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3.61/5 (sur 66 notes)

Nationalité : Hongrie
Né(e) à : Targu Mures (Roumanie) , le 10/09/1973
Biographie :

György Dragomán est un écrivain et traducteur roumano-hongrois d'expression hongroise.

En 1988, György Dragomán et sa famille quittent la Roumanie et émigrent en Hongrie. Il effectue ses études secondaires à Szombathely, puis de 1992 à 1998, il entre à l'Université Loránd Eötvös (Budapest) afin d'étudier l'anglais et la philosophie, puis s'inscrit au Eötvös József Collegium et au Láthatatlan Collegium.

De 1998 à 2001, il reprend le chemin de l'université de la capitale hongroise pour un doctorat de littérature anglaise moderne.

Son deuxième roman, A fehér király paraît en 2005 et reçoit, en Hongrie, les prix Déry Tibor et Sándor Márai. Le livre est traduit dans plus de vingt pays et c'est Gallimard qui le publie, dans sa collection Du monde entier, la traduction française, due à Joëlle Dufeuilly, sous le titre Le Roi blanc.

Parallèlement à son activité de romancier, György Dragomán traduit en hongrois des auteurs britanniques, entre autres, Samuel Beckett, James Joyce, Ian McEwan, Irvine Welsh.
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Source : wikipédia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
On ne peut raconter les choses douloureuses que si celui qui écoute a l'impression d'avoir lui aussi vécu la même chose, la même histoire.
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… avant que papa ne soit emmené, elle ne cassait jamais rien, et ne claquait pas les portes, même quand elle se disputait avec papa…
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«  Je revois le verre se briser et la prof cracher sur le portrait du camarade général et le tirer de son cadre tout en criant : c’est fini, c’est terminé , plus jamais ça , à cet instant nous nous sommes toutes levées , et nous avons repoussé les chaises sur lesquelles nous étions assises, à l’origine pour regarder ensemble le camarade général prononcer son discours de vœux du Nouvel An , mais là, on s’est mises à courir en se bousculant pour s’approcher de la télé , et on a hurlé : c’est fini, c’est fini à jamais , et on a arraché des murs les drapeaux et les panneaux d’inscriptions en lettres rouges , et puis le visage du camarade général est apparu à l’écran , le teint cireux couvert de sang, il gisait dans la neige boueuse » .
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La douleur nous aide à nous souvenir, non seulement des choses douloureuses, mais de tout, car il faut se souvenir de tout, ce dont nous nous souvenons existe, mais ce que nous oublions n’existe plus, disparaît du passé, disparaît du monde.
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J’essaie de ne pas ma dire que tout ça n’a aucun intérêt, mais je sais très bien que cette foutue algèbre ne m’apportera jamais rien dans la vie, à part des migraines.
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les filles disent que je suis une petite pimbêche, que je suis ridicule, la façon dont je n'arrête pas de me tortiller les cheveux montre que je me crois belle, alors que je suis moche comme un pou, et que je vais devenir de plus en plus moche, il n'a qu'à regarder ma grand-mère, celle-là elle est tellement moche que rien que d'y penser on a envie de gerber.
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Grand-mère me dit qu’il est parfois plus facile de se taire. Mais plus on se tait, plus il devient ensuite difficile et de se taire, et de parler (p. 115)
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Il croyait, dit-il, que ceux qui venaient à cet atelier aimaient dessiner et étaient capables de travailler par eux-mêmes, et pas uniquement quand on leur disait quoi faire. Qu'ils étaient capables de penser par eux-mêmes. Mais apparemment, nous sommes juste capables de faire les imbéciles et de beugler comme des veaux. Apparemment, personne ici ne sait quoi faire de la liberté. (chapitre 35, page 435)
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Cela signifie qu'il faut être bête, qu'il faut être bête quand on dessine, il ne faut être ni aveugle ni vaniteux, mais juste assez bête pour accepter le fait qu'un trait n'est qu'un trait même lorsqu'il aspire à être plus. (chapitre 16, page 198)
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… que si on mentait comme si on disait la vérité, le mensonge devenait une vérité ...
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