Longtemps elle souffrit d’être laissée ainsi sans que la main de Simon vienne au moins à la sienne, perdue dans son désir comme au pire désert.
Longtemps, le cœur battant, il se retint de l’effleurer, craignant s’il le faisait d’être livré corps et âme à cette fille dont la tendresse lui était autant inacceptable que nécessaire, priant que l’aube vienne et désirant aussi que le temps ne passe point afin que tout demeure, dans cette obscurité, infiniment possible….