AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Herman Melville (597)


Pour si grande que soit la supériorité intellectuelle d'un homme, il ne peut pratiquement et durablement dominer d'autres hommes sans jouer une sorte de comédie toujours un peu vile.
Commenter  J’apprécie          950
L'ignorance est la mère de l'épouvante...
Commenter  J’apprécie          610
Herman Melville
J'ai navigué par les océans et les bibliothèques.
Commenter  J’apprécie          610
Il n'est aucune bête sur la terre dont la démence ne soit infiniment surpassée par celle de l'homme.
Commenter  J’apprécie          600
La folie humaine est souvent féline et rusée. Quand on la croit partie, elle n'est peut-être seulement que métamorphosée en une forme plus subtile.
Commenter  J’apprécie          570
Tous les hommes naissent la corde au cou, mais ce n'est qu'au moment où ils sont pris dans le tourbillon soudain et rapide de la mort, qu'ils prennent conscience des dangers muets, subtils, toujours présents de la vie.
Commenter  J’apprécie          511
Plutôt dormir avec un cannibale sobre qu'avec un chrétien ivre.
Commenter  J’apprécie          510
Car un homme ne peut prendre une conscience juste de lui-même que les yeux fermés, comme si les ténèbres étaient vraiment l'élément naturel de notre essence, cependant que la lumière est plus favorable à l'argile dont nous sommes pétris.
Commenter  J’apprécie          490
Car dans ce bas monde, camarades de mer, le péché qui paie sa place peut voyager librement et sans passeport, tandis que la vertu pauvre se voit arrêtée, elle, à toutes les frontières.
Commenter  J’apprécie          450
Herman Melville
La vérité exprimée sans compromis a toujours des bords déchiquetés.
Commenter  J’apprécie          410
Herman Melville
Rien n'affecte autant une personne sérieuse qu'une résistance passive. Si l'individu qui rencontre cette résistance ne manque pas d'humanité et s'il voit que l'agent de la résistance est parfaitement inoffensif dans sa passivité, il fera, dans son humeur la plus favorable, de charitables efforts pour exposer à son imagination ce qui demeure impénétrable à son jugement.

Herman Melville (Bartleby le scribe)
Commenter  J’apprécie          400
Herman Melville
Et il est naturel qu'au-dessus de ces prairies marines*, ces immenses prairies ondulant dans la largeur des abîmes au-dessus de ce cimetière des quatre continents, les vagues se lèvent, tombent, montent et retombent sans cesse. Car des millions d'ombres et de ténèbres entremêlées, de rêves noyés, de fantômes, tout ce que nous appelons vies et âmes sont là à rêver, à rêver sans cesse, se tournant et se retournant comme de mauvais dormeurs dans leurs lits, et ainsi les vagues roulent sans cesse sous leur fièvre.

* L'Océan pacifique
Commenter  J’apprécie          392
Le vent commençait à hurler, les vagues entrechoquaient leurs boucliers ; le grain rugissait, sautait, craquait autour de nous comme un feu blanc sur la prairie, un feu dans lequel nous brûlions sans être consumés, immortels dans la gueule même de la mort ! Nous appelions en vain les autres canots. Autant valait hurler dans la cheminée d’une fournaise que de héler les bateaux dans un tel orage. Cependant les nuages volants, l’écume et le brouillard devenaient encore plus noirs avec la nuit qui tombait ; il n’y avait aucun indice du vaisseau. La mer rageuse empêchait tous les essais que nous faisions pour écoper.
Commenter  J’apprécie          380
C'est merveille de voir l' empressement courtois avec lequel un homme reçoit de l'argent alors que nous sommes tous fermement convaincus que l'argent est source de tous les maux affligeant le genre humain...
Commenter  J’apprécie          371
Car, de même que tout océan effrayant entoure la terre verdoyante, ainsi dans l’âme de l’homme se trouve une Tahiti pleine de paix et de joie, cernée de toutes parts par toutes les horreurs à demi connues de la vie.
Commenter  J’apprécie          350
Le matin, peu après le petit-déjeuner, fidèle à son habitude, Achab monta sur le pont. C’est là que la plupart des capitaines font leur promenade à cette heure, comme les messieurs de la campagne, après le même repas, font quelques tours de jardin.

Bientôt, on entendit son pas d’ivoire régulier, tandis qu’il faisait de long en large sa vieille ronde sur des planches si accoutumées à sa démarche que, telles des pierres géologiques, elles étaient partout marquées par son pas singulier. Et si l’on fixait ce front tout aussi cabossé et marqué, on voyait également des empreintes, et plus étranges encore : les empreintes d’une pensée unique, toujours en marche, et qui ne dormait jamais.

Ce matin-là, ces marques paraissaient plus profondes ; de même, son pas nerveux creusait plus profondément le bois. Achab était si plein de cette pensée qu’à chaque identique demi-tour qu’il faisait tantôt au grand mât, tantôt à l’habitacle, on pouvait presque voir sa pensée tourner en lui quand il tournait, marcher en lui quand il marchait.
Commenter  J’apprécie          340
" Pour un être sensible, la pitié, souvent, est souffrance. "

(page 18 )
Commenter  J’apprécie          332
Mais il ne pouvait être question de pitié ici. Malgré sa vieillesse, son unique nageoire et ses yeux aveugles, la baleine était vouée à la mort par assassinat, afin de donner de la clarté aux joyeux mariages et autres festins de l'homme, et aussi à illuminer les solennelles églises dans lesquelles il est prêché que tous doivent être absolument inoffensifs envers tous.
Commenter  J’apprécie          330
Le monde est un vaisseau dans un voyage sans retour.
Commenter  J’apprécie          320
Les unes après les autres on sortit les barriques de pain, d'eau, de bœuf, [... ] la coque creuse sonnait sous les pas comme si on avait marché sur des catacombes vides, et elle roulait et tanguait sur la mer comme une dame-jeanne vide. Le vaisseau était lourd du haut comme un étudiant qui n'a pas diné et dont la tête est pleine de tout Aristote. Il est heureux qu'un typhon ne soit pas tombé sur nous à ce moment-là.
Commenter  J’apprécie          300



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Herman Melville Voir plus

Quiz Voir plus

Hunger Games

Quelle est le plus grand atout de Katniss dans le jeu?

Sa force physique
son don pour le tir à l'arc
sa connaissance des plantes médicinales
Son sens de l'humour

6 questions
5377 lecteurs ont répondu
Thème : Hunger Games, tome 1 de Suzanne CollinsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}