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3.45/5 (sur 605 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Cologne , le 28/05/1921
Mort(e) à : Salzbourg , le 03/10/1999
Biographie :

Heinz Günter Konsalik, né Heinz Gunther, est un écrivain allemand à succès.

Son père est directeur d'une compagnie d'assurance. À l'âge de dix ans, il écrit une première fiction. Vers seize ans, il rédige des feuilletons dans les journaux de Cologne, sa ville natale. En 1938, il a dix-huit ans quand il publie son premier poème. Il rejoint ensuite l'organisation paramilitaire des Jeunesses hitlériennes. En décembre 1939, il est employé à la Gestapo. Après le baccalauréat, il étudie d’abord la médecine, puis s'oriente vers les études du théâtre et l'histoire de la littérature et de la philologie allemandes.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, Konsalik est d'abord reporter de guerre en France puis soldat sur le front russe, le plus dangereux de tous ; il est grièvement blessé au bras. De retour de la guerre, il travaille comme journaliste avant de publier son premier roman en 1946. Il se marie à une enseignante, Elsbeth, qui lui donne deux filles.

C'est "Le Médecin de Stalingrad" ("Der Arzt Von Stalingrad"), qui décrit les pensées d'un prisonnier de guerre allemand, publié en 1956, vendu à 3,5 millions d'exemplaires et adapté au cinéma deux ans plus tard, qui lui apportera une gloire qui ne devait plus se démentir par la suite.
Cette œuvre sera interdite en URSS jusqu'en 1987.

Un grand nombre de ses ouvrages est en rapport avec la Seconde Guerre mondiale. De son vivant, il connaît un grand succès commercial : 83 millions d'exemplaires vendus de ses 155 romans, traduits dans 42 langues, ce qui fait de lui l'auteur allemand le plus lu de l'après-guerre. Une douzaine de ses romans ont été adaptés à la télévision ou au cinéma.

Konsalik a, par ailleurs, écrit des romans d'aventures ("Les Damnés de la taïga", 1974) ainsi que des romans sentimentaux.

Il publie ses œuvres sous plusieurs pseudonymes : Konsalik (nom de jeune fille de sa mère), Henry Pahlen, Stefan Doerner, Jens Bekker, Benno von Marroth et Boris Nikolai.

À 75 ans, Konsalik est escroqué par son conseiller de placements de fonds : il perd une fortune de neuf millions de Deutsche Marks et tous les droits d'auteur sur ses livres. Il récupère les droits sur ses nouveaux romans.

Il se sépare de son épouse et vit avec une jeune Chinoise de 44 ans sa cadette, Ke Gao. Heinz Konsalik meurt à 78 ans d'une attaque d'apoplexie.

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Source : www.republique-des-lettres.fr
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Bibliographie de Heinz G. Konsalik   (134)Voir plus

