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Critiques de Heidi W. Durrow (33)
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La fille tombée du ciel

A onze ans, Rachel est une « petite-fille-toute-neuve ».

J'aurais plutôt dit « d'occasion et toute abîmée », mais sa grand-mère paternelle qui la recueille après un drame familial a besoin de croire qu'elle repart à zéro. Une page blanche, une feuille vierge.

Cette aïeule est aimante et maternante, nul doute, mais souvent maladroite quand elle s'exprime sur la mère de l'enfant.

Nous sommes dans les années 1980 au Texas, la couleur de peau a encore de l'importance, et Rachel, métisse, a autant de mal à trouver sa place dans cette famille mixte, que parmi ses camarades blancs et noirs.

Ces problèmes identitaires ne s'arrangeront pas à l'adolescence, on s'en doute.



Ce roman initiatique semble avoir été écrit pour être 'beau', et dans le but d'être comparé à 'Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur' (Harper Lee).

Le récit trop hachuré m'a paru bancal, décousu, et artificiel.

Pas moyen d'entrer vraiment dans cette histoire, ni d'être émue par cette petite famille et leurs proches (qui ont pourtant tout pour être touchants). A tel point que j'ai loupé la mort d'un personnage-clef, et que je n'ai pas eu envie de reprendre quelques pages en arrière pour comprendre où j'avais été trop distraite.



Ennui.
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La fille tombée du ciel

Lu dans le cadre de Masse critique, je tiens à remercier Babelio et l'édition Livre de Poche qui m'ont donné la possibilité de le découvrir.



La quatrième de couverture évoque un roman d’apprentissage, ce qui, d’emblée, me fait la promesse d’un livre riche, dont je vais pouvoir apprendre et ressortir un peu plus grande, plein d’étoiles dans les yeux et de rêves dans mes pensées. Mais là, je n’ai pas trouvé ce que j’ai tant cherché,"La Fille tombée du Ciel" n’a contenté aucun de mes espoirs, aucune de mes attentes.

La première partie, surtout, m’a énormément déçue. D’abord, j’ai trouvé l’écriture de l’auteure assez maladroite ; en effet, Rachel, une des narratrices de l’histoire, est censée être une petite fille de 11 ans (qui a très vite 16 ans, sans que rien n’ait changé en elle et d’un chapitre à l’autre sans crier gare…) – intelligente pour son âge, comme le souligne à maintes reprises l’auteure -, on s’attendrait donc à un certain niveau de langage, en accord avec ses qualités intellectuelles. Or, on retrouve de nombreuses incohérences à ce niveau, car on passe très vite du très familier au plus soutenu, ce qui est dérangeant et redondant au fil du récit. De plus, l’auteure semble adepte des phrases très courtes, qui, en plus d’être désagréables à la lecture, induisent un manque évident de rythme et empêche toute dynamique au récit. Donc, à l’instar d’un Momo (héros de "La Vie devant Soi") ou d’une Scout ("Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur"), j’attendais vraiment de m’attacher à l’héroïne, à être bouleversée par sa souffrance et son humanité, mais je l’ai trouvé en demi-teinte ; beaucoup plus passive et moins « vraie » que ces deux derniers…

La forme, très brouillon, m’a également posé des problèmes pour entrer pleinement dans l’histoire ; on retrouve de nombreux retours en arrière, et d’autres encore dans ces retours en arrières mêmes, on s’y perd, ce n’est pas fluide et limpide ! Néanmoins, au fil des pages, l’intrigue se précise un peu mieux.

