Article huffingtonpost.fr du 07/05/2015:( Véridique)
Découverte d'un nouveau microbe, "Lokiarchoeata" qui lève le voile sur l'origine de la Vie, sur notre planète.
C'est Rebecca, une petite fille de 6 ans, souvent malade, qui l'a attrapé, un jour de pluie... Vous n'avez jamais eu de Doudou, à qui parler ou d'ami imaginaire?
C'est un Super microbe !
Et il s'appelle Ernest, pour la petite.
Rebecca est toute mignonne et toute menue, à cause de ses faibles défenses immunitaires.
Ses médicaments ressemblent à des bonbons, mais- Pouah- sont pas bons! Alors, elle y met du ketchup.
-Rebecca, range ça !
-Avaler des médicaments sans ketchup, ni mayonnaise ? Mais, c'est impensable !
Rebecca a attrapé Ernest, un jour de pluie...
Maman crie sur Papa:
-Tu n'es qu'un inconscient, incapable de la surveiller!
Papa et maman se sont encore disputés et ça rend triste la petite fille.
-Ils se disputent souvent? Demande Ernest.
-Tout l'temps...
- Ce microbe est très rare et d'une robustesse hors du commun. Dit le docteur Fakbert.
-Malin, robuste, le plus ancien des virus. Génial !
Tu m'avais caché ça !
- La modestie est une de mes nombreuses qualités. Répond Ernest, qui peut se multiplier, et... exaucer tous vos voeux.
-Et réconcilier une maman et un papa? Fait Rebecca.
Alors, Ernest disparaît...
-Apparemment, c'est pas dans tes cordes! Hurle-t-elle.
Alors, Rebecca écrit à son papa: Mon chéri, mon chéri d'amour adoré que j'adore.
J'aimerais que tu reviennes à la maison. Tu me manques beaucoup, beaucoup, à l'infini... Reviens vite...
Je t'aime...Signé, Maman.
Découvrez ce que Rebecca, aidé par Ernest, va inventer pour que ses parents se fassent des bisous!
Emails, mensonges et... Grenouilles. J'y crôa pas!
Elle est mignonne, Rebecca!
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Je ne connaissais pas du tout la série « Billy Brouillard » mais c'est après la lecture de ce tome-ci que je me suis aperçue que l'auteur Guillaume Blanco en avait déjà écrit quelques uns avant celui-ci. Les histoires de Billy Brouillard rappellent un peu l'univers de Tim Burton.
Billy Brouillard, gamin en culotte courte, nous entraîne dans son univers pour le moins rétro et aventureux baigné d'un humour parfois noir, parfois enfantin, mais aussi parfois potache, il faut bien l'avouer.
Dans cet album, le facétieux Billy Brouillard nous parle de son animal favori : le chat. Cet « animal magique, envoûtant, troublant et mystérieux, vénéré par les anciens depuis la nuit des temps »
Au fil des pages, Billy Brouillard nous dresse un portrait amusant et qui frôle parfois la caricature du « Cattus Felinis Griffum ». Il n'hésite pas à comparer le chat à son compagnon de longue date : l'humain. Évidemment, la comparaison est peu flatteuse pour l'humain, vous vous doutez bien ; avec son nez souvent bouché, sa peau rose de porcelet, ses jambes frêles et ses ongles incarnés, l'humain a peu de chance de s'en sortir face au chat à l'ouïe et à l'odorat super développés, au pelage thermoprotecteur et aux griffes rétractiles.
L'encyclopédie de Billy Brouillard répond à bien des questions sur ces boules de poils magiques. Réponses qui ne sont pas toujours d'une précision scientifique à toute épreuve, qui sont parfois farfelues ou tout simplement évidentes. Jugez plutôt :
« D'où peut bien provenir cet étrange bruit continu semblable à celui d'un gros tracteur ? Pourquoi ronronnent-ils ?
Ben...simplement pour nous dire qu'ils sont contents. »
Eh oui..fallait y penser !!
Dans son encyclopédie, Billy Brouillard ne se contente pas de nous brosser le portrait du chat mais il donne aussi des petites astuces pour mieux comprendre le comportement de notre petit animal de compagnie et nous offre un catalogue complet des attitudes de notre compère. Et là, c'est plutôt drôle car on s'amuse évidemment à reconnaître les différents chats que l'on a connus.
