du Père Noël, qui lui fera une réponse qui est loin de le satisfaire, et à raison, réponse qui m'a d'ailleurs abasourdie - j'en ai conclu que le Père Noël de Billy était un sociopathe qui n'éprouvait aucune empathie. Mais nous en reparlerons à propos du tome suivant, consacré à ce vilain bonhomme.
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Zizi chauve-souris, tome 1 : Cheveux rester

Ah, quand on tombe sur des BD comme ça, les enfants sont vraiment très excités et rigolent beaucoup ! (Ca me rappelle le temps du Grand Méchant Renard). Rien que le titre (Zizi chauve-souris) interpelle. Les dessins de la couverture montrent bien le délire de la bande dessinée. (En plus, c'est du Trondheim...). Suzie, surnommé Zizi est une petite fille (8 - 10 ans ?) très portée sur la mode. Un jour, malheur, une chauve-souris se coincent dans sa grande chevelure rousse et ne veut plus en repartir malgré les injonctions de Zizi. Mais bon, il y a aussi de bon côtés d'avoir une telle bête dans les cheveux...

C'est une suite de strips d'une page généralement, avec une continuité avec les suivants. C'est vraiment très drôle, on a bien ri avec Zizi et ses copains. Il y a plusieurs interactions : Zizi et sa mère, Zizi et ses amis, Zizi avec sa maitresse, Zizi et les créatures imaginaires... le tout est habilement lié. Les enfants ont parfois eu du mal à comprendre quelques références ou le second degré mais c'est vraiment une BD géniale avec cette un graphisme particulier mais qui fait tout son charme. A faire découvrir !!
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Billy Brouillard, Tome 2 : Le petit garçon qu..

Dans le premier tome, nous avions quitté Billy jurant d'avoir la peau du "vieux pépé sénile" (par là, entendre "le Père Noël), qui lui avait envoyé une lettre fort décevante. Non seulement il y disait à Billy qu'il ne ressusciterait pas Tarzan, non seulement il en profitait pour donner une leçon de vie que Billy n'avait jamais demandé, mais, en plus, il y écrivait cette chose fort étrange : que si Billy n'acceptait pas la mort de Tarzan, c'était tout simplement parce que ça lui faisait penser à sa propre mort. La perte, le deuil, la tristesse, l'attachement ? Apparemment, le père Noël est un sociopathe qui n'est pas spécialement versé dans l'empathie, sous couvert d'une lettre moralisatrice qui parle de la vie et de la mort (cela dit, la lettre est présentée différemment dans le tome 2, puisque la phrase à laquelle je fais allusion n'y apparaît plus).



Un tome 2 qui sera donc doublement initiatique pour Billy, puisque, d'une part, il va se poser de sérieuses questions, sur le père Noël, ses pouvoirs, son identité, et son existence même. Et d'autre part, Billy va prendre le chemin de l'acceptation et du deuil, les deux voies se recoupant. La forme est, logiquement, toujours la même, avec l'alternance de strips, de comptines, d'extraits de L'Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie, ou encore d'histoires illustrées, qui fonctionnent encore mieux ensemble que précédemment. À noter qu'on y trouve aussi une rubrique intitulée Les conseils de Léa. Les extraits encyclopédiques vont se consacrer en partie à Noël et ses étranges coutumes, mais aussi et surtout à des tas de sujets morbides comme on les aime. Les strips, eux, vont vers un peu plus d'unité dans la quête de Billy, toujours décidé à trouver un remède à la mort pour ramener Tarzan - vu que le Père noël n'a absolument pas su le convaincre avec sa lettre. Ils alternent en revanche entre des moments consacrés à des préoccupations très terre à terre et d'autres qui nous amènent à suivre Billy dans un voyage onirique, poétique et angoissant, où l'on rencontre le Croquemitaine (ou est-ce le Père Noël ???), où l'on doit retrouver des amulettes étranges, et où un arbre étrange et terrifiant présidera à des retrouvailles et à un adieu définitif.