Les personnages sont, quant à eux, bien trop peu développés, et plusieurs noms peuvent correspondre à un seul et même personnage, ce qui rend l’intrigue très complexe car il m’a fallu du temps pour comprendre qui était qui, et j’ai souvent été obligée de relire certains passages pour estomper mes doutes – ce qui n’a pas toujours été un succès. Qu’il est difficile de s’attacher à des personnages dont on ne sait rien ! Je n’ai pas bien compris l’intérêt pour l’auteure de tout compliquer de la sorte, car cela met à mal l’histoire ; d’autant que le thème abordé est extrêmement intéressant, notamment celui des injustices raciales, et donc du racisme qui reste le fil conducteur du livre. En parallèle, d’autres sujets graves et importants sont évoqués, comme celui du suicide – et c’est pertinent de le voir aborder à travers le regard d’une enfant -, ou encore celui de la recherche de son identité, de l’évolution des corps, des apparences, à savoir comment les gens nous perçoivent et nous jugent, et combien cela peut être différent de la réalité. Comme l’écrit naïvement et joliment Nella, la mère danoise de Rachel, en parlant de ses enfants métisses « Ils ne sont pas une couleur que les gens regardent. »

Certains passages m’ont d’ailleurs bien plu, comme par exemple la rencontre de Rachel et du Blues, qui va permettre à la jeune fille de mettre des mots sur ce qu’elle ressent et sur tout l’indicible qui pèse au fond d’elle-même… Mais tout va souvent trop vite dans ce livre, il y a trop d’évènements qui s’enchaînent (et certains manquent cruellement de réalisme)…

Je dois néanmoins reconnaitre que la deuxième partie est nettement meilleure. Les évènements se précisent et se recoupent enfin, les personnages nous révèlent enfin une psychologie intéressante. La fin n’est pas très originale ; en revanche, on ressent bien de la part de l’auteure, la volonté de passer un message important, notamment sur la tolérance et la recherche de l’altérité, indépendamment de sa couleur mais pour son histoire. La (re)construction et l’évolution des êtres après un drame, le manque, sont aussi des thèmes touchants et ici évoqués.

Sur ce point-là, peut-être, on pourrait faire un rapprochement avec le tendre et délicieux "Ne Tirez pas sur l’Oiseau Moqueur" de Harper Lee, mais ce dernier surpasse de très loin "La Fille tombée du Ciel" de par sa subtilité, sa générosité et son écriture magnifique.

C’est pour quoi ce livre de Heidi W. Durrow, malgré quelques passages intéressants, reste pour moi une déception.

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La fille tombée du ciel

Après le drame qui a détruit sa famille, Rachel part vivre chez sa grand-mère, femme à la poigne de fer, et chez sa tante, la jolie et douce Loretta. Le seul souvenir qu’elle garde de l’accident, c’est une oreille abîmée. Dans le nouvel univers qu’elle découvre, elle est la petite-fille-toute-neuve qui repart de zéro. Mais comment trouver sa place quand le racisme est latent, sournois ? Rachel est une très jolie métisse à la peau claire et aux yeux bleus et une très bonne élève qui s’attire l’inimitié de ses camarades d’école. « Je ne sais pas si le pire, c’est quand les gens se moquent de vous pour ce que vous êtes, ou quand ils n’y comprennent rien. » (p. 65) Ni noire, ni blanche, Rachel peine à construire son identité qui est d’autant plus incomplète qu’il lui manque des clés pour comprendre son passé. La vérité est entre les mains de Brick, un ancien voisin, qui connaît un secret sur le jour où Rachel est tombée du ciel. « Quand il n’y a personne pour vous contredire… la seule histoire qu’on puisse raconter, c’est celle qui finit par devenir vraie. » (p. 193)



Que j’ai aimé cette histoire de famille meurtrie et d’identité tronquée ! Le couple Nella/Roger avait pourtant tout pour faire rêver : la belle et blonde Danoise qui épouse le bel officier noir américain, c’est une love story idéale. Mais on comprend rapidement que le rêve a tourné court et que la belle romance s’est grippée. Et, au-delà, c’est la maternité qui souffre puisque Nella était une mère terrifiée à l’idée de ne pas pouvoir protéger ses enfants de toutes les menaces et de toutes les douleurs. Sous le regard des autres qui accuse et qui dénigre, Rachel doit apprendre à se construire. « Ça me rappelle cette manie des autres filles noires de l’école, qui croient toutes que je veux absolument être blanche. Elle m’appelle l’Oreo, comme les biscuits. Je ne veux pas être blanche. Parfois, je veux redevenir ce que j’étais. Je veux n’être rien. » (p. 165) Il en faudra du temps pour que la petite fille trouve sa voie et accepte de faire éclater la petite bouteille bleue qu’elle cache dans son cœur et dans laquelle elle entasse les sentiments noirs.



