AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Guillaume Erner (18)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Rater est un art

J’étais très curieuse de ce livre qui s’attaque au pourquoi des super-ratages et autres mystifications ! Si l’écho en est largement fait sur le moment, il est plus rare que publicité soit faite sur les raisons de ces superfails !



Il parle bien évidemment de l’incendie de Notre-Dame, la disparition de Kodak du devant de la scène de la photo, ainsi que Nokia et Boeing, entre autres.



Il aborde aussi le sujet des mégas projets tels l’aéroport de Berlin, obsolète avant même son ouverture et hors budget depuis longtemps !



Un superfail ne peut exister qu’après un énorme succès où la recherche de spécialisation individuelle et de compétition entraîne une perte de vue d’ensemble avec un manque évident de vigilance et de lucidité !



Un essai très intéressant mais que j’ai trouvé un peu brouillon avec certaines phrases répétées régulièrement, comme si le lecteur avait la comprenette un peu difficile ! C’est assez crispant à vrai dire d’où ma note plus faible que son contenu aurait mérité !



Que ceci ne vous enlève pas l’envie de le lire, il est éclairant sur bien des circonstances dont nous ne savons pas grand-chose, voire rien !



#Raterestunart #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022



Challenge 50 objets 2022/2023
Commenter  J’apprécie          290
La société des victimes

Un très bon support de réflexion sur le thème de la victimisation.

Il s'agit aujourd'hui d'une réalité incontournable car omniprésente dans l'actualité quotidienne, ce livre très documenté nous fait prendre conscience de l'évolution de la place de la victime dans notre société.

Sans caricaturer on peut considérer que le curseur est passé de zéro à cent dans une très courte période, la chronologie du récit le démontre de façon évidente, la plupart des exemples nous étant connus.

Par contre le décorticage proposé par l'auteur nous amène à nous interroger de belle façon, il est, je pense, impossible d'être d'accord sur tout, mais impossible également de ne pas adhérer à certaine analyses, c'est affaire de sensibilité et c'est justement ce qui est démontré par l'auteur.

A quel point sommes nous influencés ? voire manipulés ? c'est une bonne question, ce livre propose un bon débat intérieur avec de la matière à disserter, un livre utile.
Commenter  J’apprécie          112
Rater est un art

Inconditionnel des "humeurs du jour" de Guillaume Erner sur France Culture, je n'ai pas raté l'occasion de me procurer ce petit livre où je pensais retrouver tout l'humour et la rigueur du journaliste. J'avoue que j'ai été un peu déçu.



Le livre est très bien, je vous rassure, mais il y manque le petit quelque chose. Mais quoi ?

L'humour sans doute ? Mais comment être drôle en commentant de si pathétiques échecs ?

La palette d'exemples ? Oui, voilà, j'ai trouvé.

Le livre nous parle de fiasco politique, industriels, sécuritaire... un peu d'écologie, mais pas de religion, de changement climatique, d'éducation, de lutte contre la pauvreté, contre le racisme, le sexisme... pourtant à ranger sans hésiter dans les plus incroyables ratages de l'humanité !
Commenter  J’apprécie          80
La société des victimes

Depuis le XVIII ° siècle et surtout depuis les années 1960, la société est devenue compassionnelle. A priori, on pourrait penser que la prise en compte des souffrances et des victimes est un progrès humain et ça l'est... Sauf que les dérives existent. A titre individuel d'abord, la souffrance peut être étalée, médiatisée et peut aboutir au voyeurisme (faits divers, télé réalité...). L'émotion prend le pas sur la raison, la réflexion. On demande aux tribunaux de faire valoir les droits de la victime alors que la vocation première de la justice est de punir les atteintes aux règles communes. Enfin et surtout à titre collectif la valorisation des victimes peut mettre en danger la cohérence de la société (la fameuse concurrence mémorielle) et contribuer à développer le communautarisme.
Commenter  J’apprécie          70
Rater est un art

Je connaissais Guillaume Erner comme journaliste sur France Culture alors, quand j'ai vu que NetGalley proposait cet essai, je l'ai sollicité aussitôt.



Je m'y suis plongée dès sa réception et je me suis régalée à la lecture de cet essai qui pointe du doigt tant de ratages, d'entreprises qui ne pouvaient que rater, et les plantages de ceux qui se croyaient intouchables !



On y retrouve pêle-mêle les catastrophes majeures : 



- De l'incendie de notre Dame qui cumule croyances erronées (le chêne ne brûle pas), installation électrique hasardeuse (l'automatisation de la sonnerie des cloches) et du personnel inexpérimenté à la surveillance des écrans de sécurité, non user-friendly ...