En dehors de ces passages sombres, voire cauchemardesques, mais envoûtants, j'ai adoré le questionnement de Billy sur l'identité du Père Noël (serait-ce un extra-terrestre, un super-héros, voire Neptune en personne?), sur la supercherie que constituerait Noël, et sur l'utilité de couper des arbres pour les faire trôner brièvement dans un salon - il ne parle pas des dindes, mais la question mériterait également d'être posée. Le strip où Billy découvre un déguisement de Père Noël et les cadeaux qu'il a commandés dans la chambre de ses parents m'a rappelé bien des souvenirs... Trahison ! Trahison ! Trahison !!!
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Billy Brouillard, tome 3 : Le chant des sirènes

J'ai plutôt bien accroché aux deux premiers volumes, bien qu'ils soient complètement différents de ce à quoi je m'attendais. Et, pour clôturer cette trilogie, Guillaume Bianco nous emmène sur un terrain différent : les sirènes.



En effet, Billy Brouillard va faire la connaissance d'une autre enfant, Prune, qui dit être une sirène (sauf qu'elle a deux jambes). Cette fois-ci, c'est donc dans l'océan qu'il va lui arriver des aventures hors du commun.



Comme dans les deux autres tomes, il ne s'agit pas d'une bande-dessinée classique. Nous avons des planches, mais aussi des extraits de gazette, des poèmes, et des pages - entièrement sur fond noir - qui ressemblent plus à un roman graphique.



Sur le plan des illustrations, j'ai beaucoup aimé ce tome. On voit que Guillaume Bianco a travaillé, et j'apprécie son style un peu à la Tim Burton.



En revanche, je n'ai pas accroché plus que cela à l'histoire. Je l'ai trouvée moins morbide et plus enfantine que les précédentes, et surtout, il manquait un peu de l'humour mordant de l'auteur (bien qu'on le retrouve, çà et là).



Une conclusion en demie-teinte (bien que j'ai passé globalement un bon moment de lecture) pour cette saga que j'étais ravie de découvrir enfin, et que je poursuivrais peut-être avec les trois livres hors-série.
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Jasmine et le Proutodino

Jasmine, petite souris intrépide, se réveille un beau jour dans une atmosphère nauséabonde. Sortant à la recherche de cette odeur pestilentielle, elle découvre que la puanteur a pris de telles proportions que la nature elle-même n'a pu y résister : tout est fané, racorni, ratatiné. Et ne voilà-t-il pas qu'elle rencontre Jean-Luc, dinosaure qui, disons-le, pue carrément du bec. Jasmine va donc courageusement s'occuper de son hygiène dentaire et, pourtant, le problème subsiste. Comme vous vous en doutez au vu du titre, la source du désastre, ce sont les pets monstrueux que lâche Jean-Luc, qui bouffe tout et n'importe quoi.



Jusque-là l'album était déjà sympathique, mais c'est seulement lorsque Jasmine et un groupe d'amis vont prendre réellement les choses en main, en sautant à qui mieux mieux sur le ventre de Jean-Luc, que l'histoire devient vraiment marrante et qu'elle va commencer à faire le délice des jeunes lecteurs. C'est parti, ils vont pouvoir se lâcher à fond avec les prouts répétés et nauséabonds de Jean-Luc, qui prendront, grâce à l'inventivité de Jasmine, une allure des plus poétiques... mais pas pour longtemps !



Le dessin de Guillaume Bianco (dont on connaît le héros Billy Brouillard), usant de tons pastels, est du coup tout en contraste avec cette histoire de mauvaises odeurs et de gros pets qui ravira les enfants. Évidemment, attendez-vous à ce que ça discute ferme prouts et autres joyeusetés quelques temps après avoir refermé l'album, mais comme vous n'êtes pas naïfs, vous aviez déjà prévu le coup...
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Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

Et si l'imagination d'une petite fille de six ans était le meilleur bouclier aux disputes incessantes de ses parents ? Et si le meilleur ami de cette enfant était un microbe ? Sous couvert de planches colorées, l'histoire désopilante de Rebecca n'en est pas moins émouvante. De petites bêtises aux mensonges, Rebecca affronte son quotidien d'enfant fragilisée par la maladie pour en faire une force. Tandis qu'Ernest le microbe s'invite dans sa vie, Rebecca délaisse un peu la chasse aux grenouilles pour mieux rapprocher ses parents. Va-t-elle y arriver ? Va-t-elle guérir d'Ernest ? Il fallait bien les 48 h de la BD pour enfin découvrir cette joyeuse bande dessinée.



Avec son retard de croissance et sa santé fragile, Rebecca s'est forgé son propre monde à l'image de son quotidien. Chasseuse de grenouilles invétérée, la pluie est son amie...comme les microbes ! Elle fait alors la connaissance d'un microbe ultra-résistant : Ernest. S'ensuit une série d'aventures aussi farfelues qu'adorables entre ces deux nouveaux "amis". Mais une mission prédomine : rabibocher les parents de Rebecca. Et ce ne sera pas une mince affaire....