D’une plume fine et pudique, Heidi W. Dureow s’attache aux destins croisés de Rachel et Brick, deux enfants meurtris dont les foyers n’ont pas été des havres de paix. La révélation de l’accident qui a fait basculer la vie de Rachel est progressive. Même si l’on comprend rapidement les raisons et la forme du drame, chaque chapitre en précise les contours et les conséquences sur la vie de l’enfant. Voilà un roman à découvrir doucement, tant la charge émotionnelle est grande. La fille tombée du ciel ne vous tombera pas des mains, c’est promis !

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La fille tombée du ciel

La jeune Rachel est seule rescapée d'un drame familial et va (ré)apprendre à vivre avec sa grand-mère.



Les thèmes du métissage, de la reconstruction après un deuil, faisaient partie de ceux qui m'avaient interpellée en lisant la 4ème de couverture de ce livre.

Mais je ne les ai pas trouvés vraiment traités, finalement, car le roman se perd dans une succession de points de vue de personnages mal définis, un par chapitre, sans approfondir ses sujets.



Reste que la question de la couleur de peau traverse ce récit situé dans l'Orégon des années 80. La grand-mère, venue du Texas, fut la première femme de couleur à acheter une maison dans ce quartier de Portland, et tous ses voisins sont maintenant de couleur, en provenance, pour la plupart, du Sud. La petite Rachel, elle, est métisse.

Et chacun semble dans l'obligation de se définir : «  Mais tu es quoi ? Je veux dire, noir ou... comme moi ? » « Oh, je suis noir. ordinaire. Normal, quoi ».



Dommage, malgré ces pistes interessantes, je n'ai pas suivi l'auteure dans les méandres de son récit, et suis complètement restée sur ma faim.

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La fille tombée du ciel

Rachel est une fillette, blanche par sa mère Danoise, noire par son père Afro-Américain de l'US Air Force. C'est déjà sa couleur de peau qui la différencie car elle est "clarifiée" et a hérité des jolis yeux bleus de sa mère. Elle est placée, très tôt, chez sa grand-mère après un grand drame qui a fait voler sa famille en éclats. Son frère, sa soeur, sa mère sont décédés dans de tragiques circonstances. Quant à son père, il semble avoir fui ses responsabilités sans depuis lors avoir donné aucun signe de vie à sa fille. Rachel grandit avec des souvenirs plus ou moins brumeux de ce qui a pu se passer ce jour-là où tout a basculé. Dans sa "nouvelle" famille, du côté paternel, il y a grand-mère qui est intransigeante avec son caractère bien trempé mais il y a aussi tante Loretta, femme compréhensive et bienveillante. C'est un cocon qui l'accueille, à l'abri du monde et des hommes. Et la vie pourrait s'arrêter là, à ce nouveau départ placé sous les meilleurs auspices... sauf que Rachel cherche des réponses, devient rebelle et veut se libérer de sa cage dorée.



Qu'ai-je aimé dans ce livre? Disons, que l'originalité de la narration réside dans ce récit de Rachel qui, encore enfant, livre ses impressions comme dans un journal intime. On la sent frêle, seule et pourtant elle fait face au quotidien avec un grand courage et une belle détermination. On sent qu'en plus du drame personnel, Rachel doit en plus assumer sa couleur de peau qui n'est ni tout à fait blanche, ni vraiment noire. A l'école, les garçons l'intriguent, à la maison sa tante la fascine, sa grand-mère est un exemple de femme de fer. La plume d'Heidi W. Durrow est belle et retranscrit formidablement la vie d'une petite fille un peu paumée. Et certains passages fendent juste le coeur et arracheraient bien plus d'une larme (exemple criant page 111). De plus, j'aime ces romans qui ne divulgent leurs ficelles qu'au fil de la narration, nous laissant au départ interrogatif pour finalement nous quitter bluffé par le tour qu'ont pris événements. En somme, c'est émouvant, c'est bien écrit et c'est clairement un vrai page-turner !



