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3.82/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Biographie :

rançais d’origine, mais Québécois de cœur, évolue dans le monde artistique depuis maintenant dix ans. De fonctionnaire provincial à auteur/comédien, Hervé a effectué tout un saut (sans filet!) et fait maintenant flèche de tout bois afin de ne vivre que de son art. Parti de rien, Hervé a ainsi parcouru un chemin qui le laisse lui-même rêveur…

Comédien, a côtoyé bien des stars comme doublure sur les plateaux américains – David Bowie, Willem Dafoe, John Hannah, Stewart Townsend… Sans oublier les Di Caprio, Penelope Cruz, Brendon Fraser, Angelina Jolie, etc., dont il a pu observer et admirer le talent pour enrichir sa propre expérience. Mais au Québec, il faut être polyvalent. Hervé tourne donc dans des publicités, vidéoclips, séries télévisées et films de tous genres.

, Hervé Desbois est bien connu dans le monde de la musique pour les paroles de chansons qu’il a écrites pour Marie-Chantal Toupin, Bruno Pelletier, Véronic Dicaire, Dave Bourgeois et plusieurs autres. Mais sa plume est également appréciée de Christian de la Cortina, avec lequel il a écrit le scénario de Transit, un film d’action indépendant sorti en janvier 2009 dans les cinémas québécois, et dans lequel Hervé tient lui-même un rôle secondaire.

Mais écrit aussi des livres. Plusieurs, même. Du livre d’inspiration au roman jeunesse, c’est une quinzaine de titres qu’il a déjà à son actif, dont quelques-uns sont régulièrement en réédition. L’un d’eux, La bible des Impressionnistes, s’est même retrouvé inscrit en tant qu’ouvrage de référence dans l’un des programmes d’étude de l’Université de la Sorbonne à Paris. L’air de rien, ce sont des dizaines de milliers de lecteurs à travers le monde qui savourent le style d’écriture d', tantôt poétique et inspirant, tantôt incisif et direct.


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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Il n’avait pas songé à rester si longtemps dans ce cubicule. C’est en se rassoyant qu’il comprit toute l’horreur de ce qui était en train de se produire. Le son provenait de l’élément chauffant du sauna qui se dilatait à mesure qu’il augmentait en température. Robidoux réalisa que le sinistre individu avait peut-être positionné le thermostat au maximum. Le chauffage électrique, dont la résistance blindée de plusieurs milliers de watts pouvait générer… Et d’ailleurs, jusqu’à combien cela pouvait-il s’élever ? Lucien consulta le thermomètre fixé au mur. Malgré la chaleur, il frissonna. Le cadran indiquait un maximum de… 140 degrés Celsius !
— C’est pas possible ! murmura-t-il à voix basse.
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Les mains dans les poches, les yeux dans le lointain — autrement dit, dans ses pensées — François Brochu savourait son succès. En y regardant de plus près, on pouvait effectivement remarquer qu’il souriait, pas d’un sourire béat et satisfait ; non, le genre de sourire à peine perceptible qui dénote néanmoins une profonde jouissance. Du reste, quiconque avec le pouvoir de pénétrer dans son esprit à ce moment précis, aurait pu y découvrir une scène loin du sérieux de ses fonctions. Plutôt un tableau débordant d’une sensualité troublante : une jeune femme à la nudité totalement offerte s’exposait au regard enflammé de François Brochu dont l’érection palpable ne permettait aucun doute sur la suite des événements.
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Ainsi, loin des lumières et de l’agitation bruyante du centre-ville, l’animation des rues de la cité à la brunante se limite le plus souvent à quelque aboiement d’un toutou toiletté et manucuré, que le maître, ou la maîtresse, baladent pour les besoins de la chose. Si le hasard veut que deux promeneurs se croisent dans l’une de ces rues tranquilles, il va de soi que les humains se saluent poliment, tandis que les représentants de la gent canine se reniflent mutuellement le fion, comme il se doit.
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Notre mélomane sexagénaire — ou du moins son enveloppe « recyclée » — bondit sur ses jambes, un large sourire aux lèvres. Il fit quelques pas pour aller se contempler dans une élégante psyché qui trônait dans un coin du salon. L’immense miroir lui renvoyait l’image d’un homme transfiguré. Soudain rajeuni d’une bonne dizaine d’années, le dénommé Chahine Kalafam affichait un air plein de prestance, prenant la pose tel un empereur croqué par un peintre célèbre.
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Naître, grandir, se reproduire et puis mourir?

Est-ce là le résumé de toute vie sur cette planète?

Il faut aller au-delà des apparences, comme on se force à lire un bouquin au-delà du premier chapitre avant de décider de ce qu’on en fait.

À bien y regarder, la vie n’est pas si linéaire. Elle ne l’a jamais été, et l’est encore moins aujourd’hui.