Découverte lors des 48 h de la BD il y a de cela quelques mois, j'ai pris grandement plaisir à suivre les péripéties de notre jeune héroïne ! Drôle et triste à la fois, j'ai été bercé entre facéties et chagrin face à ce scénario étonnant, contraste entre couleurs douces et dialogues percutants.



Tandis que ce premier tome met l'accent sur la "rencontre" entre Ernest et Rebecca, il met également en lumière la situation familiale de la petite fille. Observatrice du déséquilibre parental sous formes de reproches, de disputes et de fuites, Rebecca s’évertue à s’immiscer dans la vie des adultes et puis tant pis si ça ne leur plaît pas, ils n'ont qu'à pas se disputer non mais ! En attirant ainsi l'attention de ses parents, sonnette d'alarme d'une enfant qui s'interroge, la jeune malade démontre une fois de plus que les enfants remarquent, anticipent, et réagissent avec leurs armes.



Bien qu'il soit véritablement attrayant, ce premier tome souffre parfois de lacunes, comme l'ordre chronologique des planches qui m'ont parfois déstabilisés ou encore le manque d'épaisseur de quelques personnages. Quoi qu'il en soit, les réparties cinglantes de notre jeune héroïne rattrapent bien quelques petits défauts !



Si vos enfants (ou vous-même, y'a pas de raison !) veulent poursuivre l'aventure Ernest et Rebecca, cette réédition propose de découvrir les premières images du dessin animé. Cool !


Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Billy Brouillard, Tome 1 : Le don de troubl..

Ce livre est un OVNI et j'ai bien eu du mal à me faire une opinion dessus. J'ai trouvé cet ouvrage dans une de mes bibliothèques habituelles, au rayon jeunesse. Ce ne sont pas vraiment les dessins qui m'ont attiré au premier regard mais la présentation qui faisait très encyclopédie ou livre de curiosité façon XIXème siècle. j'ai trouvé cela plutôt original. En revanche, dès que j'ai amorcé ma lecture, je l'ai trouvé inclassable. En effet, je le pense trop morbide pour le rayon jeunesse mais trop enfantin pour le rayon adulte.



Billy Brouillard est un jeune garçon de sept ans, à l'imagination débordante et parfois morbide, pas toujours très gentil avec sa soeur ou son chat Tarzan. Mais, dès qu'il retrouve sans vie ce dernier dans son jardin, Billy s'interroge sur la mort. La nuit, il décide de partir à la recherche de l'esprit de son chat et fait de nombreuses rencontres fantomatiques.



L'ouvrage est très éclectique dans sa composition : extraits de journaux fictifs (Gazette du Bizarre), contes, lettres, poèmes, bestiaires, miscellanées, etc... ce qui renforce son originalité. En revanche, je serai plus circonspecte sur le contenu. Billy Brouillard est tout de même un garçon très perturbé et en tant que parent, je m'inquièterais de son état. J'ai trouvé certains contes très morbides, voire un peu borderline pour un livre classé en jeunesse. L'univers de Billy Brouillard est donc peuplé de monstres mais aussi de fantômes, de créatures surnaturelles comme les vampires, d'assassins ou de suicidé. J'ai pu lire que certains avaient comparé cet univers à Tim Burton. Certes, on retrouve le côté glauque du cinéaste mais pas vraiment la distance ou le côté burlesque qui permettent de désacraliser la Mort. Je dois donc bien avouer que ce livre m'a mise mal à l'aise plusieurs fois alors que j'ai l'habitude de lectures dans ce genre d'univers. Il est possible que cette gêne trouve aussi son origine dans le jeune âge du protagoniste principal.



En conclusion, j'ai davantage apprécié cet ouvrage pour sa présentation originale très XIXème siècle que pour le contenu. Surtout ne vous laisser pas tromper par son aspect et l'âge du protagoniste, pour ma part, il ne convient pas à un lectorat jeunesse (plutôt à partir de 12-14 ans). J'ai vu qu'il y avait deux autres tomes sortis, très honnêtement, s'ils sont dans la même veine, je ne tenterai pas.


