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3.77/5 (sur 53 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hagetmau, Landes , le 16/06/1901
Mort(e) à : Navarrenx , le 29/06/1991
Biographie :

Henri Lefebvre est un sociologue, un géographe et un philosophe français.

Il a étudié la philosophie à la Sorbonne, diplômé en 1920. De 1930 à 1940, il est professeur de philosophie. Dès les années 30, il commence à publier des ouvrages sur sa conception du marxisme, seul ou en collaboration avec Norbert Guterman (1900-1984).

En 1940, il rejoint la Résistance. De 1944 à 1949, il est le directeur de la station de Toulouse de la Radio-diffusion française (RDF).

Son évolution au cours des années 1950 concernant la théorie marxiste, en particulier son rejet sans concession du stalinisme, lui vaut d’être exclu du PCF en 1958.

En 1960, il signe le manifeste des 121 pour le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie.

En 1962, il devient professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg, puis à Université de Paris X-Nanterre de 1965 à 1968. Il influence directement les étudiants qui initieront le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des évènements.

Il finit son parcours à l'Institut d'urbanisme de Paris. Après 1978, il se rapproche du Parti communiste et en 1982 est l'un des signataires de "L'appel des Cent" contre la course aux armements et pour la paix.
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La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer. « La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988) Source : France Culture

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
L'urbanisme, presque autant que le système, est à la mode. Les questions et réflexions urbanistiques sortent des cercles des techniciens, de spécialistes, d'intellectuels qui se veulent d'avant-garde. Elles passent dans le domaine public à travers les articles de journaux et les écrits de portée et d'ambitions diverses. Simultanément, l'urbanisme devient idéologique et pratique. Et cependant, les questions relatives à la ville et à la réalité urbaine ne sont pas encore pleinement connues et reconnues, elles n'ont pas encore pris politiquement l'importance et le sens qu'elles ont dans la pensée (dans l'idéologie) et dans la pratique (nous montrerons une stratégie urbaine déjà à l'ouvrage et en action). Ce petit livre ne se propose pas seulement de passer au crible de la critique les pensées et les activités qui concernent l'urbanisme. Il a pour objectif de faire entrer ces problèmes dans la conscience et dans les programmes politiques.
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Certains de ceux qui se prétendent héritiers politiques et théoriques de la Commune ne possèdent en propre que l’héritage d’un échec, dont ils ont égaré le sens précisément parce qu’ils croient ou disent avoir réussi. N’y a-t-il pas un mouvement dialectique de la victoire et de la défaite, de l’échec et de la réussite ? Les succès du mouvement révolutionnaire ont masqué ses échecs ; par contre, les échecs – celui de la Commune, entre autres – sont aussi des victoires, ouvertes sur l’avenir, à condition d’en ressaisir et d’en maintenir la vérité. Ce qui fut impossible pour les Communards reste jusqu’à ce jour impossible et par conséquent désigne encore pour nous le possible à réaliser.
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Toute vie humaine est marche ou démarche vers un possible, ouverture ou fermeture des possibles, supputation et option tenant compte des aléas et de l'intervention des "autres".
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Les spécialistes ont tous les droits, sauf celui d'imposer silence à la pensée critique au nom d'une conception du réel qu'ils explicitent rarement et qui ne s'impose en rien.
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Une société où chacun - retrouvant la spontanéité de la vie naturelle et l'élan créateur initial - percevrait le monde en artiste, jouirait du sensible avec un œil de peintre, avec une oreille de musicien, avec un langage de poète. L'art, dépassé, se résorberait ainsi dans une quotidienneté métamorphosée par sa fusion avec ce qui restait hors d'elle.
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Les rêves, avec leur discontinuités, leurs surprenants "suspenses" et leurs absurdités apparentes résument le passage du besoin au désir. Ils refont le chemin de la certitude du besoin à l'incertitude du désir.
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( Marx), Il conçoit une société où chacun, retrouvant la spontanéité de la vie naturelle et l'élan créateur initial, percevrait le monde en artiste, jouirait du sensible avec un œil de peintre, avec une oreille de musicien, avec un langage de poète. L'art, dépassé, se résorberait ainsi dans une quotidienneté métamorphosée par sa fusion avec ce qui restait hors d'elle.
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Ces temps-ci, dans la rue, dans les amphis, dans les usines, les dichotomies disparaissaient entre l’activité et la passivité, entre la vie privée et la vie sociale, la quotidienneté et la vie politique, entre la fête et le travail et leurs lieux, entre la parole et l’écrit, entre l’action et la connaissance
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Le capital a quelque chose de plus que la méchanceté ou la malignité ou la maléficité. Les volontés, les voeux des possédants n’y sont pour rien : ils exécutent. Par eux, sans qu’ils en aient ni la pleine conscience ni une intuition claire, le caractère mortifère du capital s’accomplit. Il tue la nature. Il tue la ville, se retournant contre ses propres bases. Il tue la création artistique, la capacité créatrice. Il va jusqu’à menacer la dernière ressource : la nature, la patrie, les racines. Il délocalise les humains. On exhibe à tout propos les techniques.
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Cette théorie dialectique de la réalité et de la vérité ne peut se séparer d'une pratique. La théorie et la pratique se fondent sur une notion essentielle, le dépassement.
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