Je voudrais qu'il y ait des réponses pour ceux qui ont le cœur brisé.
J'ai le cœur brisé. Et personne pour répondre à mes questions. Et j'en peux plus.
Let it be ...
Je voudrais tant que les paroles disent vrai. Je voudrais qu'il y ait des réponses pour cex qui ont le coeur brisé.
J'ai le coeur brisé. Et personne pour répondre à mes questions. Et je n'en peux plus. Je n'en peux plus de toutes ces questions sans réponses, de ce questionnement sans fin qui m'envahit au point de m'empêcher de vivre. C'est injuste. La vie est injuste. Tout est injuste. Pourquoi June est-elle partie sans prévenir ? Pourquoi m'a-t-elle abandonnée ? Car elle m'a abandonnée. Sans elle, je me sens seule, désespérément et totalement seule. Avec un chagrin immense dont je ne sais que faire.
Le temps accélère, il ralentit, il se comporte d'une manière bizarre. On ne peut pas se fier à lui.
Je sais qu’il ne faut surtout pas que je l’embrasse. Non. Et moi, je ne vais pas l’embrasser. Mais s’il m’embrasse je ne le repousserai pas. Je pourrais dire que c’est parce qu’il fait froid et que j’ai besoin d’être réchauffée. Ou que je suis perdue et déboussolée, loin de chez moi (non, d’accord, là faut pas pousser). Ou encore prétendre que je suis prise d’un coup de folie. Mais tout ça, ce serait bidon. Alors, disons que s’il approche trop près ses lèvres des miennes, eh bien, en vertu de la loi d’attraction, ou un truc comme ça, je ne pourrai pas résister à celle de ses lèvres. Et c’est tout. Ça ne signifie rien de plus. C’est une question d’atomes . Purement.
Il y a tant de beauté dans le simple fait d'exister.
Je veux croire que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'elle vaut la peine qu'on souffre et qu'on prenne des risques.
J’entends cette fois des pas de l’autre côté, un verrou tourne, le battant s’ouvre, Jake apparaît. Il a les yeux bouffis de quelqu’un qui vient de se réveiller et il est torse nu. Il tient à la main un pot de beurre de cacahuètes et il a une cuillère à la bouche. Et tout ça ne l’empêche pas d’avoir un charme fou… Il me regarde d’un air surpris , puis retire la cuillère de sa bouche avec un bruit mouillé. Bon, OK, il n’a pas tant de charme que ça.
— C’est vraiment dégoûtant, comme façon d’accueillir les gens, dis-je.
— Moi aussi, je suis ravi de te voir, répond-il, en ouvrant une bouche pleine de beurre de cacahuètes. Je me penche pour essayer de voir derrière lui.
— Tu me laisses entrer ?
Il plante la cuillère dans le pot et soupire.
— J’ai le choix ?
— Pas vraiment.
— Pour moi, ça a de l’importance, murmure-t-il tout contre ma bouche. Puis il m’embrasse. Ça fait déjà quelques jours que je me dis que, s’il m’embrasse, je lui rendrai son baiser. Mais je n’en ai pas le temps . A peine ai-je senti la ferme pression de ses lèvres contre les miennes qu’elles se retirent. Je devine à son expression figée qu’il regrette. Je ne m’en offense pas, je comprends qu’il a peur.
— Je n’aurais pas dû, dit-il précipitamment. Je suis un idiot.
— Oui, c’est bien vrai. Tu es un idiot.
Je l’attrape par le col de sa chemise et l’attire à moi. Il laisse échapper un son étouffé, hésite une seconde, puis entrouvre les lèvres. Cette fois, nous nous embrassons pour de bon
Et faire des compilations, c'est un don. C'est comme raconter une histoire. Il faut que ça coule. [...] Il faut construire un univers, trouver une ambiance, une fin. C'est comme un livre
June était une fille organisée et sa chambre a toujours été impeccable, surtout comparée au champ de bataille qu'est la mienne. N'empêche. Aujourd'hui je la trouve particulièrement propre. Faut-il y voir un "signe" ? Est-ce qu'elle a fait du rangement avant ? Pour ne pas laisser de désordre derrière elle...
Du désordre, elle en a laissé pourtant, et pas qu'un peu. Mais c'est un désordre qui ne se voit pas.