Voyez-moi ce lion péteux ! Il rugit, il râle, il enrage, mais en vérité il se plaint. C’est un geignard. Et ses tirades ! Naïves, ronflantes, ampoulées à se pisser sur les orteils. Sont-elles pas belles, mes larmes ? Et mon malheur, sonne-t-il bien ? Ce phraseur ne vaut pas le prix d’un feuillet de parchemin vierge.
Je n’aime pas les pleurnicheurs. Si je n’étais pas pacifique, je leur ferais des cours pratiques de fouet ferré, de vraie douleur, à ces regarde-moi-je-meurs.