- De la dégringolade de Kodak, de Nokia, ces entreprises leader qui n'ont pas vu le vent tourner à l'instar des loueurs de DVD qui n'avaient pas imaginé que le petit loueur Netflix les écraserait tous !



- Des aéroports qui mettent tant de temps à sortir de terre qu'ils en sont obsolètes à la mise en service (où sont les prises pour appareils électroniques dans le nouvel aéroport berlinois) 



Bref, Guillaume Erner dresse la liste de ces instants où la réunion des plus grandes intelligences peut générer les plus grandes bêtises, erreurs parfois majeures et  dangereuses, et surtout où il ne faut jamais oublier que le mieux est systématiquement l'ennemi du bien. 



#Raterestunart #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          52
La souveraineté du people

À la manière d'un Tocqueville, le journaliste et sociologue scrute notre rapport aux célébrités.
Lien : http://www.lepoint.fr/editos..
Commenter  J’apprécie          50
Charlie Hebdo : 2018, année héroïque

Les caricatures de « Charlie Hebdo », on aime ou on n'aime pas le style. Pour ma part j'apprécie ce côté provocateur, sans retenue même si je reconnais qu'ils y vont parfois un peu fort, mais comme disais Desproges : « on peut rigoler de tout, mais pas avec n'importe qui ». Donc si on est outré par Charlie Hebdo, et bin il suffit de ne pas le lire.

Revenons au livre qui nous propose un condensé des dessins de l'année 2018. Évidemment, avec le temps certains dessins ont perdus un peu de leur humour, voire certains totalement quand on ne se souvient plus de l'actualité et des personnalités visées de l'époque.

Mais la plupart des dessins résonnent encore à nos oreilles avec un Macron bien d'actualité en ce moment ; un Trump dont on n'a pas oublié toute sa « gouaille » ; les justiciables et les morts de l'époque ; les migrants, les terroristes…

Même si j'aime bien les caricatures de Charlie Hebdo, et comme je l'ai dit, les dessins humoristiques perdent énormément de leur charme avec le temps, mais cela permet de se faire une rétrospective des événements de l'époque de manière décalée et caustique.

Commenter  J’apprécie          40
La mode des tendances

Ce petit ouvrage constitue les actes du colloque "Tendances en parfumerie et dans la société comtemporaine", organisé dans la si jolie ville de Grasse, capitale du parfum, en 2009. Evidemment, il est très difficile à résumer, puisque chaque article est autonome et traite d'un aspect particulier de la question, les tendances, et pas seulement en matière de mode vestimentaire ni même de parfum : la question de l'uniformisation par la mode, le concept "d'orientalisation", les cycles de consommation, le marketing, le mode de diffusion des tendances, la guerre d'influence stylistique entre Paris et New-York, la gastronomie, et évidemment les tendances dans le domaine de la parfumerie.



Alors, comme on pouvait s'y attendre, certaines communication m'ont plus intéressée que d'autres. Mais toutes m'ont appris quelque chose, et ça, c'est bien le plus important. Evidemment, lire un tel ouvrage demande tout de même d'avoir des neurones en parfait état de fonctionnement, ce qui n'est malheureusement pas le cas des miens en ce moment, raison pour laquelle j'ai mis un certain temps à le lire. Non que ce soit particulièrement difficile à suivre, la plupart des intervenants se montrant d'une grande clarté pédagogique dans leurs propos (et pour avoir assisté à des colloques où les orateurs semblaient prendre plaisir à perdre leur auditoire, je peux vous dire que c'est appréciable), mais tout de même, on parle ici de recherche, sur des sujets pointus parfois et dans des domaines où je n'ai pas forcément beaucoup de compétences. Reste que vraiment, j'ai énormément apprécié cette lecture, qui m'a permis de progresser sur certains points, d'apprendre des choses, de voir émerger de nouveaux problèmes de réflexion. Il n'intéressera pas tout le monde, j'en suis consciente, mais si vous êtes curieux et/ou que vous vous intéressez à la question des tendances, n'hésitez pas à lire cet ouvrage !
Lien : http://irreguliere.over-blog..
Commenter  J’apprécie          30
La société des victimes

Un livre très éclairant d’un point de vue sociologique. Des mots sont posés sur des éléments qui pourraient paraître simple ce qui ouvre à une prise de recule. Pas mal d𠆞xemple alimente l’ouvrage ; a juste titre. Livre écrit en 2006 qui est extrêmement contemporain, preuve de la qualité de l’investigation et de l𠆚nalyse de l𠆚uteur.
Commenter  J’apprécie          10
La souveraineté du people

Guillaume Erner signe ici un bel essai sur la montée en importance du monde people dans notre société. Le point de vue (gag) qu'il adopte, et qu'il résume d'ailleurs mieux que moi en conclusion est assez passionnant, malgré que son intention n'a vraisemblablement pas été de produire un texte conclusif sur le sujet. Il prend le parti d'aller au-delà de ce qui nous agace tant qu'on le rejette d'habitude trop vite, afin de dresser un morceau de notre portrait à tous, qu'il dépouille de tout dédain.



