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3.9/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1950
Biographie :

Universitaire, géopolitologue et écrivain français.

Guy Millière détient un doctorat, à la suite de sa thèse soutenue en 1978 à l'université Paris VIII et nommée « Genèse et enjeux du réalisme. »

Il a été professeur invité à l'université d'État de Californie à Long Beach. Il a aussi enseigné à l’université Paris-8 où il était rattaché à l’UFR « culture et communication ».

Il appartient à différents laboratoires d'idées (think-tanks) , tels le Gatestone Institute. Il est membre du comité de rédaction du site web Dreuz.info6.

Il est, avec Yves Roucaute, l’un des rares universitaires français à avoir soutenu George W. Bush aux élections présidentielles américaines de 2000 et 2004, et avait, dans l’un de ses ouvrages, prévu sa réélection en 2004. Il avait également publié des articles souhaitant l’élection du candidat du parti républicain en 2008, et lui avait apporté son soutien. Il a soutenu l’invasion de l’Irak en 2003, en reprenant les arguments de la présence d’armes de destruction massive dans ce pays et du caractère inhumain et dangereux de la dictature de Saddam Hussein.

Il est considéré à la fin des années 2000 comme un défenseur des thèses néo-conservatrices, à savoir que les États-Unis doivent contribuer à une recomposition du monde (et notamment du monde arabe) y compris par des moyens militaires, et cette recomposition est présentée comme une dissémination de la démocratie.

2004 "Qui a peur de l’islam ?"
2008 "L’Amérique et le Monde après Bush"
2010 "La résistible ascension de Barack Obama"
2011 "Comment le peuple palestinien fut inventé", avec David Horowitz
2012 "Face à l'islam radical", avec Daniel Pipes
2012 "Le désastre Obama"
2013 "L'État à l'étoile jaune"
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Source : Wikipedia
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Vidéo de
Jean-Michel Vernochet présente la thèse de son livre "Iran, la destruction nécessaire" (éd. Xenia) face, notamment, à Guy Millière, Gérard Chaliand et Alain de Benoist. -- En savoir plus: http://www.editions-xenia.com/livres/vernochet/

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Guy Millière
Tout ce qui se publie aujourd'hui d'officiel en sciences humaines et se retrouve lourdement médiatisé n'est plus là pour développer les connaissances de ceux qui lisent. Sa fonction consiste uniquement à renforcer le schéma idéologique imposé, et à s'assurer la servitude volontaire des lecteurs en leur donnant l’impression qu’ils en savent davantage, alors qu’ils en savent encore moins qu’avant d’avoir lu.
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Scott Atlas, professeur de médecine au Stanford University Medical Center :
« La grande presse dit que la pandémie a été mal gérée aux Etats-Unis, et que Trump est responsable de la mauvaise gestion. C’est faux. Trump a laissé la gestion aux gouverneurs de chaque Etat qui sont responsables de la gestion de la pandémie dans leur Etat. Certains ont bien géré, d’autres beaucoup plus mal, et ce sont les gouverneurs démocrates qui ont très mal géré la pandémie.
L’Etat de New York et le New Jersey ont extrêmement mal géré la situation […]. Le résultat a été un nombre de morts infiniment plus élevé que dans le reste du pays dans ces deux Etats, mais la grande presse épargne leurs gouverneurs parce qu’ils sont démocrates.
Le Président Trump a fourni aux gouverneurs, démocrates ou républicains, tout ce qu’ils demandaient, et a fait fabriquer des respirateurs rapidement et avec une efficacité remarquable.
Il a fait fabriquer aussi des millions de tests pour remplacer les tests défectueux fournis par le Center for Disease Control en un temps record.
Il a montré ce qu’un grand entrepreneur peut accomplir dans une période d’urgence.
[…] Maintenir indéfiniment la fermeture de secteurs économiques entiers n’a aucun sens, et ne sauve aucune vie, et c’est une décision de démocrates, destinée à maintenir la peur, imposer le silence, disséminer la pauvreté et la ruine, le tout pour reprendre le pouvoir.
C’est absolument abject. »

(Ch. 2, Coup d’Etat, p. 78-79)
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La transformation de l’économie et de la société voulue par ceux qui auront utilisé Joe Biden pour arriver au pouvoir s’enclenchera.
Les impôts augmenteront très fortement. Les réglementations abolies par Donald Trump reprendront leur place et d’autres réglementations s’ajouteront.
Le Green New Deal sera mis en place, et les transports en avion deviendront plus coûteux au nom de la lutte contre le « réchauffement global » ou le « changement climatique », et il en ira de même pour les déplacements en automobile. Le prix de l’énergie augmentera fortement, et la production de gaz et de pétrole de schiste par les Etats-Unis décroitra, tout comme l’extraction de pétrole en de nombreux lieux où elle s’opère présentement.
Les Etats-Unis perdront leur indépendance énergétique et seront à nouveau dépendants de pays étrangers, pas nécessairement amis des Etats-Unis.
Le chômage et la pauvreté s’élèveront, mais chômeurs et pauvres recevront de l’argent du gouvernement fédéral pour compenser leur situation, et seront donc en dépendance du gouvernement fédéral.
La croissance pourra sembler positive parce que les dépenses gouvernementales s’accroitront massivement, et parce que le secteur public grandira, mais l’économie productive sera en croissance négative.

