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Citation de Diab'Olo-Menthe


... et les mercenaires languissaient sur les marches du palais d'Hamilcar, avec son grand escalier de bois d'ébène, portant aux angles de chaque marche la proue d'une trière vaincue ... avec ses portes rouges écartelées d'une croix noire, ses grillages d'airain qui la défendaient des scorpions ... Les hoplites thessaliens balançaient orgueilleusement les plumes de leur casque ... des archers de Cappadoce s'étaient peints avec des jus d'herbes, de larges fleurs sur le corps et quelques lydiens portant des robes de femmes, dînaient en pantoufles avec des boucles d'oreille. D'autres enfin s'étaient par pompe, barbouillés de vermillon et ressemblaient à des statues de corail ... et à mesure qu'augmentait leur ivresse, leurs périls et leurs fatigues leur semblaient prodigieux, eux qui subissaient l'ingratitude de Carthage ... Ou était la solde de leur sang ? Serviteurs des Baals, ils étaient devenus, aux yeux du peuple épuisé par la guerre, comme Rome, des ennemis ... Le palais s'éclaira, la porte du milieu s'ouvrit et Salammbô, immobile, regarda les soldats.
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