Lien : https://labibliothequedaelin..
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Ernest et Rebecca, Tome 2 : Sam le repoussant

Presque deux ans maintenant que j’ai découvert Ernest et Rebecca dans leur première aventure. J’avais beaucoup aimé. La semaine dernière, au hasard de mon vide-grenier dominical, je suis tombé sur le tome 2 que j’ai lu le jour-même tant il m’était impossible d’attendre. Et bien, j’ai été encore plus emballé que la première fois !



En dépit de sa santé fragile, Rebecca, toujours épaulé de son meilleur ami Ernest le microbe, est bien décidé à ne pas laisser sa famille se faire contaminer par un abominable microbe, Sam le repoussant. Sam est en fait le nouvel ami de sa mère, petit ami pour être précis, et Rebecca n’a pas renoncé à l’idée que ses parents puissent se remettre un jour ensemble. Mais pour cela, l’extermination de ce parasite s’avère inéluctable…



Quel bonheur que cette série ! L’histoire est mignonne, drôle, bien écrite, pleine d’humour et de punch. Les dessins sont craquants, les couleurs qui oscillent entre le doux et l’acidulé apportent un vrai plus à l’atmosphère dans laquelle évolue les personnages. Personnages qui sont attachants, drôles et plein de défauts donc débordants d’humanité.



Une chose à laquelle je n’avais pas fait attention dans le premier mais qui là m’a sauté aux yeux, c’est qu’Ernest et Rebecca, dans leurs jeux, leurs bêtises et leurs colères m’ont rappelé deux garnements que j’adore, Calvin et Hobbes ! Voilà qui n’est pas pour me déplaire ! Quant à l’expressivité des visages des personnages, parfois outrancière, elle n’est pas sans rappeler celle propre aux personnages de manga.



Ernest et Rebecca, tome 2, Sam le repoussant, une grande bouffée d’air…pleine de microbes donc indispensable !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ernest et Rebecca, Tome 1 : Mon copain est ..

" Eruditus

Rarum

Nocivus

Eczéma

Staphylocoque

Trigonal " Qui dit le Docteur Fakbert...



... Moi, je préfère Ernest, ça lui va plus mieux. Ernest, c'est mon microbe à moi toute seule que je l'ai trouvé en allant à la chasse à la grenouilles sous la pluie.

Faut dire que j'ai des prédispu..., prédaspi..., prédispa... bon ouais que c'est trop facile pour moi d’attraper un microbe puisque j'ai des défenses immunitaires trop faibles.



Moi ? Ben c'est Rebecca,comme dans le titre... Pff faut suivre hein. Donc moi, c'est Rebecca, j'ai six ans et demi. Je suis pas très grande mais c'est pas une raison pour m'appeler "puce " ! Je suis une rebelle comme ma grande soeur Coralie.

Je suis toujours malade. Mais je suis sûre que c'est parce-que mon docteur, il est tout nul et que mes parents, ils surveillent mon alimentation au lieu de me laisser manger que des frites avec du ketchup et de la mayonnaise.



Ernest, c'est mon nouveau super copain. Mais si je l'ai pris, c'est pour qu'il me donne un coup de main : D'abord, il faut me débarrasser du docteur Fakbert et sa spatule de la mort. Mais surtout il faut qu'il m'aide à faire que papa et maman, ils se séparent pas...

... Sinon je serai triste...



Ernest, il m'apprend le camouflage, la contamination, la musculation de la membrane ADN, la mutation pour qu'on réussisse la mission.

Pour le garder, je sors sans tee-shirt dans le froid ou sous la pluie.

Et puis il peut pas me faire de mal. Coralie m'a dit – Coralie, c'est ma grande sœur, j'vous l'ai dit ? - que certains microbes nous veulent du bien.



Si vous avez une âme d'enfant, vous aimerez la première partie de cette critique.

Si vous avez grandit, vous verrez une petite fille à la santé fragile qui se crée un ami imaginaire pour surmonter la séparation de ses parents...

... Mais vous êtes pas rigolos vous alors...



Découvert lors des 48H de la BD. Vivement la réédition de la suite... ~_^...
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Le détective du bizarre, tome 2 : Billy Broui..