Je m'insurge souvent contre les bandeaux apposés aux livres qui vantent les "livres du siècle". Ici, le bandeau fait état d'un livre "dans la lignée de L'attrape-coeur et de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". C'est pile ce que j'en pense ! Superbe et qui va me trotter dans l'esprit un petit moment !
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La fille tombée du ciel

Rachel est une fillette de 11 ans reccueillie par sa grand-mère paternelle aux décès de sa maman, son frère et sa petite soeur. Enfant d'un GI noir et d'une mère danoise, elle n'est ni blanche ni noire, elle est, tout simplement.

Au fil des pages se découvre le drame familial que tente d'ensevelir Rachel au fond d'elle-même et dont la révélation finale sera pour elle un nouveau départ.



Un premier roman réussi pour Heidi Durrow qui dresse le portrait d'une jeune victime innocente des ravages de l'alcool confrontée à la difficulté d'être métis dans l'Amérique des années 80.
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La fille tombée du ciel

J'ai beaucoup aimé ce roman, que j'ai lu assez rapidement et avec plaisir.

Rachel est une jeune fille attachante, on découvre son histoire petit à petit. C'est touchant, bien écrit, et j'ai apprécié cet ouvrage, lu par hasard.

Je le recommande car il est pas mal du tout :)
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La fille tombée du ciel

Tout bascule le jour où Rachel survit au terrible accident qui va emporter sa famille. Seule rescapée de ce drame, elle va être recueillie par une grand-mère qu’elle ne connaît pas et commencer une reconstruction aussi difficile que nécessaire.

D’un père GI afro-américain et d’une mère blanche d’origine danoise, Rachel, d’à peine 11 ans, doit porter sur ses épaules toute l’ambiguïté de sa couleur de peau, trop foncée pour les blancs et trop claires pour les noirs. Son adaptation auprès des autres se fera sans cesse en fonction de cela.

Presque un roman choral, ce roman nous plonge dans une histoire aussi dramatique que poétique, avec une narration qui nous donne le point de vue de plusieurs personnages. Ainsi, l’histoire de Rachel nous est contée à travers les flash-backs de son père, de son petit voisin témoin du drame, des écrits laissés par sa mère, et quelques autres personnages, mais surtout par Rachel elle-même qui, presque à la façon d’un journal intime, va nous faire pénétrer dans son quotidien et nous mener petit à petit à ce « jour 1 », là où tout à commencer et où tout s’est arrêté.

Fil conducteur de cette histoire, le mystère qui entoure ce jour tragique s’étire de la première à la dernière page, nous laissant glaner des informations tout au long de la lecture. Tous les témoignages des personnages nous en apprennent un peu plus et on découvre des êtres forts, torturés, émouvants et plein d’amour. Chacun, à sa manière, aura sa vie changée après cette journée.

Mais cette histoire c’est aussi le parcours initiatique de cette petite fille, Rachel, qui, à 11 ans, va devoir faire face à des réalités qui la dépassent. Son statut d’unique survivante va l’amener à faire des choix qui s’imposent à elle, comme pour excuser ou prouver le fait qu’elle soit vivante. Avec sa peau « clarifiée » et ses magnifiques yeux bleus, elle aura du mal à se faire une place dans une communauté, qu’elle soit blanche ou noire. Sa mère pourtant blanche, ne lui a jamais montré qu’elle était d’une couleur ou d’une autre car cela n’avait pas d’importance. L’amour inconditionnel de cette mère aura été aussi sécurisant que dévastateur.