Billy Brouillard nous raconte aussi sa vie de super-héros avec Tarzan, son chat. Une histoire à la fois burlesque et terrifiante...
J'ai plutôt passé un bon moment avec Billy et son chat Tarzan. C'est un album chouette, très peu coloré, au graphisme tout en finesse, sur fond de papier jauni, qui rappelle les vieux journaux qu'on trouvait dans le grenier de nos grands-mères. C'est un album bourré d'humour, pas forcément hilarant, je vous l'accorde, mais mes filles l'ont trouvé « rigolo ».
Un album qui ne se prend pas au sérieux et qui nous replonge dans le monde onirique de l'enfance, à la fois étrange et imaginatif !
Un grand merci à Babelio et aux éditions Soleil pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique spéciale BD.
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J’aime beaucoup les chauves-souris. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une tendresse particulière pour ce petit animal trop souvent mal-aimé. C’est cette affection pour les chauves-souris qui m’a incitée à emprunter cette B.D. Bonne pioche, le 1er tome de « Zizi chauve-souris» m’a permis de rencontrer une chouette héroïne et de passer un bon moment.
Ce n’est qu’après avoir commencé ma lecture que j’ai vu que le scénario était signé Lewis Trondheim, l’autocollant de la bibli cachait son nom sur la couverture). Il offre ici un bien bel hommage aux strips américains qui n’est pas sans rappeler Calvin et Hobbes mais Trondeheim y met sa touche personnelle avec son humour décalé. Les strips ont une chute à chaque fois mais forment tout de même une continuité. L’histoire fil rouge est d’ailleurs assez intéressante et évoque de façon inattendue l’envie de grandir. Le personnage de Suzie est très réussi. A la fois crédible et fantasque, espiègle et mignonne, Suzie est vraiment attachante. Quant à la chauve-souris, j’ai carrément craqué. Elle est adorable et très amusante. Leur duo fonctionne très bien.
Le dessin de Bianco est très chouette. Ce crayonné assez simple tout en étant très expressif apporte du dynamisme et sert bien le récit.
C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur cette B.D et ce fut une très bonne surprise pour moi et aussi pour mon fils que ce duo surprenant a beaucoup amusé. « Zizi, chauve-souris » a de quoi séduire petits et grands.
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Cela fait un moment que j'ai commencé à suivre Billy Brouillard dans ses aventures et, s'il y a des histoires que j'ai moins appréciées, j'ai toujours trouvé sur c'était une série de bonne qualité !
Dans le second tome de cette nouvelle saga, nous retrouvons Billy qui est bien embêté après avoir entendu ses parents se disputer à son sujet. En plus, sa sœur est enlevée par un monstre... Notre détective du bizarre part alors à sa recherche, accompagné de son amie !
J'ai beaucoup aimé cette enquête, où Billy part sauver sa sœur, alors même qu'il passe son temps à pester contre elle. Nous découvrons de nouvelles créatures mystérieuses, plus ou moins dangereuses, que nos protagonistes vont devoir affronter... Et, comme dans le premier tome, nous devons nous munir de la loupe fournie avec le livre pour observer certains détails. Si j'aime beaucoup l'idée de fouiller dans la bande dessinée, loupe à la main, pour découvrir certaines choses, j'ai trouvé - une fois encore - qu'elles étaient un peu trop visibles.
C'était une chouette aventure et j'ai apprécié suivre Billy et son amie à la recherche de la petite sœur du héros ! C'était amusant de parcourir le livre avec la loupe, même si cela s'est révélé un peu trop facile... Aussi, il y a, cette fois encore, des informations sur les créatures que nous rencontrons au travers du récit, ce qui permet de mieux s'y plonger et de comprendre l'univers de Billy Brouillard !
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C'est un album qui reste sympathique, mais après les deux premiers opus, il est tout de même décevant. On sent, et c'est dommage, que Guillaume Bianco commence à tourner en rond.
Certes, Billy Brouillard a changé de décor et a remis ses lunettes, délaissant ainsi son don de trouble-vue, après qu'il ait accepté que Tarzan, son chat, ne reviendrait pas à la vie. Il est fermement persuadé que son don est perdu à jamais. Parti en vacances chez sa grand-mère avec Jeanne, il reste le petit garçon vivant à contre-courant que nous connaissions : la mer, les vacances, le soleil, c'est nul !
