AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de ceanothus


UN BALZAC INATTENDU ? Au moment où Cydalise et le baron montaient, Valérie debout devant la cheminée, où brûlait une falourde, se faisait lacer par Wenceslas. C’est le moment où la femme qui n’est ni trop grasse ni trop maigre, comme était la fine, l’élégante Valérie, offre des beautés surnaturelles. La chair rosée, à teintes moites, sollicite un regard des yeux les plus endormis. Les lignes du corps, alors si peu voilé, sont si nettement accusées par les plis éclatants du jupon et le basin du corset, que la femme est irrésistible comme tout ce qu’on est obligé de quitter. Le visage heureux et souriant dans le miroir, le pied qui s’impatiente, la main qui va réparant le désordre des boucles de la coiffure mal reconstruite, les yeux où déborde la reconnaissance ; puis le feu du contentement qui, semblable à un coucher de soleil, embrase les plus menus détails de la physionomie, tout de cette heure en fait une mine à souvenirs… Certes, quiconque jetant un regard sur les premières erreurs de sa vie y reprendra quelques-uns de ces délicieux détails, comprendra peut-être, sans les excuser, les folies de Hulot et de Crevel.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}