Suite à la mort de son mentor, une journaliste de webtélé devient lanceuse dalerte. Pour elle, cest le début dune descente aux enfers, dans un monde où elle ne peut plus compter sur personne.
Deux semaines plus tard, un député et sa femme sont assassinés à Chevreuse. Des éléments relient cette affaire au capitaine Alaric Autier, de la crim de Versailles. Son groupe se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants du couple, entre un suspect aux propos énigmatiques et des gendarmes peu coopératifs.
Une femme en fuite, des enfants disparus : deux drames apparemment sans rapport. Et pourtant
Le sang de nos pères sera disponible à partir du 2 mai 2020 sur Amazon.
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Les yeux fermés , l'avocat l'image d'Anne-Laure . Elle lui a apparut souriante et nue , tendres et sensuels , amoureuse . Un désir du corps et du cœur le submergea . Même absente, il l'embrassait et la caressait encore. Il se sentait saturé d'elle , au point de s'oublier dans leur union . Plus rien n'avait de Sens hors de leur relation , comme si les événements de sa vie n'avait servi qu'à occuper le temps en attendant . Auprès d'elle il espérait enfin trouvé le réconfort qui effacerait une journée de cris et de violence
Elle voulut fuir, mais elle ne pouvait plus bouger. L’homme semblait aspirer toute son énergie. Il marcha vers elle sans hâte. Elle ressentit alors une vibration familière dans son dos, celle qui lui indiquait la présence de l’ousia filante. C’était donc ainsi que le chef des gardes la tenait en son pouvoir ! D’un geste, elle coupa les filaments invisibles qui la reliaient à lui, ce qui eut pour effet de la libérer sur-le-champ. Elle s’élança dans l’escalier, referma la cloison derrière elle et figea l’ousia qui actionnait son mécanisme secret.
Je rêve souvent d’un lieu que je ne connais pas. Je vois une route pleine de trous, qu’aucun véhicule n’emprunte plus depuis longtemps. Il y a des gens sur le côté de cette route. La plupart sont assis à même la terre sèche. Certains sont réunis autour d’un feu. Ils échangent quelques mots, puis se taisent. Ils sont maigres, leur dentition est mauvaise, leurs vêtements ont connu des jours meilleurs. Ils me font penser à la chanson de Springsteen, The Ghost of Tom Joad. La différence, c’est que leur pauvreté n’est pas le résultat de l’exploitation, mais de l’effondrement. La civilisation s’en est allée et ne reviendra plus.
Certaines nuits, je fais partie de ces gens. La faim, la pauvreté et l’absence de soins ont fait de moi un vieillard. Je dors près d’une décharge en attendant de crever. À d’autres occasions, je regarde ces gens depuis un lieu caché. J’ai peur d’eux, parce que je sais qu’ils n’hésiteront pas à me voler ce que j’ai, s’ils me voient. Je suis en forme, plutôt bien nourri. Je possède une arme et des vêtements de bonne qualité. Le soir, je rentrerai chez moi et je dormirai dans un lit. Le plus étonnant, c’est que cette relative richesse ne me rend pas heureux. Car je vis et je survis seul, sans lien avec personne. J’ai échangé la pauvreté matérielle contre la pauvreté relationnelle.
Elle lui a apparut souriante et nue , tendres et sensuels , amoureuse . Un désir du corps et du cœur le submergea . Même absente, il l’embrassait et la caressait encore. Il se sentait saturé d’elle , au point de s’oublier dans leur union . Plus rien n’avait de Sens hors de leur relation , comme si les événements de sa vie n’avait servi qu’à occuper le temps en attendant . Auprès d’elle il espérait enfin trouvé le réconfort qui effacerait une journée de cris et de violence
Si la mère est bien l’auteur du meurtre, ses vêtements devraient être tachés du sang de sa fille. Je vois des projections sur son flanc droit, mais rien sur le devant.
Pour Gallien Darcet et sa famille, vendredi soir était le plus beau moment de la semaine. Ce jour-là, les parents et les quatre enfants faisaient les courses au Mégamarché, le plus grand magasin de la région – et peut-être de l’univers. D’après Cotignac Darcet, le père, toutes les usines du monde envoyaient là ce qu’elles fabriquaient de meilleur. Les enfants n’avaient aucun mal à le croire. Chacun dans son rayon préféré, ils consacraient une heure à contempler plus de marchandises qu’ils ne pourraient jamais en obtenir. Pendant que Violette Darcet, la mère, remplissait le caddie d’aliments et de produits utiles, les jumelles Angélique et Forestine plongeaient dans les livres, Négus, le cadet, passait en revue des bataillons de jouets, Papa s’étourdissait de machines électroniques et Gallien salivait devant les gigantesques linéaires des bonbons et sucreries.
Joseph n'aperçut pas tout de suite le troisième cadavre, qu'il prit d'abord pour un vêtement posé à côté de la mère.
Allait-il devenir comme un de ces flics qu’il avait vus partir à la retraite, pour se suicider un mois plus tard ? Il comprit alors que s’il ne prenait pas les choses en main, il risquait de ne jamais retrouver une vie normale, une vie en dehors du boulot
Ils échangent quelques mots, puis se taisent. Ils sont maigres, leur dentition est mauvaise, leurs vêtements ont connu des jours meilleurs. Ils me font penser à la chanson de Springsteen, The Ghost of Tom Joad
Il n’était entré dans la police qu’avec l’espoir d’intégrer un jour une brigade criminelle et de résoudre, comme un flic de polar, des affaires épineuses.