Malheureusement pour nous, il va rencontrer Prune, une fille un peu bizarre, elle aussi (elle prétend être une sirène). Et Billy devient un peu niais, se met à adorer patauger dans l'eau au soleil.Si son côté asocial le rendait drôle, il a tendance en sus à devenir un peu antipathique, ne s'intéressant qu'à Prune et délaissant Léa la fantôme, même une fois rentré chez lui, et se comportant de façon absolument infecte avec une fille poulpe venue l'aider dans une quête qu'il s'est assignée.
D'ailleurs, la diversité et la créativité des albums auxquelles nous étions habitués s'atténue pas mal. Si le début s'annonce bien, assez vite les extraits des journaux deviennent monotones, et si les comptines et poèmes gardent une place, l'essentiel va être consacré à la plongée de Billy dans les profondeurs, afin de sauver Prune, tombée malade, et certaine que seul Billy peut la sauver en allant dans le royaume des abysses. Ça manque de rythme, d'aventures originales, et Billy se comporte comme un vrai petit adulte ségrégationniste, trouvant tous ceux qui ne lui ressemblent pas (ou qui ne ressemblent pas à Prune) moches, puants, etc. Et ça, ça colle très mal avec l'image de Billy qu'on avait auparavant...
Ce qui est curieux, c'est que l'accent est tout de même mis sur la faculté d'imagination, la fantaisie qu'il faut cultiver dès l'enfance : c'est bien Prune qui va inciter Billy à retrouver son don de trouble-vue. Mais bon, l'histoire d'amour de Billy m'a un peu soûlée (ça peut venir de moi, tous les défauts des livres que je lis en ce moment, je les impute à des histoires d'amour que je trouve gnangnan), et il m'a manqué le véritable univers de Billy : celui de la nuit, des fantômes, des trucs bizarres qui font peur mais qui sont tellement fascinants.
Non pas que cet album-ci soit désagréable à lire, mais finir la trilogie sur cette note moins fantasque et plus terre-à-terre, c'est dommage.
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On avait forcément plaisir à retrouver l'univers de Billy Brouillard. Cela dit, Les comptines malfaisantes (paru entre le second et le troisième albums de la série), dont ce n'est que le premier opus, c'est avant tout un joli objet qui viendra agrémenter votre bibliothèque. Et il s'agit entièrement de livres illustrés, l'aspect composite propre aux tomes 1, 2 et 3 ayant disparu (ce qui n'est pas un problème en soi à mes yeux).
Du coup, on retrouve, ici davantage que dans les trois albums BD, l'esprit des poèmes de Tim Burton - en plus long. Quatre histoires en trois albums de moyen format, qui reprennent l'univers macabre de Billy Brouillard sur différents modes : "Si t'es sadique avec les insectes, il t'en coûtera" (malheureusement, les lecteurs de Billy Brouillard ne sont pas assez jeunes pour qu'un quelconque aspect pédagogique puisse fonctionner) : ça, c'est pour l'histoire de L'hôtel funeste. "Voici le sort des enfants obstinés" ainsi que "N'adoptez jamais une mignonne créature d'origine inconnue" (les personnages des films Alien auraient carrément eu besoin de l'avoir sous la main), c'est pour pour Imhotep, le style des contes avec leurs litanies pour La petite princesse qui faisait du mal aux gens, et enfin une forme de poème pour La complainte de la fille de l'eau.
C'est vite lu, sympathique mais sans plus, et vaut sans doute davantage pour les dessins (qui complètent très bien les textes, et ne se contentent pas de les illustrer à la lettre) et l'ambiance que pour les histoire elles-mêmes. Car si on a déjà lu La triste fin du petit enfant huître et les trois tomes de Billy Brouillard, on est déjà très habitué à ce type de "comptine malfaisante". le petit plus, ce sont les pages de la Gazette du bizarre à la fin de trois des quatre histoires. Celle sur Imhotep, en particulier, reprend de façon marrante le mythe de la malédiction de Toutankhamon.
Ça me fait un peu mal au coeur de dire ça, mais il me semble que la série Billy Brouillard, pour le coup, n'a pas échappé aux tentacules malfaisantes du merchandising. D'autant que ce charmant coffret de trois albums coûte tout de même 30 euros (moins cinq centimes), ce qui n'est pas spécialement bon marché. À vous de voir si ça vaut donc le coup de vous les procurer, sachant que deux autres coffrets existent !