Si la routine semble l’étouffer, la vie finit toujours par resurgir, quelque part, un jour.

Sinon elle meurt. D’une façon ou d’une autre.

En vérité, la vie est échevelée, imprévisible, surprenante.

Comme cette histoire qui commence.
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— Horus n’est pas un self-service ouvert à tout venant ! éructa un Brochu soudain au bord de piquer une colère incontrôlable. Où vous croyez-vous, nom de Dieu ! ?
— Laissez Dieu là où il est, je vous prie. Il a de toute façon d’autres culs à fouetter plutôt que de s’intéresser à vos pitoyables magouilles, ne pensez-vous pas ?
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Mais je digresse encore. Ce n’est pas ma faute, c’est dans mes gênes, comme dirait le voleur pris la main dans le sac d’une petite vieille. Quand on est d’origine française avec des racines italiennes, les plis sont là depuis tellement de générations qu’il serait contre nature de vouloir résister.
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Corinne est la femme qui jouxte mon quotidien depuis des années. Sept ans, en fait. Je souris jaune en pensant que notre relation a atteint l’âge de raison. Georges dit que je me plains la bouche pleine.

– Ta Corinne embellit chaque jour! Je suis sûr qu’à cinquante ans elle n’aura même pas une ride!
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Il faut d’abord que je vous parle de cette fille avec un nom si étrange: Naÿle. Après tout, c’est en grande partie à cause d’elle si je suis dans un tel état aujourd’hui. À moins que ce ne soit grâce à elle?

Bref, maintenant encore je me demande qui elle est vraiment.

Et que trouve-t-on lorsqu’on va au-delà des apparences?

Naÿle est un ange venu de nulle part, même pas du ciel. Un de ces anges qui viennent emplir les silences, les parenthèses de la vie, ces moments où le temps flotte et porte en lui les semences de l’infini.

Naÿle est un fantasme vu de trop près. Qu’elle soit blonde, brune ou Vénusienne n’a aucune importance, c’est ce parfum de liberté perdue qui m’a fait tourner la tête. Mon collègue et ami Georges, dans sa grande sagesse humanoïde, m’avait répondu que c’était là le lot de tous les quadragénaires de notre espèce ou d’une autre. Mais je me suis toujours refusé à accepter les clichés, les modèles et les moules dans lesquels on tente de nous faire entrer de force, depuis toujours et obstinément. Aujourd’hui encore, et plus qu’hier, je me dis que la liberté n’est pas l’apanage de la jeunesse.

Je suis tombé amoureux d’un rêve passé trop près de moi, comme ces colons du Mayflower partis à la recherche d’un monde meilleur, d’une utopie, partis sans savoir ce qu’ils trouveraient au bout de l’océan, n’importe quoi pour les faire sortir d’un quotidien plus lourd de passé que d’avenir.

Je suis tombé amoureux d’un rêve qui ne m’était pas destiné, comme une image d’agence de voyages qui nous fait voir d’autres rivages, des endroits qu’on imagine mieux qu’ici, des pays où la vie est différente.

Je suis tombé amoureux d’un rêve qui me réveille en pleine nuit, moite et tremblant de désir, un rêve qui me laisse amer et insomniaque jusqu’aux premières lueurs d’un jour incertain.
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Au départ, j’étais tout à fait conscient de ne pas savoir jusqu’où cette histoire me conduirait. Mais cela m’était égal, et je pensais que la vie avait le mérite d’être parfois délicieusement dangereuse. Alors j’ai plongé, bille en tête, tête première, comme un malade proche de sa phase terminale voudrait vivre son dernier sursis. C’est la première décision qui est consciente; après, on dit qu’on laisse aller, qu’on verra bien où tout cela mènera, et on apprécie chaque nouvelle journée comme un gamin trépigne devant une pochette surprise, vaguement conscient de pouvoir tomber sur le gros lot ou sur rien. Je me rappelle avoir ressenti la fièvre du danger tout proche, la vibration du point de non-retour, le déséquilibre qui donne des frissons et fait sourire, parce qu’au fond, on sait que tout cela n’est qu’un jeu. Et puis à quoi sert la vie si l’on considère que tout est déjà écrit d’avance?

Je suis tombé amoureux d’un rêve qui est devenu de plus en plus réel à force de le faire jour après nuit.

Est-ce qu’un rêve que l’on vit est encore un rêve?

Garde-t-il la même saveur? Garde-t-il cet éclat d’étoile inaccessible?

La vie de Naÿle a effleuré la mienne, légère et délicate comme un papillon. Pourtant, d’un simple battement d’ailes, Naÿle a ranimé la minuscule braise froide qui me servait d’âme. Et mon existence s’est embrasée jusqu’à devenir un incendie incontrôlable.
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