On peut cependant regretter que les problèmes d’adaptation d’une métisse comme Rachel ne soit pas plus développés encore, et on assiste plus ici à un combat qu’elle mène intérieurement plutôt que face aux autres.

Cette histoire, au point de départ triste, nous prouve combien les reconstructions souvent difficiles peuvent se transformer en renaissance et en apprentissage.

Par sa poésie et son émotion, ce livre nous offre un message de tolérance, d’amour et d’espoir.


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La fille tombée du ciel

Rien de bien original dans ce petit roman qui traite de thèmes cependant intéressants comme le métissage, la ségrégation, l'alcoolisme, le suicide.

La psychologie des personnages aurait gagné à être enrichie : on suit le parcours de Rachel de 11 à 17 ans et on ne la voit pas évoluer. L'auteur dévoile petit à petit le terrible secret de la disparition de la famille et focalise toute son attention sur cette révélation. En laissant de côté ses personnages qui méritaient mieux.
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La fille tombée du ciel

Un très bon livre sur la filiation, la famille et les origines. Cette histoire est racontée par différents personnage. C'est un livre plein d'émotion, de tendresse.
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La fille tombée du ciel

Le traumatisme d'une enfant jetée d'un toit avec sa mère et ses frères. Il lui faudra de longues années avant de se souvenir de ce qu'il s'est passé.

On est pris d'affection par cette petite puis jeu fille en quête de repères
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La fille tombée du ciel

Un peu déçue par ce roman, j'en attendais beaucoup, et j'en ressors avec une certaine déception. Déjà, je n'ai pas apprécié le fait que les chapitres sont scindés par personnages (Un chapitre narré par Rachel, un autre par Jamie, etc...) car je ne m'y suis pas très bien repérée, ça m'a vraiment embêtée.De plus, j'aurai aimé que le rôle de Roger, le père de Rachel, soit davantage mis en avant, son point de vue m'a vraiment manqué. Par contre, je peux vous dire qu'on ne ressort pas de cette lecture indemne. Je suis sûre que l'histoire, et surtout le dénouement vous touchera et vous arrachera même une larme, car l'histoire est au final très bouleversante, et on se rend compte que le titre est particulièrement bien choisi. Rachel est également un personnage très attachant, et apporte une grande force au roman !



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La fille tombée du ciel

Rachel est la seule survivante d'un grand drame familial. Elle va alors habiter avec sa grand-mère paternelle et sa tante. A travers les moments de sa vie, mais aussi les visions de Laronne, une collègue de sa mère et de celle de Brick, un jeune garçon témoin du drame.



J'ai trouvé émouvant la construction de l'histoire de Rachel, de sa mère et ses frères et sœurs. Rachel se trouve entre deux cultures, se pose des questions sur son identité. En filigrane, on découvre aussi la vie de ses parents et plus préciser de sa mère qui découvre dans ce nouvel endroit, aux Etats-Unis, que ses enfants ne sont pas seulement les enfants qu'elle aime mais des personnes qu'on voit par leur couleur de peau. On ressent toute la douleur de cette mère de famille qui sombre lentement. J'ai moins accroché la partie sur Brick un peu avant la fin mais j'ai beaucoup aimé ce roman qui touche au cœur. Un reproche, trop court. Mais à lire assurément !
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La fille tombée du ciel

J'avais lu des critiques mitigées sur ce livre mais finalement j'ai bien aimé. On se laisse emporter par l'histoire de Rachel, seule survivante (mis à part son père) d'un drame familial. Tout n'est pas dit d'un coup et on apprend ce qui lui est arrivé à travers plusieurs personnages. Facile à lire.
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La fille tombée du ciel

je ne me suis pas envolée avec Rachel. A part le fait qu'il s'agit d'enfants avec une vie difficile je ne vois aucun rapport avec "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".