J'en profite pour signaler que j'étais jusque-là persuadée que ce coffret des Comptines malfaisantes et le tome 3 de Billy Brouillard avaient mis un terme à la série. Que nenni ! C'est juste que les médiathèques de ma ville se sont arrêtées d'acheter les Billy Brouillard avec le tome 3 de la série initiale, et que, très bizarrement, ils ont repris leurs achats avec le tome 1 du Détective du bizarre, oubliant par là cinq autres opus. Sans compter qu'ils ont désherbé il y a une semaine la plupart des albums, n'en laissant plus que dans deux médiathèques sur six, pour faire de la place... mais de la place pour acheter quoi ??? Voilà ce qui me fait un peu peur. Enfin bon, quand on réduit drastiquement le personnel, faut pas s'attendre à ce que ledit personnel ait l'occasion de travailler de façon optimale. Et puis le mot d'ordre serait de faire moins de places pour les livres et les BD et de mettre l'accent sur l'événementiel. À vérifier, mais ça n'augure rien de bon...
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Billy Brouillard est un garçon un rien morbide, imaginatif, très souvent énervé, et doté du don de trouble vue. Ceci pouvant revêtir deux significations, par ailleurs pas du tout incompatibles. Il est myope comme une taupe tout en refusant de porter ses lunettes, et il voit ce que personne d’autre ne voit : des fantômes, des créatures monstrueuses, tout un monde qui revêt l'apparence de la normalité mais qui recèle mystère, horreur, épouvante.
Dans le monde de Billy, hors les fantômes et autres créatures fantastiques, deux personnes tiennent une place particulière : sa sœur Jeanne, qu'il aime bien mais avec qui il se montre assez désagréable, voire odieux, et son chat Tarzan. Or, Tarzan meurt. C'est le début de la quête de Billy pour percer les mystères de la mort et parvenir à faire ressusciter Tarzan. Le travail de deuil, Billy n'en est pas encore là, et il lutte durant tout l'album de toutes ses forces contre son chagrin et l'injustice de la mort de Tarzan pour le ramener à la vie.
Comme la collection Métamorphose de Soleil, qui décidément me charme à chaque opus, donne dans l'originalité, la série Billy Brouillard ne se présente pas comme un album classique. Certes, ce n'est pas nouveau, et si je vais chercher du côté de grands auteurs de la BD franco-belge, il me suffit de penser à Benoît Peeters et François Schuiten pour trouver l'exemple d'une bande dessinée qui, parfois, n'en est plus vraiment une, et se mêle activement à d'autres formes comme l’album illustré, entre autres. Ici, Guillaume Bianco a choisi de faire alterner des strips avec des poèmes et des comptines illustrées (tous morbides à souhait), des extraits d'une pseudo-encyclopédie intitulée Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie (par Billy Brouillard), de conseils divers et de présentations d'objets, de jeux (de tas de choses, en fait), toujours illustrés, toujours morbides, et toujours farfelus. Tout n'est pas du même acabit, les extraits d’encyclopédie, notamment, pouvant d'avérer un peu longs, et les poèmes un rien répétitifs. Les strips sont en revanche tous réussis, les personnages également, et le tout fonctionne vraiment bien, uni par une esthétique morbide - vous l'aurez compris - dans des tons monochromes (noir et blanc, sépia, ocre).
J'ai hésité un bon moment avant de me lancer dans Billy Brouillard, pour une raison simple : il est impossible, rien qu'en feuilletant les albums, et surtout lorsqu'on connaît la série d'animation Stain Boy et le recueil de poèmes illustrés La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires, de ne pas penser à l'univers de Tim Burton. C'est d’ailleurs devenu un genre assez à la mode depuis un moment, les dessinateurs amateurs ou jeunes pro qui suivent cette voie pullulent, et donc... Et donc je craignais que Guillaume Bianco ne sache pas s'affranchir de cette influence assez pesante. Je n'affirmerais pas qu'il s'est complètement libéré de sa tutelle dans ce premier tome, mais le monde de Billy Brouillard recèle suffisamment de richesses propres pour qu'on reconnaisse à son auteur un véritable travail personnel. Comme je le mentionnais, il existe un fil conducteur fort dans ce premier album, qui sera développé dans la suite, et qui s'épanouit à travers certains thèmes spécifiques : l'univers de l'enfance, une imagination débordante incomprise des autres, la confrontation à la mort d'un être aimé et la nécessité du deuil, les questions multiples qui se posent aux enfants et auxquelles ils cherchent leurs propres réponses.
