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3.71/5 (sur 575 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Hollis Seamon est écrivain.

Elle est professeur d'anglais au College of Saint Rose à Albany (New York) et enseigne la Creative Writing à l'Université Fairfield.

Elle vit à Kinderhook, New York.

son site:
http://www.hollisseamon.com/

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Hollis Seamon - Dieu me déteste .
Hollis Seamon vous présente son ouvrage "Dieu me déteste" aux éditions 10-18. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie de Prémonville. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/seamon-hollis-dieu-deteste-9782264064202.html Notes de Musique : Sir Me by Welcome Wizard. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
C'est quoi, la probabilité qu'un puceau de dix-sept ans rencontre une pucelle de quinze à l'hosto, qu'ils se retrouvent amoureux et/ou en chaleur et finissent par conclure ? Et que, dans le même temps, ce gars super-chaud reçoive sa première pipe, en prime ? Parce que franchement, tout ça, aux soins palliatifs, c'est pas tous les jours que ça arrive. Sylvie, moi et tous les autres ici, on nous a collés là parce qu'on a reçu un dernier diagnostic : un mois maximum. On arrive et, trente jours plus tard, soit on rentre à la maison, soit on fait le grand saut. Et pourtant. Pourtant, me voilà brusquement au paradis du mec hot qu'on s'arrache, et ça secoue grave. Il y a comme un bug, les enfants. Alors je passe en mode super-mature, et je me dis : Bordel de merde !
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Et c'est alors que le diable en personne est venu me rendre une petite visite. Le père de Sylvie. Il empestait la fumée de Marlboro et le bourbon, avec sa figure en sueur et violacée, et ses poils de porc-épic lui hérissant les joues. Il s'est pointé dans ma chambre, comme ça. C'est peut-être ce que je déteste le plus, dans cet endroit et dans tous les hôpitaux de la terre : n'importe qui peut débarquer à l'improviste. Personne ne prend même la peine de frapper. Impossible d'avoir une once d'intimité, dans ce trou. On a une porte à chaque chambre, qui reste parfois fermée douze seconde d'affilée, mais ces portes ont des vitres en verre - totalement transparentes. Alors on est là, en vitrine, nuit et jour. Il y a de quoi faire chialer un ado. Et pas la peine d'essayer de coller un poster ou d'accrocher une serviette de toilette sur la vitre. C'est le meilleur moyen d'attirer illico une armée d'infirmières excédées et de psys sur les nerfs.
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Globalement, le monde est pourri et triste à pleurer. Les gens souffrent, tous sans exception. Tu commences à piger, ou alors tu crois toujours que c'est seulement toi, mon vieux ? Qu'il n'y a que toi qui souffres ? Comme si on t'avait choisi ?
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Écoutez-moi bien, tous : on est des adolescents. À la maison, il y aurait un panneau DÉFENSE D'ENTRER sur la porte de notre chambre, et même un verrou. On pourrait claquer la porte au nez de qui on veut et traîner peinards dans notre petit sanctuaire, bouclés à double tour. Enfin libres, bon sang, enfin libres !
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C'est peut-être ce que je déteste le plus, dans cet endroit et dans tous les hôpitaux de la terre : n'importe qui peut débarquer à l'improviste. Personne ne prend même la peine de frapper. Impossible d'avoir une once d'intimité, dans ce trou.
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" C'est une bonne infirmière, Richard. Vraiment une excellente infirmière. Elle en a bavé, et toi tu viens lui rappeler tout ça. Tout le monde a des problèmes, tu sais? Globalement, le monde est pourri et triste à pleurer. Les gens souffrent, tous sans exception. Tu commences à piger, ou alors tu crois toujours que c'est seulement toi, mon vieux.? Qu'il n'y a que toi qui souffres ? Comme si on t'avait choisi?"
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C'est peut-être ce que je déteste le plus, dans cet endroit et dans tous les hôpitaux de la terre: n'importe qui peut débarquer à l'improviste. Personne ne prend même la peine de frapper. Impossible d'avoir une once d'intimité, dans ce trou. On a une porte à chaque chambre, qui reste parfois fermée 12secondes d'affilée, mais ces portes ont des vitres en verre - totalement transparentes. Alors on est là, en vitrine, nuit et jour. Il y a de quoi faire chialer un ado. Et pas la peine d'essayer de coller un poster ou d'accrocher une serviette de toilette sur la vitre. C'est le meilleur moyen d'attirer illico une armée d'infirmières excédées et de psys sur les nerfs.
J'en profite pour pousser un coup de gueule. Écoutez-moi bien, tous: on est des adolescents. À la maison, il y aurait un panneau DÉFENSE D'ENTRER sur la porte de notre chambre, et même un verrou. On pourrait claquer la porte au nez de qui on veut et traîner peinards dans notre petit sanctuaire, bouclés à double tour. Enfin libres, bon sang, enfin libres!
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C'est censé donner un air douillet aux chambres, faire moins hôpital et plus...hospitalier. Je pige le concept. Mais croyez-moi, une chambre d'hôpital, ça ne ressemble à rien d'autre au monde. Sauf peut-être à une cellule de prison.
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"Je vois. Vous vous êtes dit: "Qu'est-ce que ça peut foutre? Ils sont trop faibles, trop malades pour faire quoi que ce soit, sérieusement." Vous pensiez tous: "Eh, ce pauvre Richie, il est tellement atteint qu'il arrivera jamais à bander.Et est-ce que c'est pas mignon, tout leur petit cinéma? Oh, et puis mince, soyons sympas avec ces gamins en train de crever. Faisons-leur ce plaisir. Un petit tour à Disneyland, comme dans ces assoces qui réalisent leur dernier voeu." Bandes de cons. Des vrais connards." J'ai la voix qui se casse, mais je continue. "Je suis surpris que maintenant personne ne dise: "Et alors, quelle différence ça fait? Sylvie est mourante, de toute manière. qu'est-ce que ça change qu'elle y passe plus tôt?" Mais c'est pas ça qu'elle croit, Sylvie. Elle veut profiter de chaque foutue seconde de sa vie. Elle pense qu'elle va se rétablir. Elle veut continuer à vivre. Elle est plus forte que nous tous réunis. Elle est... je sais pas... elle est tout sauf mignonne. Elle est acharnée." Je suis à bout de souffle, impossible de respirer.
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Une fois, j’ai fait une liste de tous les trucs dont je n’aurai pas à m’inquiéter – trouver du boulot, élever des enfants ingrats, divorcer, me faire opérer des dents de sagesse, surveiller mon cholestérol -, et maintenant je sais que je peux y ajouter avoir du bide et me rabattre une longue mèche sur le crâne pour planquer les trous. Ça a beau être bizarre, ça me fait du bien.
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