Les chapitres successifs traitent chacun d'une base différente de réflexion sur le sujet. Ceci en particulier donne à la fois sa force et sa faiblesse au livre: la force d'une pensée innovante, et la frustration d'un essai dont on souhaiterait (et peut-être à tort) qu'il exprime plus la conviction de l'auteur, une fois assurés de son érudition sur le domaine (entendre la sociologie, même si le texte est fondé sur de nombreux exemples qu'on -re-découvre avec plaisir au cours de la lecture).

Commenter  J’apprécie          10
La société des victimes

J'ai trouvé le livre de Guillaume Erner sur les victimes et notre vision/réaction face à ces victimes extrêmement intéressantes. Celà remet en cause beaucoup de nos croyances. Un très bon moment de réflexion, un apport très bien documenté, bien étayé tout en étant très accessible.
Commenter  J’apprécie          00
Rater est un art

L'éclipse de l'intelligence collective ne produit pas uniquement des catastrophes de l'ampleur d'une guerre injuste, cruelle et imbécile. La bêtise collective permet banalement à une équipe de devenir une machine à perdre. C'est parfois vrai au sens propre, les amateurs de foot le savent bien. De la même façon, une équipe gouvernementale peut très bien être composée de personnes parfaitement compétentes, et même, pourquoi pas - adaptées à leur tâche. Mais le souci, c'est leur collaboration : que se passe-t-il quand ces personnes doivent travailler ensemble ? C'est à ce moment-là que les choses se passent mal ; car les objectifs des uns et des autres ne sont généralement pas compatibles. (p. 21)
Commenter  J’apprécie          00
La société des victimes

Cet essai remonte à 2005 et n'a pas pris une ride.

Bien au contraire !

Très clair, l'auteur ne prend pas de gants pour développer les conséquences d'une victimisation et d'une compassion exaltées,

La victimisation forcenée de tous contre tous et la concurrence victimaire entraînent une explosion du lien social.

Elles vont de pair avec la société du spectacle et la médiatisation.

Multiplication des victimes : micro agressions devenues insupportables, fragilité psychologique exacerbée.

Aussi rude que cela puisse paraître, Max Weber en 1919 redoutait l'avènement d'une dictature fondée sur l'exploitation et l'émotivité des masses, la véritable politique se fait avec la tête et non avec le coeur.

Désormais on séduit un peuple grâce à sa sensibilité et en mettant en scène sa compassion.

Guillaume Erner pointe l'ambiguïté des ONG, dont les finances peuvent être colossales, les approches éthiques et les méthodes publicitaires parfois douteuses.

L'état-providence, en France, ignore délibérément une quelconque morale de la charité. Ses buts sont d'abord pragmatiques : il s'efforce d'assurer la cohésion sociale.

L'assistance privée prend en charge des cas individuels, mais ne dessine aucun modèle de société.

- Éthiques conviction vs éthique de responsabilité ?

- L'intellectuel n'aide plus à penser une situation, quitte ensuite à décider d'une politique, c'est celui qui saura le mieux convoquer la souffrance des victimes.

Cette manière de voir le monde, à force de pratiquer l'amalgame, finit par tourner le dos à la raison.

PS. Ma critique du roman "Entre deux mondes" d'Olivier Norek qui est l'exacte illustration de la contradiction : compassion individuelle/responsabilité du politique (éthique de conviction/éthique de responsabilité).
Commenter  J’apprécie          00
Rater est un art

Erner – sans se départir de son humour – raconte des cas plus graves, où l’engrenage de décisions in­appropriées, guidées par des intérêts politiques et économiques, ou simplement par la lâcheté, provoque des catastrophes ­réelles – comme le choléra en Haïti, que l’ONU eût pu éviter
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
Commenter  J’apprécie          00
Rater est un art

Guillaume Erner, esprit vif-argent de la matinale de France Culture, livre son mode d'emploi.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
Commenter  J’apprécie          00
Rater est un art

De ce livre instructif et amusant, le lecteur pourra en tirer deux enseignements. Le premier : rater en beauté mobilise systématiquement un collectif de valeurs, souvent élitistes. Le second : les « superfails » répondent toujours aux mêmes mécaniques de la lose.
Lien : https://www.lepoint.fr/debat..
Commenter  J’apprécie          00
Rater est un art

"Rater est un art" : "errare humanum est", soit l'erreur est humaine en version latine. Et pourtant, c'est de l'erreur et du chaos que naquit l'univers et la planète bleue sur laquelle l'humain se multiplie tel un virus.

