Au Japon, le jardin est une oeuvre d'art dont le matériau n'est autre que la nature, compagne de l'homme. Il obéit à une esthétique autant dépouillée que raffiné, au service de deux pensées ferventes, le shintô et le bouddhisme.
Monde de la contemplation, de la méditation, monde des couleurs, quand les laques orange vif du shintô vous obséderont comme le rouge éclatant des feuilles d'érables à l'automne, quand vous serez subjugué par les paravents à fond or se révélant dans la pénombre des temples, quand vous aurez atteint la sérénité devant des cônes de sable : alors soyez-en sûr, vous serez à tout jamais conquis.
Tout est parcellé, délimité. Nous ne sommes pas habitués à autant d’organisation. Les couleurs, les odeurs d’épices, de galettes sont au rendez-vous, et les marchands nous interpellent pour vendre leurs produits. L’ambiance est animée
Maures. Musulmans vivant dans l'ouest de l'île. Ils sont les descendants plus ou moins directs des marchands arabes ou perses venus dans l'île au IXe siècle (7 % de la population).
New York est la porte de l'Amérique, la terre des promesses et des périls, le commencement d'une odyssée ou la fin d'une errance. Comparé au gigantisme des gratte-ciel de New York, Paris semblent bien petit ! Guimet s'apprête à débarquer dans une nouvelle "civilisation", matérialiste, consumériste, où les individus se meuvent dans la vacuité profane d'un intemporel présent.
En dehors des voyageurs plus ou moins aisés, la Haute-Égypte est un défilé d'agents diplomatiques pas toujours officiels, de missionnaires qui semblent s'intéresser au sort des Coptes, les chrétiens d'Égypte, et de marchants itinérants appelés pompeusement "antiquaires" et qui pourvoient en objets de toute sorte les cabinets de curiosité des collectionneurs européens.
Marseille, 9 novembre 1865, 15 heures. Ciel gris et nuages bas. Les panaches de fumée et les sirènes assourdissantes du Moeris marquent le départ. Les passagers, alignés sur les ponts comme des soldats de plomb, disent au revoir plus à la terre ferme qu'à la France.
La cuisine faite à l'anglaise n'a aucun goût ; on passe avec chaque plat une petite pharmacie garnie de fioles et de pots à onguents destinés à relever les aliments. Les odeurs étranges qui s'en échappent ôtent vite l'envie d'en faire usage...
La côte de la province de Gilan était déjà célèbre au XVIII siècle pour sa chasse aux phoques et ses pêcheries mentionnées par le voyageur Oléarius.