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3.78/5 (sur 303 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Perpignan, Catalogne
Biographie :

Hélène Legrais est née à Perpignan d'une mère catalane et d'un père breton, mélange détonant s'il en est qui l'a doté d'un tempérament unissant l'imaginaire celte à la passion méditerranéenne. Enfant, elle écrit des poèmes, de courtes pièces de théâtre qu'elle fait jouer à ses camarades, ou de petites histoires pour essayer de donner à ses plus jeunes soeurs le goût de la lecture ... Décidée à devenir journaliste, elle intègre la 58ème promotion de l’École Supérieure de Journalisme à Lille dont elle sort major en 1984. C'est alors à la radio que vont ses préférences et elle débute dans le métier à France Inter avant de rejoindre la rédaction d'Europe 1 fin 1986 où elle passe 14 ans à traquer l'info. Puis, Hélène Legrais décide de revenir « au pays » et se consacrer à l'écriture. Ses retrouvailles avec le soleil du Roussillon et le Canigou, montagne sacrée des Catalans, lui inspirent de nombreux romans.
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Hélène Legrais présente "Les Ombres du pays de la Mée" Place des éditeurs


Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, papa a tué grand-mère.
Mathilde peut bien dire tout ce qu'elle veut, me raconter des contes en m'obligeant à rester dans la cuisine, me bourrer de tartines de confiture en invoquant un accident, un jeu qui aurait mal tourné, "mais tout va rentrer dans l'ordre mon chéri, il ne faut pas t'en faire", je sais ce que j'ai vu.
La face convulsée de mon père et ses yeux qui lançaient des éclairs.
Et le sursaut du fusil entre ses mains quand il a épaulé. Et les yeux stupéfaits de grand-mère avant qu'ils chavirent. Et le trou rond au milieu de son front.
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Ils avaient raison sur un point : pour la tranquillité du vieux Girvès , leur fille se mordait la langue .Et elle évitait les Allemands autant qu'elle le pouvait .
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Je crois que ce cavaleur de Fernand va avoir des problèmes. Ah, ma pauvre, si toutes les femmes se serraient les coudes, les hommes fileraient doux !
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Gabrielle n’osait imaginer quelle serait la réaction de Me Léon Boher, notaire ayant pignon sur rue sur la place de Perpignan, s’il apprenait que sa fille unique passait ainsi son dimanche après-midi cramponnée à une barrière de bois, à applaudir les galopades de jeunes hommes en culottes courtes comme des garnements ! Pour le coup, il ne se contenterait pas de lever les bras au ciel en prenant à témoin tous les saints du paradis comme il le faisait à chacune de ses admonestations à la table familiale.
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On l'appelait le "Pati" . C'était une friche, une sorte de terrain vague, tout aussi vaguement caché par une haie de buissons miteux qu'une âme sensible avait plantée là pour éviter d'offenser le regard de ceux à qui la richesse avait fait oublier d'où ils venaient et qui s'offusquaient facilement de tout ce qui le leur rappelait. Alors effectivement, en passant le long du chemin, ils ne le voyaient pas, ce "Pati", mais ils le sentaient !
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La mort, c'est aussi la vie qui continue et on doit à ceux qui partent de poursuivre le chemin avec entrain nom de Dieu !
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La frontière n’était qu’un trait sur une carte, un trait que des gens de Paris et de Madrid – qui n’avaient jamais mis les pieds dans le secteur bien sûr – avaient tracé après de longues et laborieuses négociations. Mais la diplomatie ne tenait aucun compte des liens, de sang ou d’amour, qui unissaient les hommes. Cela avait des avantages parfois.
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Depuis toujours il croyait aimer la solitude. Il était bien d'accord avec Jean-Paul Sartre : l'enfer, c'était les autres. Et bien « d'autres » trouvaient grâce à ses yeux. Moins il en voyait, mieux il se portait. Travailler dans son bureau avec ses livres pour seule compagnie lui avait longtemps paru la meilleure façon de passer ses journées, il en avait rêvé pendant toute sa période d'activité au collège. Sauf qu'il se mentait. Quand il était dans sa grotte, quelqu'un d'autre était là. Discrètement, sans bruit, sans éclat. Sa « solitude » était accompagnée. Tous les jours depuis son mariage. Il était tellement habitué à cette présence derrière la porte, cette petite musique faite de frôlements, de pas étouffés, de refrains murmurés, qu'il n'y prenait plus garde. Mais quand le solo en sourdine se taisait soudain. Le vrai silence s'installait et André Escande découvrait qu'il n'aimait pas ça.
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Elle avait même eu la naïveté de croire un moment qu’un vrai sentiment allait pouvoir naître de cette union improvisée. Un moment seulement. Quand Laurent eut épuisé l’attrait de la nouveauté et fini d’explorer chaque parcelle de sa peau, il était revenu à cette indifférence polie qu’il manifestait à son égard depuis sa demande en mariage et s’estimait quitte en remplissant son devoir conjugal une fois la semaine. Quand on avait pu goûter à son tempérament de feu, on mesurait l’ampleur de son désintérêt.
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À soixante ans bien sonnés, elle aurait préféré pouvoir rester chez elle et vivre des légumes de son petit jardin potager, de ses poules et de ses lapins. Mais les hommes au front, il fallait bien que les femmes prennent le relais et fassent tourner les ateliers. Les espadrilles ne se fabriquaient pas toutes seules ! Alors tant pis pour la vieillesse paisible dont elle rêvait et qu’elle avait bien méritée, elle continuait inlassablement à manier le poussoir.
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