Reçu dans le cadre de masse critique, ça fait toujours plaisir de recevoir un si bel ouvrage. La couverture est réalisée avec verni sélectif, une loupe à filtre rouge est rangée dans le dos de la couverture. Les couleurs sont très intenses, beaucoup de noir et de rose, des cases sans contours, d’autres rondes ou éclatées, et la navigation dans l’histoire est très ludique, jouant sur le sens de lecture, classique ou en suivant un tunnel, un labyrinthe. De pleines pages avec des illustrations d’une grande richesse, des paysages souterrains sont chargés d’inventivité fantastique. Des pages de journal ponctuent la lecture, comme des interludes, et puis il a ce jeu avec la loupe où l’on s’amuse à voir à l’intérieur des monstres gobeurs. Pour ce qui est de l’aspect graphique, c’est vraiment très haut de gamme, avec pourtant des personnages simples, mais l’univers dans lequel ils évoluent est si riche, inventif.

Billy Brouillard est un détective du bizarre, il part en expédition au pays des monstres de dessous le lit qui ont enlevé sa petite sœur. C’est une longue quête, un errance dans des souterrains angoissants, où Billy va devoir affronter toute sortes de monstres ainsi que sa propre colère. Cette bande dessinée ne se contente pas d’une simple aventure rocambolesque, il y a aussi tout une introspection autour du thème de la colère, le propos est intelligent, comme une sorte de psychanalyse que l’on suit, Billy Brouillard doit autant lutter contre les monstres que contre lui-même.

Riche, soigné, intelligent, créatif et ludique, j’ai vraiment adoré.

Je découvre ce personnage pour la première fois avec cette série dérivée qui met la barre très haut. Cet épisode appelle une suite, elle vient juste de sortir, je vois ce qu’il me reste à faire…

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Billy Brouillard, Tome 1 : Le don de troubl..

Cette BD est vraiment inclassable.

Ovni littéraire, elle joue avec les styles et nous offre un voyage macabre, très bien construit et graphiquement riche qui emporte le lecteur dans un périple glauque et décalé.

Le quotidien est revu par les yeux de ce garçon myope qui refuse de porter ses lunettes et qui se dit doté du don de trouble vue. Il voit donc le monde différemment dans une optique plutôt noire et 'burtonienne'.

Le dessin est simple mais riche et fouillé.

Toutefois, outre les planches BD, une grande partie de la BD est composée d'extraits de journaux faisant penser à des extraits d'encyclopédies ésotériques du XIXe siècle.

C'est très bien fait, intéressant et addictif. J'en redemande
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Nunuche, tome 1 : Sage comme un nuage

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée jeunesse Sage comme un nuage, premier tome de la série Nunuche.

Mieux qu'un crocodile, qu'un tigre ou qu'un hippopotame : qui n'a jamais rêvé d'avoir un petit chien tout doux à câliner, à aimer et.. à dresser ?

Ça tombe bien parce que Nonosse, la chienne de la tante de Zoé, attend des bébés. Et comble du bonheur, Zoé va pouvoir en garder un.

C'est ainsi que Nunuche rentre dans sa vie, et que Zoé découvre ce que ça implique d'éduquer et dresser un chien.

Mais ça n'est pas de tout repos, car quelle Nunuche !

Sage comme un nuage est un premier tome très sympathique.

J'ai tout de suite accroché avec les illustrations, qui sont très jolies, et les couleurs très douces.

La couverture est épaisse, de même que les pages, et l'ensemble donne un joli ouvrage jeunesse :)

Non, contrairement à ce que pense la jeune Zoé, Nonosse n'est pas devenue obèse ! Elle a grossit car elle attend des bébés :) Et la tante de Zoé lui propose d'en adopter un, le dernier restant : blanc et frisé. Il faut lui trouver un nom.. ce sera Nunuche ! car, notre nunuche est un peu.. nunuche lol

Il n'est pas simple de laisser son animal à la maison quand on va à l'école, d'ailleurs Zoé triche un peu. Ce qui n'est pas au goût de la maitresse surtout quand Nunuche fait pipi dans le cartable :)

Il y a beaucoup d'humour dans cette BD, et aussi beaucoup de tendresse.

Alors que Nunuche reste à la maison et que Zoé va à l'école seule, elle se rend compte que sans son chien, elle serait bien seule ! Mais comment donc faisait elle avant ??

Sage comme un nuage est une bande dessinée toute simple sur le quotidien d'une fillette et son chien. C'est mignon, tout doux et ça fait du bien :)

J'ai adoré le lire d'une traite, ça donne le moral.

Si j'ai l'occasion, je lirais les futurs tomes sans aucune hésitation.

Ma note : cinq étoiles.
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