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Citations de Heather Graham (194)


Il gisait maintenant sur son rocking-chair, un livre sur les genoux, au milieu des grains de poussière qui voletaient dans la pénombre cramoisie. Avec sa frêle carcasse, ses longs cheveux blancs, ses joues mangées de barbe, on avait presque l’impression qu’il allait dire quelque chose.
- Mon dieu, Merlin…, chuchota Liam en s’approchant d’un par lent.
Il vit que Cutter avait la bouche entrouverte et les yeux agrandis derrière la monture métallique de ses lunettes de lecture. C’était comme s’il avait vu, dans le vaste hall d’entrée, quelque chose qui l’avait terrifié.
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- Je croyais qu'un fantôme en longue chemise de nuit blanche et vaporeuse en avait indiqué l'emplacement à ton médium.
- Oui. Et des femmes qui dorment en longues chemises de nuit blanches et vaporeuses, il y en a pas mal.
- Ah oui ? Je ne me souviens pas. Je suis marié avec Rita depuis trop longtemps, et elle porte des T-shirts pour dormir.
Il haussa les épaules.
- Avant, elle dormait nue. Je préférais. Mais les enfants sont arrivés... Bon, je vois que ça ne t'amuse pas.
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Vous êtes né avec le don de voir des fantômes?
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Pareil pour les serpents. Quand ils sont tout petits, ils n'ont pas beaucoup de venin, mais pensez à ce qu'ils deviendront plus tard. Les Indiens ressemblent à ces scorpions et à ces serpents. Surtout les Séminoles. Plus on les laisse grandir, plus ils sont dangereux.
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— Et Lara, vous la détestiez ?Elle éclata de rire.— On ne peut pas détester une abeille sous prétexte qu’elle possède un dard. J’avoue que je ne l’appréciais pas particulièrement en tant que personne, mais j’admirais son talent.
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Billy Ray avait eu raison sur un point. C'était l'heure du diner.
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- Vous vous rappelez ce que vous disiez: que je me jetterais sur vous... ?
Elle laissa sa phrase en suspens et, en voyant l'incertitude qui se peignait sur le visage de Bruce, elle éprouva un bref sentiment de panique. Il allait la repousser... Elle se comportait comme une idiote...
Mais, aussitôt, il lui prit le menton et plongea son regard au fond du sien.
- Je ne veux pas que vous me sautiez dessus juste parce que vous avez besoin de dormir avec quelqu'un, dit-il.
- Pas quelqu'un, répondit-elle d'une voix rauque. Vous.
- Ah! murmura-t-il, sans la quitter des yeux.
- Alors... vous ne voulez pas ?
- Oh, que si! répondit-il avec une intensité qui bouleversa la jeune femme. Je veux que tu me sautes dessus parce que tu ne peux plus te retenir, parce que tu me trouve sexy au-delà des mots, parce que tu veux sentir mes mains partout sur ton corps, parce que tu n'es plus que sensualité quand tu te trouve près de moi. Je veux que tu me sautes dessus parce que tu meurs du désir de poser tes mains sur ma peau nue, parce que tu meurs d'envie de découvrir ce qui se cache sous le kilt d'un Ecossais.
- Vous ne portez pas de kilt ! murmura Toni.
- Chérie, je peux le faire si c'est ce que tu veux.
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"Une reine catholique revient gouverner un pays qui s'est converti au protestantisme l'année dernière..."
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— Arrêtez, Tia. Vous m'avez menti je ne sais combien de fois.
— Je...
— Comme vous avez menti à Ian tout à l'heure, poursuivit-il. Un mensonge qui est devenu réalité, et dont j'ai bien l'intention de tirer profit.
Sans répondre, elle contourna le lit de camp et se dirigea vers la porte de la tente. Il la saisit par le bras. Les dents serrées, elle essaya de se dégager.
— Où comptez-vous aller? demanda-t-il, aussi furieux qu'elle.
— Retrouver Ian. Je lui dirai que nous avons eu une querelle d'amoureux.
— C'est hors de question !
D'une main, il la serra contre lui ; de l'autre, il lui releva le menton.
Elle n'eut pas le temps de protester. Il écrasa brutalement ses lèvres sur les siennes, étouffant son cri.
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Et brusquement, il se demanda s'il existait un truc imparable pour reconnaître les véritables ennemis sous leur masque.
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— Il réagit en mâle, murmura Kim à Amber.
— Il prend la mouche pour un rien, conclut Amber.
— Le « il » en question est là ! leur rappela Ben
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L’amour qu’on se porte entre proches s’étend peut-être au-delà des générations. Elle a dû craindre de te faire de la peine.
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Elle inspira profondément, sur la défensive, partagée entre le sentiment qu’elle devait partir d’ici au plus vite et la fascination qu’exerçait sur elle cette conversation.
—D’accord, dit-elle. Revenons à ce qui s’est passé cette nuit, dans ce bar. Deanna considère cet homme, Jonas, comme un ami. Pourquoi l’avez-vous provoqué ?
—C’est un vampire.
—Un vampire ? Je pensais que c’était Stephan, le vampire…
—C’en est bien un, très vieux. Très puissant, aussi. Il a le pouvoir d’influencer les gens qui l’entourent, de leur imposer le respect.Il eut un rire plein de dérision et ajouta d’un ton posé :
—Comme le guide d’une secte, exactement. Je pense que Stephan est venu ici avec une horde de vampires. Je suis également convaincu qu’il sait que vous séjournez ici, dans cette maison d’hôtes
.—Mais pourquoi s’en prend-il à moi ? Parce que je ressemble à Katya ?
—J’ignore s’il était amoureux d’elle ou si le fait de la posséder était une question de fierté ou une quelconque obsession. Mais, si j’ai pu penser en vous voyant, même durant une fraction de seconde, que vous étiez Katie, alors ce doit être exactement la même chose pour Stephan, je peux vous le promettre
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Les morts ne marchaient plus autour de lui. Ils étaient figés comme une rangée de poupées qu'aurait dechiquetées un enfant pervers, un bras ici, une tete là. Mais ces tetes séparées du tronc le scrutaient, l'implorant. Leurs levres desséchées remuaient sur une priere muette.
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La Nouvelle-Orléans, 1840

