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Citations de Heinz G. Konsalik (496)


- Regardez-le, vous autres ! Regardez-le bien ! Ce que vous voyez là, c'est le visage de la guerre... Voilà le visage de l'héroïsme dont on nous a tant rebattu les oreilles depuis l'école, dont on nous a appris à chanter les louanges d'une voix émue et tremblante ! Regardez-le bien !
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On n'aura jamais fini de sonder la méchanceté de l'homme. Et le pire, c'est l'homme repu !
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L'homme n'est rien d'autre qu'un animal cruel, Uschi ! Et si un jour l'Allemagne réussit à se relever tout à fait, alors ce sera la fin pour toi. Alors on considérera ton Erich comme un reste de cette guerre à laquelle on ne veut plus penser ; il sera pour tous le rappel du passé, de la défaite, des temps odieux !
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Mais quelque part, dans les hautes sphères, vous savez, là ou souffle la brise légère des âmes tendres et non pas le vent brutal des bassesses humaines, on croit encore à l'honneur du criminel et à la force de la pédagogie pour l'amélioration de l'individu. De là haut on peut être idéaliste... Nous, ici bas, nous devons nous battre contre la canaille et nous en protéger. Car nous vivons dans la réalité... Il nous faut des litres de cognac pour faire passer le goût que nous laissent les crimes les plus scandaleux et pour croire à ce que certains appellent justice?
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Une délégation de la Croix-Rouge internationale venait d'arriver à Jéricho, en fin d'après-midi ; elle promettait de l'aide aux réfugiés jordaniens...mais pour le moment, elle ne possédait que du papier et une machine à écrire portative, car elle était chargée avant tout de rédiger un rapport.
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Le lendemain d'une nuit d'ivresse est un miel empoisonné.
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- Départ des 57 hommes, en remplacement du groupe de choc Bauer - 170e division d'infanterie - 4 octobre 1944, 9 h 20, sous commandement.
Ainsi, depuis six heures, les 57 gamins voyageaient à travers le froid cinglant, surveillaient d'un regard aigu la campagne plate et le ciel laiteux, et écoutaient, l'esprit tendu, la rumeur lointaine et le grondement sourd qui de temps en temps dominaient les bruits de moteur. Alors, ils se regardaient les uns les autres et, dans leurs yeux, on pouvait lire la peur et un courage désespéré.
Le front ! On l'entendait déjà. Et là-bas, ils les attendaient. 57 gamins de 17 à 19 ans, instruits en six semaines, avec quatre traineaux, neuf fusils et trois cents grenades. La réserve.
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Extrait du livre paru en 1986 :
-"Mais qui peut être assez fou pour commettre un tel crime ?"
-"C'est nous, c'est notre société qui est responsable. Apprend-on aux enfants à penser droit, à raisonner, à discuter, à être tolérants ? Quels sont les exemples que nous leur donnons, sinon le meurtre, des bombes, des attentats, des incendies, la violence sous toutes ses formes ! Les médias transforment en héros des assassins de bas étage. Malheur au pauvre contribuable qui est leur victime ! L'assassin bénéficie dans notre pays d'un cellule de luxe, avec radio, télévision, machine à écrire, les livres, les disques et les cassettes qu'il désire lire et entendre, et ses gardiens doivent mettre des gants de velours pour s'adresser à lui et ne pas lui causer le moindre tort moral ou physique ! Etre assassin de nos jours, c'est la solution de tous les ennuis personnels : une vie assurée, une nourriture surveillée par des diététiciens, de l'exercice physique mesuré par des spécialistes du "body building", des visites féminines, conjugales et autres autorisées, pas de travail obligatoire, pas d'impôts à payer... Je me demande comment nos enfants ne sont pas tous des assassins..."
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Toute notre vie n'est qu'un cercle, tantôt immense, tantôt très petit... A la fin, le cercle se referme, et l'on reçoit les mêmes coups qu'on a portés jadis à autrui. Le destin n'oublie jamais rien, il agit comme une machine à calculer qui, soudain, vous présente l'addition. Alors, il faut payer quitte à en mourir. Le destin ignore la clémence
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personne ne peut dire de
quoi l , avenir sera fait, ce
que l. homme sera capable
de réaliser.et c'est bien
cette inconnue, ce coté
imprévisible de l, homme
qui rend la vie si intéressante.
