AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 21 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Comté de Madera, Californie , le 27/09/1920
Mort(e) à : Pacific Palisades, Californie , le 29/03/2006
Biographie :

Henry Farrell, de son vrai nom Charles Farrell Myers, est un romancier et scénariste américain.

Il a grandi à Chowchilla et a servi dans les United States Army Air Forces pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sous le nom de Charles F. Myer, il a écrit une série des histoires courtes fantasy ayant pour personnage principal Toffee dont "The Shades of Toffee" a été publié dans le pulp magazine Fantastic Adventures en 1950.

Plus tard, prenant le pseudonyme de Henry Farrell, il écrit son premier roman, "The Hostage" (L'Otage), qui a été publié en 1959.

Il est surtout connu comme l'auteur de "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" (What Ever Happened to Baby Jane?, 1960), porté à l'écran par Robert Aldrich, en 1962, sous le même titre et mettant en vedette Bette Davis et Joan Crawford.

En 1972, François Truffaut réalise le film "Une belle fille comme moi" d'après le roman "Such a Gorgeous Kid Like Me" (1967) de Farrell.

Le roman est traduit en français sous le titre "Le Chant de la sirène" (1968), puis réédité sous le titre "Une belle fille comme moi" (1972).

Farrell a reçu le Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario pour "Chut…chut, chère Charlotte" (Hush... Hush, Sweet Charlotte), réalisé par Robert Aldrich en 1964.

Il a été marié avec l'actrice Molly Dodd (1921-1981).
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Henry Farrell   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

What Ever Happend to Baby Jane - Trailer


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Il commença à fouiller dans le tas, mais il s'arrêta brusquement, le regard attiré par une photo glissée entre deux paquets de cahiers de musique. Il la sortit d'une main hésitante.
Il regarda avec ahurissement le visage pâle à peine visible entre les épais traits de crayon rouge. Il s'agissait d'une femme et, d'après ce qu'il pouvait en juger, blonde et jolie. Mais la personne qui avait maculé la photo était sûrement en proie à une crise de haine sauvage. La pointe émoussée du crayon avait profondément creusé le papier, laissant d'épais traits cramoisis en travers de la bouche et du nez. Des traits plus courts et légers recouvraient entièrement le visage, comme si on avait voulu non seulement le saccager mais aussi le cacher.
Commenter  J’apprécie          110
La nourriture avait l'air délicieuse. Il y avait deux côtelettes grillées à la perfection, de la purée, des carottes et des petits pois, un peu de salade et une part de tarte aux cerises. Blanche s'empressa de saisir sa fourchette et de prendre de la purée.
Elle avait à peine introduit la nourriture dans sa bouche qu'elle poussa un cri et se pencha brusquement en avant. Elle lâcha la fourchette qui tomba à terre et saisit vivement sa serviette. Puis elle s'immobilisa, le regard rivé sur son assiette.
Elle remarqua ce détail qui lui avait échappé: toute la nourriture avait été soigneusement saupoudrée de sable - un sable très fin et très blanc.

Commenter  J’apprécie          50
Un léger sourire aux lèvres, Blanche tendit la main vers le plateau, saisit la serviette et la retira. Son sourire disparut instantanément et sa main demeura suspendue en l'ai, immobile. Elle blêmit. Elle porta brusquement la main à sa bouche pour étouffer le cri qu'elle sentait monter.
Elle demeura longtemps à regarder la chose horrible qui reposait sur l'assiette, l'oiseau raidi par la mort et dont les orbites sans yeux semblait fixer le regard épouvanté de l'infirme. C'était un petit oiseau, probablement un moineau ou un rouge-gorge, mais il y avait si longtemps qu'il était mort qu'il avait dépassé le stade de la putréfaction.
Commenter  J’apprécie          20
C’était la Fatalité, je me disais comme ça ; et puis d’abord, c’était midi sonné pour arrêter le vieux Royal, une fois parti pour tringler. Pas quand il était bourré.
Commenter  J’apprécie          30
Mais c'était esquintant,vous savez? À courir d'un à l'autre de ces mecs, toute la journée et la nuit aussi? Mais pas moyen de se faire une carrière en restant assise sur son derche. Et puis les choses avaient l'air de bien tourner. Le gars Royal, même, il commençait à remarquer que j'avais du talent au banjo. Mais vous savez ce que c'est, classique; juste au moment où tout marche sur des roulettes, c'est réglé, y a un truc qui fout tout en l'air. Et là, ce qui est arrivé, c'est tout juste cette gueule d'empeigne de Florence. Et elle a repris sa place tous les soirs au bar, à tout regarder avec ses sales petits yeux, vu? Comme qui dirait un requin qu'aurait appris qu'un bateau allait couler, avec personne à bord qui savait nager, pigé? Et à présent, quand je voyais Royal, il faisait celui qui me reconnaît pas, non?

J'en venais que j'avais envie de dégueuler sur mon plateau de service. Baoum! Ça recommençait, j'étais dans la mélasse, juste au moment où j'avais cru m'en sortir...

...La vie redevenait un gros tas de merde...
Commenter  J’apprécie          10
Il commença à fouiller dans le tas, mais il s'arrêta brusquement, le regard attiré par une photo glissée entre deux paquets de cahiers de musique. Il la sortit d'une main hésitante.
Il regarda avec ahurissement le visage pâle à peine visible entre les épais traits de crayon rouge. Il s'agissait d'une femme et, d'après ce qu'il pouvait en juger, blonde et jolie. Mais la personne qui avait maculé la photo était sûrement en proie à une crise de haine sauvage. La pointe émoussée du crayon avait profondément creusé le papier, laissant d'épais traits cramoisis en travers de la bouche et du nez. Des traits plus courts et légers recouvraient entièrement le visage, comme si on avait voulu non seulement le saccager mais aussi le cacher
Commenter  J’apprécie          10
Ai-je besoin de préciser que, bien avant cette nuit du 3 juillet, j'étais devenu l'amoureux transi de Camilla Bliss ? Et faut-il dire que nul plus que moi n'aurait su être plus navré de ce faux pas ? L'extraordinaire séduction de Camilla, en dépit de ma résistance énergique, avait fini par avoir raison de moi. Ébloui et conquis, sachant que Camilla désirait se séparer d'Orval Bliss, je me permis de poursuivre, contrairement à toute règle morale, mes relations avec une femme mariée.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henry Farrell (39)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? (3)

Si j'étais un métier, je serais...

pompier
marin
bibliothécaire
médecin

6 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}