Billy, en dernier recours, cherchera l'aide du Père Noël, qui lui fera une réponse qui est loin de le satisfaire, et à raison, réponse qui m'a d'ailleurs abasourdie - j'en ai conclu que le Père Noël de Billy était un sociopathe qui n'éprouvait aucune empathie. Mais nous en reparlerons à propos du tome suivant, consacré à ce vilain bonhomme.
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Ah, quand on tombe sur des BD comme ça, les enfants sont vraiment très excités et rigolent beaucoup ! (Ca me rappelle le temps du Grand Méchant Renard). Rien que le titre (Zizi chauve-souris) interpelle. Les dessins de la couverture montrent bien le délire de la bande dessinée. (En plus, c'est du Trondheim...). Suzie, surnommé Zizi est une petite fille (8 - 10 ans ?) très portée sur la mode. Un jour, malheur, une chauve-souris se coincent dans sa grande chevelure rousse et ne veut plus en repartir malgré les injonctions de Zizi. Mais bon, il y a aussi de bon côtés d'avoir une telle bête dans les cheveux...
C'est une suite de strips d'une page généralement, avec une continuité avec les suivants. C'est vraiment très drôle, on a bien ri avec Zizi et ses copains. Il y a plusieurs interactions : Zizi et sa mère, Zizi et ses amis, Zizi avec sa maitresse, Zizi et les créatures imaginaires... le tout est habilement lié. Les enfants ont parfois eu du mal à comprendre quelques références ou le second degré mais c'est vraiment une BD géniale avec cette un graphisme particulier mais qui fait tout son charme. A faire découvrir !!
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Dans le premier tome, nous avions quitté Billy jurant d'avoir la peau du "vieux pépé sénile" (par là, entendre "le Père Noël), qui lui avait envoyé une lettre fort décevante. Non seulement il y disait à Billy qu'il ne ressusciterait pas Tarzan, non seulement il en profitait pour donner une leçon de vie que Billy n'avait jamais demandé, mais, en plus, il y écrivait cette chose fort étrange : que si Billy n'acceptait pas la mort de Tarzan, c'était tout simplement parce que ça lui faisait penser à sa propre mort. La perte, le deuil, la tristesse, l'attachement ? Apparemment, le père Noël est un sociopathe qui n'est pas spécialement versé dans l'empathie, sous couvert d'une lettre moralisatrice qui parle de la vie et de la mort (cela dit, la lettre est présentée différemment dans le tome 2, puisque la phrase à laquelle je fais allusion n'y apparaît plus).
Un tome 2 qui sera donc doublement initiatique pour Billy, puisque, d'une part, il va se poser de sérieuses questions, sur le père Noël, ses pouvoirs, son identité, et son existence même. Et d'autre part, Billy va prendre le chemin de l'acceptation et du deuil, les deux voies se recoupant. La forme est, logiquement, toujours la même, avec l'alternance de strips, de comptines, d'extraits de L'Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie, ou encore d'histoires illustrées, qui fonctionnent encore mieux ensemble que précédemment. À noter qu'on y trouve aussi une rubrique intitulée Les conseils de Léa. Les extraits encyclopédiques vont se consacrer en partie à Noël et ses étranges coutumes, mais aussi et surtout à des tas de sujets morbides comme on les aime. Les strips, eux, vont vers un peu plus d'unité dans la quête de Billy, toujours décidé à trouver un remède à la mort pour ramener Tarzan - vu que le Père noël n'a absolument pas su le convaincre avec sa lettre. Ils alternent en revanche entre des moments consacrés à des préoccupations très terre à terre et d'autres qui nous amènent à suivre Billy dans un voyage onirique, poétique et angoissant, où l'on rencontre le Croquemitaine (ou est-ce le Père Noël ???), où l'on doit retrouver des amulettes étranges, et où un arbre étrange et terrifiant présidera à des retrouvailles et à un adieu définitif.
En dehors de ces passages sombres, voire cauchemardesques, mais envoûtants, j'ai adoré le questionnement de Billy sur l'identité du Père Noël (serait-ce un extra-terrestre, un super-héros, voire Neptune en personne?), sur la supercherie que constituerait Noël, et sur l'utilité de couper des arbres pour les faire trôner brièvement dans un salon - il ne parle pas des dindes, mais la question mériterait également d'être posée. Le strip où Billy découvre un déguisement de Père Noël et les cadeaux qu'il a commandés dans la chambre de ses parents m'a rappelé bien des souvenirs... Trahison ! Trahison ! Trahison !!!
