Je me mets en route. Je vais et viens au milieu d’une réalité nue. Je ne suis pas l’homme des choses étranges et des exceptions. Désireur, crieur, appeleur, je me reconnais partout. Je reconstitue avec tout le monde la vérité épelée dans la chambre surprise, la vérité qui est ceci : « Je suis seul, et je voudrais ce que je n’ai pas et ce que je n’ai plus. » C’est de ce besoin qu’on vit, et qu’on meurt.