AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Nastasia-B


- Si la Presse n’existait point, faudrait-il ne pas l’inventer ; mais la voilà, nous en vivons.
- Vous en mourrez, dit le diplomate. Ne voyez-vous pas que la supériorité des masses, en supposant que vous les éclairiez, rendra la grandeur de l’individu plus difficile ; qu’en semant le raisonnement au cœur des basses classes, vous récolterez la révolte, et que vous en serez les premières victimes. Que casse-t-on à Paris quand il y a une émeute ?
- Les réverbères, dit Nathan ; mais nous sommes trop modestes pour avoir des craintes, nous ne serons que fêlés.
- Vous êtes un peuple trop spirituel pour permettre à un gouvernement de se développer, dit le ministre. Sans cela vous recommenceriez avec vos plumes la conquête de l’Europe que votre épée n’a pas su garder.
- Les journaux sont un mal, dit Claude Vignon. On pouvait utiliser ce mal, mais le gouvernement veut le combattre. Une lutte s’ensuivra. Qui succombera ? voilà la question.
- Le gouvernement, dit Blondet, je me tue à le crier. En France, l’esprit est plus fort que tout, et les journaux ont de plus que l’esprit de tous les hommes spirituels, l’hypocrisie de Tartufe.
- Blondet ! Blondet, dit Finot, tu vas trop loin : il y a des abonnés ici.
- Tu es propriétaire d’un de ces entrepôts de venin, tu dois avoir peur ; mais moi je me moque de toutes vos boutiques, quoique j’en vive !
Commenter  J’apprécie          355





Ont apprécié cette citation (21)voir plus




{* *}