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Jasmine, petite souris intrépide, se réveille un beau jour dans une atmosphère nauséabonde. Sortant à la recherche de cette odeur pestilentielle, elle découvre que la puanteur a pris de telles proportions que la nature elle-même n'a pu y résister : tout est fané, racorni, ratatiné. Et ne voilà-t-il pas qu'elle rencontre Jean-Luc, dinosaure qui, disons-le, pue carrément du bec. Jasmine va donc courageusement s'occuper de son hygiène dentaire et, pourtant, le problème subsiste. Comme vous vous en doutez au vu du titre, la source du désastre, ce sont les pets monstrueux que lâche Jean-Luc, qui bouffe tout et n'importe quoi.
Jusque-là l'album était déjà sympathique, mais c'est seulement lorsque Jasmine et un groupe d'amis vont prendre réellement les choses en main, en sautant à qui mieux mieux sur le ventre de Jean-Luc, que l'histoire devient vraiment marrante et qu'elle va commencer à faire le délice des jeunes lecteurs. C'est parti, ils vont pouvoir se lâcher à fond avec les prouts répétés et nauséabonds de Jean-Luc, qui prendront, grâce à l'inventivité de Jasmine, une allure des plus poétiques... mais pas pour longtemps !
Le dessin de Guillaume Bianco (dont on connaît le héros Billy Brouillard), usant de tons pastels, est du coup tout en contraste avec cette histoire de mauvaises odeurs et de gros pets qui ravira les enfants. Évidemment, attendez-vous à ce que ça discute ferme prouts et autres joyeusetés quelques temps après avoir refermé l'album, mais comme vous n'êtes pas naïfs, vous aviez déjà prévu le coup...
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" Eruditus
Rarum
Nocivus
Eczéma
Staphylocoque
Trigonal " Qui dit le Docteur Fakbert...
... Moi, je préfère Ernest, ça lui va plus mieux. Ernest, c'est mon microbe à moi toute seule que je l'ai trouvé en allant à la chasse à la grenouilles sous la pluie.
Faut dire que j'ai des prédispu..., prédaspi..., prédispa... bon ouais que c'est trop facile pour moi d’attraper un microbe puisque j'ai des défenses immunitaires trop faibles.
Moi ? Ben c'est Rebecca,comme dans le titre... Pff faut suivre hein. Donc moi, c'est Rebecca, j'ai six ans et demi. Je suis pas très grande mais c'est pas une raison pour m'appeler "puce " ! Je suis une rebelle comme ma grande soeur Coralie.
Je suis toujours malade. Mais je suis sûre que c'est parce-que mon docteur, il est tout nul et que mes parents, ils surveillent mon alimentation au lieu de me laisser manger que des frites avec du ketchup et de la mayonnaise.
Ernest, c'est mon nouveau super copain. Mais si je l'ai pris, c'est pour qu'il me donne un coup de main : D'abord, il faut me débarrasser du docteur Fakbert et sa spatule de la mort. Mais surtout il faut qu'il m'aide à faire que papa et maman, ils se séparent pas...
... Sinon je serai triste...
Ernest, il m'apprend le camouflage, la contamination, la musculation de la membrane ADN, la mutation pour qu'on réussisse la mission.
Pour le garder, je sors sans tee-shirt dans le froid ou sous la pluie.
Et puis il peut pas me faire de mal. Coralie m'a dit – Coralie, c'est ma grande sœur, j'vous l'ai dit ? - que certains microbes nous veulent du bien.
Si vous avez une âme d'enfant, vous aimerez la première partie de cette critique.
Si vous avez grandit, vous verrez une petite fille à la santé fragile qui se crée un ami imaginaire pour surmonter la séparation de ses parents...
... Mais vous êtes pas rigolos vous alors...
Découvert lors des 48H de la BD. Vivement la réédition de la suite... ~_^...