― Il n’y a aucun problème avec le comte DeVereaux, déclara fermement Magdalena.

Les pieds solidement posés sur le parquet, le dos bien droit, la jeune fille était assise sur le sofa du grand salon de la demeure familiale, une imposante bâtisse ceinturée d’une véranda à colonnes, typique des maisons de planteurs de La Nouvelle-Orléans.

Jason Montgomery regarda sa fille unique, soupira puis secoua la tête avec tristesse. Il détestait lui faire de la peine, mais comment l’éviter ?

La voir si belle avec sa somptueuse chevelure sombre illuminée d’une mèche rouge feu ramassée en un lourd chignon sur la nuque, ses quelques bouclettes rebelles sur le front, lui serra la gorge. Tout à coup, il eut peur et frissonna : elle allait gâcher sa vie s’il n’intervenait pas ! Il devait se montrer ferme.

Sa seule enfant… De tout temps, il avait été enclin à l’indulgence vis-à-vis d’elle, voire complaisant, ce qui n’entamait en rien sa lucidité de père et d’homme : elle était vraiment belle. Son visage, sa silhouette possédaient une perfection presque irréelle. Sa peau avait la douceur et le grain sans défaut de l’albâtre poli, ses prunelles la couleur de l’ambre. Magdalena était dotée d’une classe innée, d’une volonté de fer et d’une intelligence hors du commun. Elle bénéficiait de surcroît de la grâce d’une gazelle : le moindre de ses mouvements était naturellement élégant et lorsqu’elle se décontractait, elle devenait douce, tendre, faisant montre d’une séduction empreinte de la naïveté des jeunes filles de son âge. Tout le problème venait de là : elle était jeune, impressionnable et passionnée.

Il lui avait cependant appris à être forte. Son héritière se montrerait digne de Jason Montgomery, le souverain d’un petit royaume, celui de cette plantation de Louisiane. Tous les hommes de cet État, d’ascendance française ou anglaise et désormais citoyens américains, le respectaient car il était sage, éduqué et puissant. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour façonner sa fille à son image.

Et voilà que maintenant, elle usait à son encontre des armes qu’il lui avait données !

― Tu n’aimes pas le comte parce qu’il est français, l’accusa tranquillement Magdalena.

― Ce n’est pas parce qu’il est français que je n’aime pas le comte. C’est parce qu’il est…

Jason s’interrompit juste à temps. À aucun prix Magdalena ne devait s’imaginer qu’il perdait l’esprit, ce qui eût été le cas s’il s’était expliqué. Il tenait à ce qu’elle respecte ses opinions sans les discuter et se plie à son autorité parce qu’il était son père.
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Oui, des prostituées. Il y en avait beaucoup pendant la guerre de Sécession, c'est pour ça qu'on les appelle aussi "hooker", du nom du général Hooker.
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Elle songea avec un mélange de tendresse et d'indulgence que rien n'empêchait jamais les hommes de dormir.
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—Je t’ai un peu… agressé, non ?
—Ne te gêne surtout pas, à l’avenir. Agresse-moi quand bon te semble.Elle tendit la main pour écarter de son front une mèche humide de sueur.
—Tu n’es donc pas fou…, murmura-t-elle
.—En effet. Ce n’est pas le genre de compliment auquel je m’attendais, mais merci quand même…
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Deanna, elle, n’avait pas bougé. Elle était allongée dans son lit, telle la Belle au bois dormant, magnifique et endormie, attendant que l’amour de sa vie vienne l’embrasser.Pourquoi ne se réveillait-elle pas ?
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—J’imagine plus ou moins ce que vous avez en tête. Vous allez vous rendre au commissariat demain matin, leur dire qu’un déséquilibré vous harcèle, et vous allez remettre votre vie entre les mains des autorités. Mais ils ne peuvent pas vous aider. Je ne suis même pas certain qu’ils soient capables de se protéger eux-mêmes.
—Je suis fatiguée. J’ai bu quelques verres, ce soir, et je ne suis pas trop certaine de ce que je pense.Alors qu’elle avait fait un pas vers la porte, elle se retourna.
—Et je… je ne suis pas Katie
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