AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.39/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cherbourg , le 29/10/1944
Biographie :

Henri DROGUET est né à Cherbourg en 1944
il habite à Saint-Malo depuis 1972
il y a enseigné les lettres jusqu'en 2004

Il a publié:
Le bonheur noir, Mercure de France, 1972, épuisé
Chant rapace, Cahier de Poésie 3, Gallimard, 1980
Le contredit, Gallimard, 1982, épuisé
Ventôses, Champ Vallon, 1990
Le passé décomposé, Gallimard, 1994
Noir sur blanc, Gallimard, 1998
La main au feu, Gallimard, 2001
48°39'N-2°01'W (et autres lieux), Gallimard, 2003
Avis de passage, Gallimard, 2005
Albert & Cie, histoire, Apogée, 2005
Presto con fuoco, Mona Kerloff, 2006
Off, Gallimard, 2007
Désordre du jour, poèmes, Gallimard, 2016.

et quelques livres d'artiste:
Champ du signe, avec des gravures de Thierry Le Saëc, La Canopée, 2003
Pluies, vents, bords perdus, avec des lithos d'Eric Brault, Galerie Ombre et Lumière, 2003
Avis de passage, avec des gravures de Dominique Penloup, Le galet bleu, 2004
Brouhahas, avec une pointe sèche et un pastel de Thierry Le Saëc, La Canopée & Galerie
Ombre et Lumière, 2006
Miroir obscur, avec des gravures de Dominique Penloup, Le galet bleu, 2009
Paix, chimères, anamorphoses, avec des sérigraphies rehaussées à l'acrylique et au crayon
de couleur d'Yves Picquet, éditions double croche, 2009

Il a collaboré et collabore aux revues suivantes:
Nouvelle Revue Française, Po&sie, L'animal, Rehauts, Théodore Balmoral, Fario,
N4728, Diérèse, Europe, Hopala, Le Nouveau Recueil, La Revue de Belles Lettres,
etc...
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Henri Droguet   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Il reste un peu de nuit
étrangement.
L'herbe gerce et gercera.
Derrière la porte
il y a un oiseau qui se tait.
Il faut attendre
Commenter  J’apprécie          120
Sans paroles


C’est un soir un autre
le cri comme de l’or
des ruelles à flaques
le ciel feuillu pierraille
l’étoile buissonnière
les vaisseaux vagues blancs
le vent inévitable
il pioche aveugle   il pioche
il défouit défouit
il ricoche écorche
fouette fou les lampes
il grouille aux lessives
le vent c’est
        du vent
un chien mâchonne
soudain la lumière s’enflamme aux placards
vers la mer furieusement sobre
vieille boutique herseuse
berceuse cambuse
un vierge athlète a pissé bleu
sur le roc à gaillet
les noirs cressons
le dernier corbeau grince
il a plu sur les bêches
et la lande où j’étais
assez couru assez
où la douceur le gîte
où l’hivernage
     l’innocence désormais ?


21 octobre 1995
Commenter  J’apprécie          90
déjà la mort incontournable
et plantée recognait
se répétait
mais nous allions
plus vite que la nuit.
Commenter  J’apprécie          110
Le vent ratisse à sa vendange
à chant confus les heures tournent
le ciel remue
dans l'amont dune haie les eaux rouissent
regard perdu
ternement des chiens jappent.

un homme scrupuleux désherbe des tombeaux
Commenter  J’apprécie          100
TEXTO



Extrait 3

novembre la nuit la veille
au pays de papoésie
           déjà
     quelqu'un meurt
               de sa belle mort
on se tient là encore et encore
comme une poule sur
un tonneau de goudron
on aime — ah! les heureux soupirs
et l'apaisant vertige ! —
on écrit à tombeau ouvert pour
trouver le bon usage
du silence se dé/dire
et tenir
la mort à distance

(12 novembre 2016)
Commenter  J’apprécie          80
Chaudron serré où les dieux
ricanèrent
la pierre herbue regagne sur la fange
ici serrez vos bouches
suez ici les dieux suèrent
ici le nombril noir de la terre
les couloirs pour la mort
et le couteau dernier
Commenter  J’apprécie          90
C’était l’automne
le cidre noircissait
et je marchais vers d’anciens môles

sans feu ni dieu
le vent réglait ses comptes
la mer gloutonne et grumeleuse
couchait les salicornes
et ravaudait ses flots têtus et redoutables
sur la roche hercynienne
le varech vieillissait
Commenter  J’apprécie          70
PARADE



La mer c'est pré gagné
champ d'écailles & placenta croustillé
sourcier fulgurant misérable miroir
paillasse à compagnon et gamelle aux étoiles
l'énorme crépitant fossoyeur mémoriel
chaudron des métaphores et route
dans l'ouvert
pour le partage le dénuement la besogne
malgré les toujours incertains savoirs
ça mûrit vaguement dans les grains
les bruines les songes
          pour aller

au fond d'un enclos un homme bleu
se laboure et pleure
ricane rigole et pleure

Le vent épais(sement) découche
roule dans l'île aux cent promesses
le gratte-cul le laiteron
la salicorne et le cresson
un peuplier verdit
l’aube confuse et laiteuse
c’est

                (30 mai 2019)
Commenter  J’apprécie          50
le vent machine à découdre



le vent machine à découdre
bigorne et déglingue
l'aveu aveugle règne
l'ombre ne pèse rien

là-bas le grand foutoir cabossé
sauvage et tonnant
l'océan cogneur rogue
implose étrille estampe
métronomique inexorable
il monte
Commenter  J’apprécie          40
 
 
Ô saisons



pour l’hiver
       un rêve
       un placard
       où la souris chicote
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Droguet (7)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le bizarre incident du chien pendant la nuit

Quel objet transperce le chien de Mme Shears

Un couteau
Une pelle
Une fourche
Une hache

10 questions
169 lecteurs ont répondu
Thème : Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark HaddonCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}