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A présent, dans cette chaude nuit; au bord du fleuve Amour, il goûtait le suc affolant de la véritable passion. Mais celle-ci n'avait rien de sauvage, ce n'était pas le désir frénétique de ne plus faire qu'un, plutôt un sentiment de bonheur, un vertige,une souffrance exquise.
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«Il n'y a pas de crime parfait», vérité qui n'avait jamais pu être réfutée.
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Libérés....
La véritable fin de la guerre.
A la maison. Près de la mère, de l'épouse, de la fiancée.
Retour à la vie.
Et ils faisaient des projets, ces êtres sans visage, et ils se cramponnaient à ces projets, parce que c'était tout ce qui leur restait.
La foi et l'espérance.
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La violence est la force des faibles.
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Berlin.
il se trouvait dans un hôpital.depuis combien de temps? quatre semaines
disaient les infirmières 👱.
mais il y avait certainement beaucoup
plus longtemps: quatre ans...quatre fois dix ans...
le temps était comme un
courant intarissable, au milieu duquel il se tenait,
pouvant presque le saisir
entre les doigts.c, était jeudi, avait dit l, infirmière.
et après? qu'es ce que sa
pouvait bien faire? jeudi,
vendredi, samedi...tout les
jours étaient bien les mêmes.
il entendit la porte 🚪 s ,ouvrir.
- qui est la? demanda t il?
-,c'est moi...c'est moi..dit Julia,c'est moi Ernest, moi
Julia.
il sourit.
ils vivaient, seraient ils assez résistants pour supporter et vaincre les horreurs du présent,a chaque heure, a chaque minutes, et aussi les horreurs du passé.quel
immense sacrifice l ,avenir
exigerait d, eux, surtout de
la part de Julia.l , épreuve
ne serait elle pas au dessus de leurs forces 💪.
et pourtant ils vivaient.et
la vie n , est t elle pas la chose la plus importante sur cette terre.l, amour ne
peut il surmonter tout les
obstacles, même ceux qui
paraissaient infranchissables?
oui.a condition que cet amour fut assez grand,
assez fort pour être prêt à
tout donner.et a considérer comme un bienfait la plus petite chose qui viendrait en échange.oui. a cette condition, et Ernest pouvait voir dans les yeux 👀 de Julia qu'elle était bien
animée d'un tel amour 😍.
plus
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- Je ne veux plus rien savoir, entends-tu ? Ni de la politique, ni de la vie de tous ceux qui sont en dehors des murs du château. Je veux seulement vivre paisible, tout seul. Je veux m'asseoir au bord du lac et pêcher; je veux me promener dans le parc et je veux faire de la peinture. Parfaitement, je veux faire de la peinture. J'ai commencé une fois, et c'était très bon. Je veux peindre des arbres, des fleurs, des papillons, des nuages et le soleil couchant. je veux peindre tout.....sauf des êtres humains.
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Le commandant Schneider se mordit les lèvres :
- Par groupe, en avant marche ! commanda-t-il.
- En arrière marche ! corrigea le sergent doucement.
Schneider se retourna vivement :
- Le soldat allemand ne marche qu'en avant, cria-t-il, il n'a jamais montré son dos à l'ennemi !
- Tout au plus son cul nul !
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je vous ai demandé de venir monsieur le
pasteur, non pas dans l, espoir de me
racheter devant la justice divine, ni par
crainte de la damnation éternelle.je sais
que dans l, autre monde, je ne m'en tirerai guère mieux que dans celui ci.
j'ai eu une vie bien remplie, je me suis
créé, a la force du poignet, une existence
dont je puis être fier.seul le début de
cette carrière fut sombre,pénible, entaché d'une lourde faute.mais par la
suite j'ai réparé cette faute, étape par étape, en l , espace de vingt ans, j'ai bâti,
mon destin, pierre par pierre.
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la guerre tourna a la folie 💖
et les hommes a la barbarie
la raison s estompa , la raison sombra
dans le sang.
et la foi en dieu disparut.
pour montrer que l homme 👨 dans son
aveuglément est quand même l oeuvre
du créateur.
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On distribue des poignées de main pendant quatre ans, on fait la connaissance de milles personnes aussitôt oubliées; on a des voisins de table aux dîners officiels, qu'on ne revoit jamais plus; on a de longues conversations avec des experts qui sombrent ensuite dans la grisaille quotidienne; on visite des constructions, des installations destinés aux sports, on prononce un discours ça et là et chacun se croit pour autant "un ami du Président".
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