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Citations et extraits (496) Voir plus Ajouter une citation
- Regardez-le, vous autres ! Regardez-le bien ! Ce que vous voyez là, c'est le visage de la guerre... Voilà le visage de l'héroïsme dont on nous a tant rebattu les oreilles depuis l'école, dont on nous a appris à chanter les louanges d'une voix émue et tremblante ! Regardez-le bien !
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On n'aura jamais fini de sonder la méchanceté de l'homme. Et le pire, c'est l'homme repu !
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L'homme n'est rien d'autre qu'un animal cruel, Uschi ! Et si un jour l'Allemagne réussit à se relever tout à fait, alors ce sera la fin pour toi. Alors on considérera ton Erich comme un reste de cette guerre à laquelle on ne veut plus penser ; il sera pour tous le rappel du passé, de la défaite, des temps odieux !
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Mais quelque part, dans les hautes sphères, vous savez, là ou souffle la brise légère des âmes tendres et non pas le vent brutal des bassesses humaines, on croit encore à l'honneur du criminel et à la force de la pédagogie pour l'amélioration de l'individu. De là haut on peut être idéaliste... Nous, ici bas, nous devons nous battre contre la canaille et nous en protéger. Car nous vivons dans la réalité... Il nous faut des litres de cognac pour faire passer le goût que nous laissent les crimes les plus scandaleux et pour croire à ce que certains appellent justice?
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Une délégation de la Croix-Rouge internationale venait d'arriver à Jéricho, en fin d'après-midi ; elle promettait de l'aide aux réfugiés jordaniens...mais pour le moment, elle ne possédait que du papier et une machine à écrire portative, car elle était chargée avant tout de rédiger un rapport.
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Le lendemain d'une nuit d'ivresse est un miel empoisonné.
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- Départ des 57 hommes, en remplacement du groupe de choc Bauer - 170e division d'infanterie - 4 octobre 1944, 9 h 20, sous commandement.
Ainsi, depuis six heures, les 57 gamins voyageaient à travers le froid cinglant, surveillaient d'un regard aigu la campagne plate et le ciel laiteux, et écoutaient, l'esprit tendu, la rumeur lointaine et le grondement sourd qui de temps en temps dominaient les bruits de moteur. Alors, ils se regardaient les uns les autres et, dans leurs yeux, on pouvait lire la peur et un courage désespéré.
Le front ! On l'entendait déjà. Et là-bas, ils les attendaient. 57 gamins de 17 à 19 ans, instruits en six semaines, avec quatre traineaux, neuf fusils et trois cents grenades. La réserve.
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Extrait du livre paru en 1986 :
-"Mais qui peut être assez fou pour commettre un tel crime ?"
-"C'est nous, c'est notre société qui est responsable. Apprend-on aux enfants à penser droit, à raisonner, à discuter, à être tolérants ? Quels sont les exemples que nous leur donnons, sinon le meurtre, des bombes, des attentats, des incendies, la violence sous toutes ses formes ! Les médias transforment en héros des assassins de bas étage. Malheur au pauvre contribuable qui est leur victime ! L'assassin bénéficie dans notre pays d'un cellule de luxe, avec radio, télévision, machine à écrire, les livres, les disques et les cassettes qu'il désire lire et entendre, et ses gardiens doivent mettre des gants de velours pour s'adresser à lui et ne pas lui causer le moindre tort moral ou physique ! Etre assassin de nos jours, c'est la solution de tous les ennuis personnels : une vie assurée, une nourriture surveillée par des diététiciens, de l'exercice physique mesuré par des spécialistes du "body building", des visites féminines, conjugales et autres autorisées, pas de travail obligatoire, pas d'impôts à payer... Je me demande comment nos enfants ne sont pas tous des assassins..."
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Berlin.
il se trouvait dans un hôpital.depuis combien de temps? quatre semaines
disaient les infirmières 👱.
mais il y avait certainement beaucoup
plus longtemps: quatre ans...quatre fois dix ans...
le temps était comme un
courant intarissable, au milieu duquel il se tenait,
pouvant presque le saisir
entre les doigts.c, était jeudi, avait dit l, infirmière.
et après? qu'es ce que sa
pouvait bien faire? jeudi,
vendredi, samedi...tout les
jours étaient bien les mêmes.
il entendit la porte 🚪 s ,ouvrir.
- qui est la? demanda t il?
-,c'est moi...c'est moi..dit Julia,c'est moi Ernest, moi
Julia.
il sourit.
ils vivaient, seraient ils assez résistants pour supporter et vaincre les horreurs du présent,a chaque heure, a chaque minutes, et aussi les horreurs du passé.quel
immense sacrifice l ,avenir
exigerait d, eux, surtout de
la part de Julia.l , épreuve
ne serait elle pas au dessus de leurs forces 💪.
et pourtant ils vivaient.et
la vie n , est t elle pas la chose la plus importante sur cette terre.l, amour ne
peut il surmonter tout les
obstacles, même ceux qui
paraissaient infranchissables?
oui.a condition que cet amour fut assez grand,
assez fort pour être prêt à
tout donner.et a considérer comme un bienfait la plus petite chose qui viendrait en échange.oui. a cette condition, et Ernest pouvait voir dans les yeux 👀 de Julia qu'elle était bien
animée d'un tel amour 😍.
plus
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Toute notre vie n'est qu'un cercle, tantôt immense, tantôt très petit... A la fin, le cercle se referme, et l'on reçoit les mêmes coups qu'on a portés jadis à autrui. Le destin n'oublie jamais rien, il agit comme une machine à calculer qui, soudain, vous présente l'addition. Alors, il faut payer quitte à en mourir. Le destin ignore la clémence
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