(POSTFACE, p. 206-207)
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Trump savait que les grands médias américains et les réseaux sociaux ont eux-mêmes été pris en main par des membres de la gauche extrême, que des chaînes de télévision telles que CNN et MSNBC ne sont plus des chaînes d’information mais des moyens de propagande, que la plupart des grands journaux américains, à commencer par le « Washington Post » et le « New York Times », ne sont plus, eux non plus, des journaux d’information mais des instruments de propagande, que Google est un moteur de recherche extrêmement biaisé qui a interféré dans les élections de 2016, que Twiter (qu’il utilise encore pour contourner la désinformation et garder un accès direct avec ses électeurs) est tenu par des gens très à gauche qui se donnent le droit de censurer les messages ne correspondant pas à leur vision du monde (y compris les siens désormais).

(Ch. 2, Révolution et contre-révolution, p. 114-115)
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Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants […] :
« Les démocrates aujourd’hui ne sont plus démocrates et, s’il était honnête, le parti démocrate devrait changer de nom et s’appeler le parti d’extrême gauche. Toutes les thématiques du parti sont d’extrême gauche. Les politiciens modérés du parti ont été exclus ou ont accepté de s’adapter, et tiennent le discours qu’on leur demande de tenir. […]
Il [D. Trump] a pensé début 2015 que la situation était si grave qu’il ne pouvait plus reculer.
Il savait qu’il fallait arrêter la démolition, sans quoi il serait trop tard, et il savait qu’il pouvait gagner.
Il a gagné. Il savait que d’immenses jets de bile allaient être déversés sur lui, et c’est ce qui s’est passé. Il savait qu’il allait perdre beaucoup d’argent, et il a perdu beaucoup d’argent, sans doute plusieurs milliards. Il s’est fixé un but : sauver le pays.
Il voyait ce qu’Obama avait fait. Il savait ce qu’Hillary Clinton pouvait faire. Il savait tout de l’Etat profond. Il a, pendant ses années à la tête de la Trump Company, dû négocier avec des politiciens pas très fréquentables. Il savait qui sont les gens qui ont été mis en place sous Obama. Il savait qu’ils voudraient l’éliminer. Il ne s’attendait pas à autant de trahisons de la part de gens qu’il imaginait fiables. Il a découvert que l’Etat profond était encore plus répugnant qu’il le pensait.
Il a vu que de nombreux Républicains étaient membres de l’Etat profond, et pouvaient choisir l’Etat profond plutôt que les intérêts du pays.[…]
Il est indifférent aux insultes. Il les attendait.
Il doit gagner en 2020. Impérativement. Des millions d’Américains le savent.[…]
Si l’Amérique devait tomber, c’est le monde entier qui serait changé. […]
Vous imaginez un monde dominé par la Chine ?
C’est ce monde-là que les démocrates veulent. C’est ce monde-là que des milliardaires qui soutiennent les Démocrates veulent aussi. […]»

(Ch. 1, Deux peuples, p. 45 -> 47)
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Un essayiste américain, Roger Kimball, a publié en 2000 un livre appelé « The long March » dans lequel il explique la stratégie qui a été celle de l’extrême gauche américaine depuis les années 1960.
La « longue marche » (l’infiltration des secteurs de l’économie, de la politique, de l’éducation, des médias, de la culture par des militants très actifs) a permis à l’extrême gauche américaine de gagner beaucoup de terrain en un demi-siècle.
L’extrême gauche américaine a pensé s’approcher du triomphe avec l’élection de Barack Obama, et Barack Obama a fait beaucoup pour elle.
Elle a vu en Hillary Clinton celle qui devait continuer l’action de Barack Obama et rendre irréversible la transformation radicale du pays.
Elle a vu en Donald Trump l’ennemi ultime.
[…]
C’est pour s’opposer à eux et pour mettre fin aux ravages, et redresser le pays avant qu’il ne soit trop tard, que Donald Trump a voulu devenir Président.
[…]
Comme mes précédents livres, j’ai écrit celui-ci pour ceux qui veulent garder eux aussi les yeux ouverts.