C'est bien écrit mais les personnages sont assez inconsistants. L'histoire semble peu crédible : Rachel n'est pas vraiment traumatisée par sa chute du 9ème étage, ni la perte de sa famille. Le mélange des voix, et des passages de journaux est ici déconcertant. Je ne suis pas arrivée à comprendre ce qui avait pu pousser Nella-la mère- à en arriver là, ni pourquoi le père n'avait pas cherché à revoir sa fille.

La fin rend déplaisant le personnage de Rachel...

Ce que j'ai aimé : sa bouteille bleue : "Dès que quelque chose commence à me faire mal, je l'enferme dans la bouteille imaginaire que je garde à l'intérieur. Elle est en verre bleu, avec un bouchon en liège. Mon estomac se serre et j'ai les yeux qui brûlent. Tout ça, je le mets à l'intérieur de la bouteille". Elle ne parle pas là du drame mais de coups de pieds donnés dans sa chaise par un autre écolier...
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La fille tombée du ciel

On est véritablement là en présence d'un roman d'apprentissage puisque nous allons suivre Rachel dans sa quête de vérité, la vérité sur son histoire, mais aussi et surtout sur elle-même, qui est-elle ?

Rachel est sans cesse dans l'ambivalence de sentiments, que ce soit envers sa grand-mère (qu'elle aime malgré le conflit générationnel), envers sa tante (qu'elle admire), et envers ses amis. Elle cherche à se prouver certaines choses tout en essayant de comprendre d'où elle vient. Au final, ce livre parle d'une adolescente qui, malgré des circonstances très dures et émouvantes, reste une adolescente normale.

L'émotion transparaît beaucoup plus par Brick, qui lui, connaît la vérité de l'histoire de Rachel et de sa famille et qui va tenter de la lui transmettre, en réponse à une promesse faite des années auparavant.

Ce livre est beau d'une beauté simple. Les mots sont simples, mais toujours bien choisis. L'émotion est présente mais pas pesante ni déplacée, et la tendresse prend le dessus sur tous les démons qui planent.

Un beau moment.
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La fille tombée du ciel

De retour à une lecture plus contemporaine avec "La fille tombée du ciel" de Heidi W. Durrow, roman qui m'avait interpellé lors de sa sortie en grand format. Ce petit roman (moins de 300 pages écrites de manière aérées) nous emmènent sur les pas de la jeune Rachel, métisse de 11 ans dans les années 80 aux Etats-Unis, autant dire que ce n'était pas gagné de se faire accepter à l'époque, le racisme étant encore très présent (et il l'est toujours d'ailleurs)...





... la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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La fille tombée du ciel

Nous sommes en 1982, la mère de Rachel va commettre un acte irréparable, entrainant dans sa chute deux de ses enfants, il ne reste que sa fille de 11 ans. Un roman magnifique, très fort qui parle de la perte, de la mixité dans une Amérique raciste et de la difficulté à trouver sa place .
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La fille tombée du ciel

Emouvant et attachant.
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La fille tombée du ciel

Ce roman a reçu le Bellwether prize en 2008, prix littéraire d’importance aux États-unis institué par Barbara Kingsolver pour distinguer une première œuvre de fiction investie dans le progrès social (« literature of social change »).



L’histoire, en partie autobiographique, raconte la vie d’une jeune fille métisse qui grandit dans les années 80 aux États-Unis.

Rachel, est danoise par sa mère et noire américaine par son père.

C'est une superbe petite fille aux cheveux crépus dont les magnifiques yeux bleus et un teint de peau "clarifié" Elle a onze ans et vit à Chicago avec sa mère Nella, son jeune frère Robbie et Ariel le bébé. Les temps sont durs. Sa mère a du mal à faire le deuil d’un mariage qui aurait dû être heureux mais qui a basculé dans la violence et l’alcool à la mort accidentelle du premier enfant. Son nouvel ami semble mal accepter les enfants métis .

Nella déprime. Elle veut protéger ses enfants de la violence de la vie. Sa solution est radicale : elle saute avec eux du toit de l’immeuble. Seule Rachel survit…



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