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Reçu dans le cadre de masse critique, ça fait toujours plaisir de recevoir un si bel ouvrage. La couverture est réalisée avec verni sélectif, une loupe à filtre rouge est rangée dans le dos de la couverture. Les couleurs sont très intenses, beaucoup de noir et de rose, des cases sans contours, d’autres rondes ou éclatées, et la navigation dans l’histoire est très ludique, jouant sur le sens de lecture, classique ou en suivant un tunnel, un labyrinthe. De pleines pages avec des illustrations d’une grande richesse, des paysages souterrains sont chargés d’inventivité fantastique. Des pages de journal ponctuent la lecture, comme des interludes, et puis il a ce jeu avec la loupe où l’on s’amuse à voir à l’intérieur des monstres gobeurs. Pour ce qui est de l’aspect graphique, c’est vraiment très haut de gamme, avec pourtant des personnages simples, mais l’univers dans lequel ils évoluent est si riche, inventif.
Billy Brouillard est un détective du bizarre, il part en expédition au pays des monstres de dessous le lit qui ont enlevé sa petite sœur. C’est une longue quête, un errance dans des souterrains angoissants, où Billy va devoir affronter toute sortes de monstres ainsi que sa propre colère. Cette bande dessinée ne se contente pas d’une simple aventure rocambolesque, il y a aussi tout une introspection autour du thème de la colère, le propos est intelligent, comme une sorte de psychanalyse que l’on suit, Billy Brouillard doit autant lutter contre les monstres que contre lui-même.
Riche, soigné, intelligent, créatif et ludique, j’ai vraiment adoré.
Je découvre ce personnage pour la première fois avec cette série dérivée qui met la barre très haut. Cet épisode appelle une suite, elle vient juste de sortir, je vois ce qu’il me reste à faire…
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Cette BD est vraiment inclassable.
Ovni littéraire, elle joue avec les styles et nous offre un voyage macabre, très bien construit et graphiquement riche qui emporte le lecteur dans un périple glauque et décalé.
Le quotidien est revu par les yeux de ce garçon myope qui refuse de porter ses lunettes et qui se dit doté du don de trouble vue. Il voit donc le monde différemment dans une optique plutôt noire et 'burtonienne'.
Le dessin est simple mais riche et fouillé.
Toutefois, outre les planches BD, une grande partie de la BD est composée d'extraits de journaux faisant penser à des extraits d'encyclopédies ésotériques du XIXe siècle.
C'est très bien fait, intéressant et addictif. J'en redemande
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée jeunesse Sage comme un nuage, premier tome de la série Nunuche.
Mieux qu'un crocodile, qu'un tigre ou qu'un hippopotame : qui n'a jamais rêvé d'avoir un petit chien tout doux à câliner, à aimer et.. à dresser ?
Ça tombe bien parce que Nonosse, la chienne de la tante de Zoé, attend des bébés. Et comble du bonheur, Zoé va pouvoir en garder un.
C'est ainsi que Nunuche rentre dans sa vie, et que Zoé découvre ce que ça implique d'éduquer et dresser un chien.
Mais ça n'est pas de tout repos, car quelle Nunuche !
Sage comme un nuage est un premier tome très sympathique.
J'ai tout de suite accroché avec les illustrations, qui sont très jolies, et les couleurs très douces.
La couverture est épaisse, de même que les pages, et l'ensemble donne un joli ouvrage jeunesse :)
Non, contrairement à ce que pense la jeune Zoé, Nonosse n'est pas devenue obèse ! Elle a grossit car elle attend des bébés :) Et la tante de Zoé lui propose d'en adopter un, le dernier restant : blanc et frisé. Il faut lui trouver un nom.. ce sera Nunuche ! car, notre nunuche est un peu.. nunuche lol
Il n'est pas simple de laisser son animal à la maison quand on va à l'école, d'ailleurs Zoé triche un peu. Ce qui n'est pas au goût de la maitresse surtout quand Nunuche fait pipi dans le cartable :)
Il y a beaucoup d'humour dans cette BD, et aussi beaucoup de tendresse.
Alors que Nunuche reste à la maison et que Zoé va à l'école seule, elle se rend compte que sans son chien, elle serait bien seule ! Mais comment donc faisait elle avant ??
Sage comme un nuage est une bande dessinée toute simple sur le quotidien d'une fillette et son chien. C'est mignon, tout doux et ça fait du bien :)
J'ai adoré le lire d'une traite, ça donne le moral.
Si j'ai l'occasion, je lirais les futurs tomes sans aucune hésitation.
Ma note : cinq étoiles.
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