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4/5 (sur 1314 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dijon , le 02/01/1912
Mort(e) à : Dijon , le 21/11/1985
Biographie :

Né à Dijon en 1912, Henri Vincenot fut considéré comme l’un des plus grands écrivains identitaires du siècle précédent.
Homme de lettres, peintre et sculpteur, il incarnait son identité dans la vie de tous les jours, et sut la transmettre dans ses créations artistiques ou littéraires.

Élevé par ses deux grands-mères, elles lui apprennent très vite le secret de la nature, des plantes, des vertus du soleil et de la lune, à lire dans les étoiles, tout cela autour de veillées autour du feu. Mais c’est surtout auprès de ses deux grands pères qu’il va pouvoir acquérir un solide sens paysan qui va lui servir de ligne directrice tout au long de sa vie. Ils lui transmettront la flamme de ce qui deviendra la grande passion de sa jeunesse : la chasse au sanglier, cette chasse qui incarne l’identité gauloise à laquelle Henri Vincenot était si attaché.

Écrivain de combat, sa littérature est profondément marquée par son attachement à sa région natale, la Bourgogne. Toujours dans ces écrits, il nous parle et remet en valeurs différentes anciennes pratiques païennes, celtiques, tout en montrant qu’elles sont intégrées dans la culture populaire catholique.

Son premier succès littéraire viendra en 1978 avec la « Billebaude », roman qui incarne la sagesse de la paysannerie française, ce livre nous rappelle à nous Français, que nous n’avons jamais cessés d’être un vieux peuple des sources et des forêts, un vieux peuple de paysans que le modernisme actuel est entrain d’effacer.

Ce succès va raviver celui d’un livre écrit cinq ans auparavant, le « Pape des escargots ». Viendra par la suite, les fameuses « Étoiles de Compostelle » qui mènent un jeune essarteur Bourguignon du XIII siècle à pénétrer dans les secrets des mystérieuses aventures des bâtisseurs des cathédrales.

Henri Vincenot fut toujours prêt à défendre l’héritage de sa région, de son pays et de l’Europe face à un monde désenchanté, individualiste, matérialiste et mercantile. Il mourut le 21 novembre 1985 à Dijon.
Fidèle à sa terre et à son peuple de son vivant. Henri Vincenot l’est encore dans la mort, reposant désormais dans la terre nourricière, au milieu des siens, au cœur de la forêt, dernier refuge des dieux de la vieille Gaule, à l’ombre d’une croix celtique de pierre.

Une rétrospective lui est consacrée du 22 juin jusqu'au 24 septembre 2012, afin de célébrer le centenaire de sa naissance, à la Bibliothèque municipale et au Musée de la Vie bourguignonne de Dijon.
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Source : http://www.lyonlemelhor.com/
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23 juin 1989 1125 vues 01h 22min 21s Pour cette 676 ème émission, Bernard Pivot a choisi sept invités pour nous inciter à lire quelques romans français et étrangers pendant la période des grandes vacances: - romans anglais, avec Frédéric FERNEY (journaliste, proposant "Le négociateur" de Frédéric Forsythe), et Auberon WAUGH (fils du romancier britannique Evelyn Waugh et romancier lui même, pour "La fin d'une époque" d'Evelyn Waugh et "Bagages enregistrés" d'Aauberon Waugh) - un roman espagnol, avec Olivier ROLIN (pour "La joyeuse bande d'Afzavara" de Manuel Vasquez Montalban) - romans des Etats Unis, avec Philippe LABRO (qui présentent "Dalva" de Jim Morrison et "Privilège" d'Eduard Stenard) et Michaël Korda (pour son roman "La succession Bannerman") - -et des romans français, avec Félicien MARCEAU (pour son dernier titre "Un oiseau dans le ciel") et Claudine VINCENOT-GUIHENEUF (fille d'Henri Vincenot qui a préfacé un ouvrage inédit de son père "Le livre de raison de Claude Bourguignon" et qui conseille la biographie de Jean Louis Pierre intitulée "Vincenot") - Claudine Vincenot-Guiheneuf parle longuement de son père (avec un extrait d' Apostrophes de 1978, où Henri Vincenot parle de son roman "La billebaude"), Philippe LABRO évoque la biographie de Jackie Kennedy Onassis, Michaël Korda (auteur et éditeur) que Bernard Pivot présente comme l'observateur privilégié de la jet society new yorkaise, raconte le sujet de son livre (la vie et la mort d'un milliardaire américain) et exprime son plaisir d'écrire, lui qui est éditeur depuis plus de trente ans; Frédéric Forney présente Frederic FORSYTHE, auteur de best sellers qui adore "fabriquer des histoires" ("Le négociateur" se passe dans un futur proche au cours d'une crise pétrolière menaçant les grandes puissances), tandis que Philippe Labro vante deux écrivains américains mal connus en Europe. Puis Bernard Pivot laisse la parole à Auberon WAUGH en lui confiant: "Après Shakespeare, c'est votre père que j'aurais aimé interviewé" (l'écrivain britannique en profite pour raconter de nombreuses anecdotes sur son père qu'il admirait et redoutait) , puis c'est au tour de Félicien MARCEAU d' expliquer le sujet de son dernier livre, et enfin à Olivier Rolin de disserter sur le roman de Montalban.