Voici donc un essai très plaisant à lire : une "philosophie pour les nuls" très concrète et appliquée au quotidien. Guillaume Erner est à l'aise dans ce style et pour cause : journaliste, sociologue et animateur de radio sur France Culture, il gratte là où ça démange et les ratages sont nombreux à notre époque : des réseaux sociaux, en passant par les médias au point que je n'écoute plus que France Musiques (j'aime bien mettre un S, exprès parce qu'il y a tellement de musiques !). Le bruit du silence est très beau aussi.

Merci aux Editions Grasset et à NetGalley pour m'avoir donné accès à ce texte qui m'a beaucoup amusé : j'ai un sens de l'humour très personnel. J'aime le désordre organisé : toujours en mouvement est le désordre.
Commenter  J’apprécie          00
La mode des tendances

Cet ouvrage dit "scientifique", publié aux Presses universitaires de France, reprend les actes d'un colloque sur les tendances en parfumerie et dans la société française (sic !), qui s'est tenu à Grasse en 2009, sous le titre - un peu plus sexy à la vente - de "La mode des tendances".



C'est donc à un genre bien particulier que j'ai eu affaire: je m'attendais certes à un document, mais pas à un ouvrage de recherche fouillé, regroupant des contributions de différentes auteurs sur une dizaine de pages, concernant des domaines très variés, allant de l'histoire de la mode en Occident, à une analyse des circuits de distribution en parfumerie en passant par un comparatif des "styles" entre Paris et New-York.



Si le sujet m'a passionnée, notamment la question de savoir d'où viennent ces fameuses "tendances" qui font le style, la mode, les aspirations et les propositions en retour de notre société consumériste, en un mot l'air du temps, le traitement de ces questions m'a parfois laissée perplexe. J'ai largement appréciée la grande diversité des points de vue proposés par cet ouvrage, qui donne alternativement la parole aux théoriciens (historiens, sociologues, philosophes et autres chercheurs) et aux "praticiens" ("tendanceurs", marketeurs ou parfumeurs) sur des sujets extrêmement divers, allant de l'habillement à l'inspiration artistique.



Mais j'ai cependant regretté que plusieurs de ces contributions soient aussi nébuleuses, me demandant parfois si ce n'était pas fait exprès, tant leur dimension énigmatique atteint par certains moments des sommets : "Aujourd'hui, la critique sociale de la standardisation comme de la massification est partiellement neutralisée par le dépassement des marchés de masse au profit d'une masse de consommations de plus en plus différenciées" (p. 90) ou encore "Nous avons mis en évidence l'intérêt de la modélisation des phénomènes de mode par la distribution logonormale: elle est assez plastique pour accomoder les cycles de vie en forme de cloche et les courbes plongeantes" (p. 40).... On l'aura compris, c'est bien d'un ouvrage universitaire dont il s'agit ! Cependant, il reste, en grande partie du moins, accessible au quidam qui, tel que moi, s'intéresse un tant soit peu aux mouvements de société en général, et à ce qui crée le consensus en particulier. Car j'ai trouvé la question à l'origine de ce livre proprement passionnante, à savoir: qui crée le consensus social, et comment se façonne le "bon goût" ? Les entreprises marchandes en sont-elles à l'origine, l'aiguillent-elles ou le façonnent-elles carrément ? Les diverses contributions ici rassemblées tentent d'y répondre, de manière plus ou moins convaincante. Certaines s'éloignent un peu de ce sujet, à mon grand regret, du fait de la forme de cet ouvrage, qui rassemble des contributions orales. On imagine que certains exposés lors du colloque étaient plus ou moins percutants et bien préparés, et la qualité globale de l'ouvrage s'en ressent par moments... Mais la diversité des points de vue et des champs traités (sociologie, histoire de la mode et du style, parfums, marketing, philosophie ou encore histoire et géographie) apporte à cet ensemble un peu disparate un véritable intérêt, en ne se limitant pas à "ce qui fait la mode", pour aller plus en profondeur dans les logiques de création et d'adoption.



Cet ouvrage m'a intéressée, par les questionnements qu'il suscite sur notre société, en démystifiant, en partie du moins, la mondialisation galopante ou le comportement moutonnier de nos sociétés occidentales, et en me donnant envie de me pencher plus avant sur ces problématiques de création du consensus et du goût, qui sont ici esquissées pour donner envie d'aller un peu plus loin.


Lien : http://delivresetdeaufraiche..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guillaume Erner (68)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un tableau et son musée (n°1/2)

"La Joconde" de Léonard de Vinci :

Musée du Louvre à Paris
Galerie des Offices à Florence

10 questions
62 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}