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4.15/5 (sur 109 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Hélène Louise (pseudonyme) est une écrivaine.

Vétérinaire et mère de quatre enfants, elle a commencé à écrire des histoires il y a plus de quinze ans. Sa prédilection pour la littérature jeunesse l'a conduite tout naturellement vers l'écriture d'histoires pour enfants et adolescents, mais aussi pour lecteurs adultes qui apprécient, comme elle-même, les romans young adult.

Elle est auteure, entre autres, de trois séries, notamment "Les Enfants de l'Hyphale d'or" (2012-2013), une série de 4 tomes orientée fantasy. "Vauvert" (2012) débute une série fantastique, "L'Éveil des Éclipsés", dont les thèmes - mystère, amitié, école - le rendent particulièrement accessible aux plus jeunes lecteurs, quelques soient leurs goûts.

"Filigranes" (2013) est le premier tome de la série "Lysandre Chalkhill". Les thèmes SF de celle-ci (uchronie biologique, intelligences artificielles, races néoformées) le destinent à un public plus mature. Des illustrations d'Amandine Labarre et quelques photos l'accompagnent.

son site : https://helene-louise-auteure.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/helenelouise.editionsdelachimere
Instagram : https://www.instagram.com/helene.louise.chimere/

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
— Franchement, je me demande pourquoi vous ne m’avez pas dit la vérité depuis le début, papa et toi, plutôt que de me laisser croire que plein de gens étaient comme moi.

— Mais comment aurait-on pu te le dire à l’âge d’un an, ou même de six ans ? répondit sa mère avec une pointe d’impatience. Il valait mieux que tu le devines peu à peu, comme tu l’as fait, d’ailleurs.

— Comme pour le Père Noël, tu veux dire ? fit Mélissandre en haussant un sourcil ironique.

— Oui, un peu comme ça, concéda sa mère en soupirant. Il était évident que tu finirais par trouver étrange qu’on ne parle jamais de cela ni dans les livres, ni aux informations, ni nulle part.

— Alors, je suis vraiment la seule ? insista Mélissandre d’une toute petite voix.
Sa mère fuyait son regard, se resservant distraitement une troisième tasse de thé tiède. Elle poussa un long soupir avant de planter son regard bleu dans celui, vert émeraude, de sa fille.

— À notre connaissance, oui. Absolument la seule.
Mélissandre se leva d’un bond et commença à arpenter le salon à longues enjambées nerveuses. Elle sentait la colère monter en elle, nourrie par l’injustice de la situation.

— Arrête de déambuler comme ça, protesta sa mère ; tu sais bien que ça me rend nerveuse.

— Comme un lion en cage, c’est ça ? siffla Mélissandre, ses longs cheveux ondulant autour d’elle comme une cape de soie noire.

— Assieds-toi, insista Laurence en tapotant le canapé à côté d’elle. Tu vas finir par te mettre vraiment en colère.

— Et alors ? J’ai peut-être justement envie de faire quelques bonds, histoire de me dégourdir les pattes ?

Les yeux de Mélissandre, dans la pièce faiblement éclairée par le feu de cheminée, luisaient farouchement.
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On croit toujours gaffer en parlant d’un mort à un proche, ou en faisant une allusion indirecte, comme si la personne endeuillée risquait d’avoir oublié sa mort et se dire : « C'est nul, justement je n’y pensais plus, ma journée est gâchée maintenant ! ».
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- Pourquoi ne s’entend-t-on pas avec ses proches ? Et pourquoi s’entendrait-on bien avec eux, d’ailleurs ? On peut aimer les gens et ne pas les supporter. Ou les supporter sans les aimer, ce qui est sans doute pire…
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Alphonse avait remis le pouce dans sa bouche, et bredouillait en crachouillant, mais Horace répondit sans faire de remarque.
- La dame qui a écrit ce livre était une brillante scientifique, du début du vingtième siècle, il y presque deux cent ans.
- Avant les Résidents?
- Oui, des années avant. Elle fait partie des personnes qui ont travaillé au moyen de créer de nouveaux modèles humains.
- Comme les avès et les noctos?
- Oui, comme ça.
- Mais c'était avant que les Résidents enlèvent du cerveau des gens la cra, la créti…
- La créativité. Oui, c'était quand les humains étaient encore capables d'inventer plein de nouvelles choses.
- Comme inventer les Résidents.
- C'est ça, même si on ne parlait bien sûr pas de Résident alors, mais d'Intelligence Artificielle, créées pour augmenter ou contrôler ponctuellement les humains.
- Alors ce livre explique comment on peut inventer de nouvelles races humaines?
- Pas vraiment, on ne saurait plus le faire maintenant, même avec ces explications. Et puis c'est interdit.
- C'est interdit depuis que les Résidents ont fait naître tous les gens des néoraces.
- Oui, depuis l'Abonnissement.
- Pourquoi cette dame nous a-t-elle inventés, enfin les néos, pas les métis, si ce n'étaient pas pour nous faire naître?
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- Isolde, commença-t-il avec emphase. En veux-tu seulement au corps d’éphèbe de mon père, façonné par des années de dur labeur, ou as-tu des visées plus cérébrales, comme l’assujettir par le Scrabble ?
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Voyez-vous... j'ai un truc avec les curcubitacées. Une affinité, un don naturel. Papa dit que je suis la fille qui chuchote à l'oreille des courges, mais je crois qu'il se moque de moi en disant ça, parce que les courges, même ensorcelées n'ont pas d'oreilles.
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Je n’ai pas sommeil. Je ne fais plus de cauchemars maintenant. Mais toutes ces nuits tranquilles doivent être trop longues pour moi, parce que je n’arrive pas à les dormir en entier.
Je crois que c’est la culpabilité (dictionnaire). Quoiqu’en dise Horace, ce n’est pas juste et je suis sûre qu’il doit y avoir une solution.
Je vais y réfléchir en m’endormant, chaque soir, jusqu’à ce que je trouve cette solution.
Elle existe, j’en suis certaine.
Et dès que je l’aurai trouvée, j’arrangerai ça.
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La disparition des capacités humaines à inventer n'avait pas complètement sonné le glas de la recherche médicale, qui continuait toujours, suivant des méthodes reproductives, mais il était désormais illusoire de compter sur un trait de génie ou même une inspiration éclairée pour obtenir de réelles innovations dans quelque domaine que ce fût. Les maladies existantes étaient ainsi rigoureusement contrôlées, et l’émergence de toute variante pathologique anéantie dès le moindre doute.
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" La grande pagaille ! Un des exemplaires des Haut du Hurlevent était sorti de sa rangée et claquait de la couverture comme s'il avait la malaria, une dizaine de Jane Austen tournaient en cercle en se donnant de grands coups de dos ou de tranche, et une intégrale d'Oscar Wilde coursait un vieil exemplaire d'Oliver Twist, déjà tout dépenaillé. "
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J’ai un problème en ce moment ; un problème insoluble, dont je ne peux parler à personne et qui me pèse beaucoup. Je n’ai pas bien dormi, pas assez mangé, j’ai bâclé mes exercices parce que j’étais trop tendue... Cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé ; je pensais pouvoir tenir le coup encore une heure ou deux.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes. Pourquoi n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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