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Avant de parler à tort et à travers du Moyen Age, les gens d'aujourd'hui devraient d'abord essayer de démolir un mur de cette époque-là.
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Etre poète, c'est trouver parfumée la sueur de la femme qu'on aime.
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On le voyait partout, mais son secteur se rétrécissait, car à l'ouest, il butait maintenant sur les chantiers de l'autoroute qui coupaient en deux comme un mauvais coup de sabre, ses pays préférés.
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- Le 20 juin on a emmené le Banniche Gautherot à l'hôpital!
- Quoi donc qu'elle avait?
- Une dépression nerveuse, qu'ils disent. Faut dire qu'elle s'était fait mettre la télévision l'année dernière...
- La télévision? Mais quel rapport, Gazette?
- Rapport cause à effet: En une seule année, dans sa boîte à images, elle a assisté à deux cents grèves; dix-huit révolutions, cinquante-deux coups d'Etat, vingt-deux tremblements de terre. Elle qu'avait jamais rien vu, elle a pas pu supporter.
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Jehan lui dit encore une fois de toutes ses forces.
- Alors ? C'est pour voir ces cailloux que tu m'as fait faire six cent lieues ?
"Tu verras, tu verras !" Et qu'est-ce que je vois ? hein ? "Tu trouveras la Connaissance !" Et qu'est-ce que je trouve ? hein ? Qu'est-ce que je trouve ?
Le prophète transperça Jehan d'un regard qui semblait aller se perdre, à travers lui, puis d'une voix terrible :
- Mais, c'est toi que tu as trouvé, couillon ! Maintenant tu sais que tu peux tout vaincre, le froid, le chaud, la fatigue, l'ignorance et la méchanceté ! Tu n'as qu'à vouloir ! Le courage ! Ton seul courage : la voilà la Révélation ! Et ne compte jamais que sur tes doigts, couillon !
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Le troc ! Oui, le troc ! Voilà l'espoir du monde ! Plus de monnaie, plus de marchandise tierce, plus d'opération bancaire, tout ce saint-fourquin qui sont les moyens étatiques de contrôler et d'opprimer les hommes.
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Je n'aimais pas Zola, dont j'avais lu des morceaux choisis à la bibliothèque de l'école. Et je ne l'aimais pas parce qu'il se complaisait à ne voir, dans la vie des hommes, que des choses sales, répugnantes, affligeantes, et je pensais qu'il exagérait, qu'il poussait au noir, maladivement, par une sorte de délectation morbide de grand bourgeois dégénéré ; mais franchement, devant ce spectacle, je trouvais qu'il était bien au dessous de la réalité. D'ailleurs, dans "La bête humaine", il ne parle même pas des gratte-tubes ( 1 ). Et c'est bien mieux ainsi, pensai-je, car il n'y a pas de quoi être fier ! Ah, si Marcel Dulot était là, il penserait tout de suite à inventer le ramonage automatique.

NDL ( 1 ) : Les gratte-tubes sont des employés des Chemins de Fer qui ramonent tous les tuyaux des locomotives à vapeur, ils sont "noirs comme des corbeaux, ficelés, saucissonnés, cuirassés de vêtements superposés, masqués comme des Touaregs et chaussés de galoches ; ils sont juchés sur les tabliers des machines et enfilent, entre les fameux tubes, de longs ringards pour détacher les scories.
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Rien de bien ne se fait couché ou assis ! disait l'Oiselet-la-Fraternité. Seul l'homme debout fait du bon travail, et c'est quand il marche qu'il pense droit ! Si tu veux comprendre, débattre sainement, imaginer, organiser ta pensée, concevoir et décider : Marche ! , marche, tu verras !

"Jehan lui dit encore une fois de toutes ses forces :

- Alors ? C'est pour voir ces cailloux que tu m'as fait faire six cents lieues ? Tu verras, tu verras !" Et qu'est-ce que je vois ? hein ? "Tu trouveras la Connaissance! "Et qu'est-ce que je trouve ? hein ? qu'est-ce que je trouve ?

Le Prophète transperça Jehan d'un regard qui semblai se perdre, à travers lui, dans l'horizon atlantique. Longuement, il le fixa ainsi, puis d'une voix terrible :

- Mais, c'est toi que tu as trouvé, couillon !"
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Marche, marche ! tu verras...
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Le Progrès! Mes amis! Le Progrès! Le voilà qui atteint nos régions marginales, enclavées et sous-développées. Et vous en crèverez tous! L'égalité devant le Progrès! La dépression nerveuse pour tous! L'infarctus à la portée de toutes les bourses!
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