(Préface, p. 22-23)
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Notez que ce qui se publie en philosophie comme en économie ou en histoire, en sociologie ou en géopolitique n’apprend jamais rien à celui qui lit, et n’est pas sensé apprendre, mais compléter la « connaissance », l’ « information », la distraction, donner à celui qui lit l’impression qu’il en sait davantage alors qu’il en sait moins qu’avant d’avoir lu, car les fragments de savoir coulés dans les caractères d’imprimerie ont été tant détrempés qu’il n’en reste quasiment rien qui permette de comprendre.

Notez que les romans très diffusés sont pour la plupart incolores, inodores et sans saveurs, distrayants comme une série télévisée.
D’autres sont porteurs d’une déliquescence chargée d’un message : rien ne vaut rien, tout est égal à tout, rien n’est bien et rien n’est mal.
(p. 42)
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Notez que les ouvrages économiques qui suscitent un ample éloge reprennent en général des thèses aussi anti-capitalistes et infondées que celles figurant dans les manuels scolaires, dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision et notez le fait qu’elles aient provoqué des calamités partout où elles ont été mises en œuvre n’importe pas, au contraire. L’introduction à l’économie la plus vendue en librairie est rédigée par un marxiste abruti, et use de slogans soviétiques : « le marché ne fait pas le bonheur », « ce qui a de la valeur n’a pas de prix ».
(p. 41)
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[...] David Horowitz, essayiste conservateur et politologue venu de la gauche radicale, lors d’une conversation sur les hauteurs de Los Angeles : « Le parti démocrate est devenu un parti d’extrême gauche. Les démocrates veulent tout le pouvoir sans retour en arrière possible. Ils veulent faire des Etats-Unis un pays où la population serait soumise à un pouvoir politique omnipotent. Ils veulent régner sans partage sur un peuple asservi, sans identité et sans repères. Ils ont l’appui de quelques personnes immensément riches qui veulent la même chose qu’eux. Ils avaient réussi à placer Barack Obama à la Maison Blanche, et il avait fait avancer les choses dans la direction de ce qu’ils voulaient.
Hillary Clinton devait lui succéder. Donald Trump n’était pas prévu dans le scénario. Il a été le grand perturbateur. Il est devenu l’homme à abattre. Je suis certain que si les démocrates d’extrême gauche pouvaient l’éliminer physiquement, ils le feraient sans hésiter. Je sais ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent. J’ai pensé comme eux autrefois ».

«Ils sont certains qu’ils ont les idées justes. Ils sont prêts à écraser les êtres humains qui ne sont pas au service de la même cause qu’eux. Ils seraient prêts à instaurer une dictature dans tout le pays s’ils le pouvaient. Ils ont déjà installé une atmosphère de dictature dans presque toutes les universités du pays, dans les salles de rédaction des principaux journaux et magazines, dans ceux des chaines d’information continue, sauf Fox News. Depuis le 8 novembre 2016 au soir, ils veulent renverser Donald Trump. Ils mènent contre lui, contre les institutions américaines, contre la société américaine elle-même, une action de subversion qui s’apparente à un coup d’Etat. Et ils vont continuer. S’ils ne sont pas mis hors d’état de nuire, ils continueront indéfiniment. »

(Ch. 1, Deux peuples, p. 47-48)
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Paul Manafort, dont le tort essentiel aura été d’avoir été directeur de campagne de Donald Trump pendant quelques semaines, sera accusé de fraude fiscale, pour des faits remontant à plus de dix ans et pour lesquels il avait été déclaré innocent quelques années auparavant. Il se verra proposer de « charger » Trump et d’être exonéré, ou de finir sa vie en prison.
Il refusera de « charger » Trump, et sera condamné à une peine de soixante-treize mois de prison.

Le Général Flynn [nommé Conseiller National de Sécurité par D. Trump], dont le dossier d’accusation sera intégré à l’enquête Mueller, acceptera de plaider coupable lorsque les enquêteurs menaceront de soumettre son fils à un interrogatoire, ce aux fins que son fils soit épargné.
Il a été innocenté par la publication récente de documents montrant qu’il n’a pas menti un seul instant et que les deux inspecteurs envoyés par James Comey [Directeur du FBI, nommé par B. Obama] pour l’interroger le savaient, et se sont, eux, rendus coupables de mensonge.
Le Ministère de la justice demandera qu’un non-lieu soit prononcé, mais le juge (de gauche) en charge du dossier, Emmett Sullivan, enfreindra les règles de la justice, et décidera, de manière arbitraire, de poursuivre l’enquête, bien qu’il n’ait aucun élément permettant de le faire.
Michael Flynn est en liberté, mais sous le coup d’une interdiction de travailler et de parler aux médias émise par le juge, et il est ruiné.

(Ch. 1, Deux peuples, p. 60-61)
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