Ce que j'ai trouvé le plus intéressant, dans l'Avant-propos à la Comédie humaine, c'est l'exposé du passionnant projet de Balzac : raconter, à l'aide d'une fresque magistrale, la société de son temps, en parlant de tous les types sociaux, de leurs relations, de tout ce qui se passe dans la société du temps où vécu Balzac. Voilà un projet, une idée intéressante, qui a réussit bien au-delà des ambitions de Balzac, puisque sa Comédie Humaine, quoique inachevée, reste encore actuelle de nos jours et qu'il tend par son humaine comédie un miroir, à peine déformé, à notre société.
Toutefois, malgré l'intérêt que j'ai concernant le projet de Balzac, je n'approuve pas nombre de points de détails, issus de croyances et pseudo sciences fumeuses ( à commencer par la phrénologie… ).
Avis mitigé, donc.
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Pas de résumé de ma part sur ce roman, cela a déjà été fait des centaines et des centaines de fois avant aujourd'hui. Pas la peine d'en rajouter :-)
Une fois encore la plume de Balzac fait son oeuvre :
truculente, pleine de beauté, de poésie mais aussi de cruauté.
Balzac a cette qualité de nous faire lire mais aussi voir les scènes de son roman.
Un bon classique.
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De tous les romans de Honoré de Balzac que j'ai lus et aimés, " La Peau de Chagrin" est l'un de ceux qui marque . Je viens de le refermer, après une troisième lecture et j'en suis encore captive.
Le roman s'ouvre sur une maison de jeu dans laquelle jouent et se perdent d'inquiétants joueurs aux mines maladives, des habitués rusés, un public assoiffé du désespoir des perdants. Raphaël de Valentin, pâle archange un peu faible, entre et joue son dernier argent. Il perd... et décide qu'il est temps de mourir. Il se jettera dans la Seine, mais avant il déambule dans un Paris crépusculaire et froid. Pour se réchauffer une dernière fois, il entre dans la boutique d'un antiquaire qui recèle de multiples merveilles, vestiges d'anciennes civilisations ou de contrées exotiques, chères aux romantiques. L'antiquaire, homme mystérieux mas qui deviendra finalement très humain plus tard dans le roman, vend à Raphaël une peau de chagrin. Objet magique, inquiétant, elle a le pouvoir de réaliser tous les vœux de son propriétaire mais à chaque souhait exaucé, elle réduit et ajourne la vie de celui qui la possède... Ainsi commence "La Peau de Chagrin", par un jeune homme désespéré et un pacte qui n'est pas sans évoquer Faust.
Le roman se divise en trois parties: la première court de la maison de jeu à une ahurissante soirée, fruit de la peau. La seconde constitue un récit de Raphaël lui-même qui explique à un ami ce que fut son enfance et sa jeunesse. La troisième, elle, moins resserrée, narre la suite du destin de Raphaël.
Ce que le roman a de particulier est avant tout ce mélange de réalisme et de fantastique qui le nimbe. Balzac peint la société des années 1830 avec une finesse et une acuité dont il ne se dépare jamais: les conversations des convives du dîner, les avancées scientifiques et les théories... On y trouve même les traces des soubresauts politiques de l'époque. Pourtant, au cœur de ce tableau qui rappelle parfois "Le Père Goriot", il y a cette peau inquiétante qui réalise les vœux, que rien ne peut détruire (ni la chimie, ni la physique, ni la mécanique). Même dans la réalisation des plaisirs, des désirs, elle n'a rien d'une magie bienfaisante, rassurante. Non, elle agit avec une profusion malaisante, étouffante... Raphael lui-même ne s'y trompe pas.
Autre point fort du roman: ses personnages. Le marquis de Valentin est complexe: j'ai souvent envie de le secouer tant il est mol, pleurnichard, naïf. Il est pourtant désarmant de pureté et la folie qui l'étreint à la fin du roman le rend digne d'un personnage de Byron et lui confère une belle épaisseur. Les personnages féminins sont moins complexes mais cohérents, bien construits: la douce Pauline bien sûr mais aussi et surtout Feodora (suis-je la seule qui aimerait en savoir plus sur elle? Son passé? Son avenir?). Rastignac est également de la partie, différent de ce qu'il sera par la suite, mais toujours extrêmement vivant, combatif. A titre personnel, j'ai un faible pour le père de Raphaël qu'on vit peu mais qui me touche beaucoup pourtant...
Enfin, un mot de la langue de Balzac, riche, opulente, chatoyante. Une langue toute romantique finalement, au service d'un intrigue troublante et des questionnements philosophiques qui lui étaient chers: peut-on tout posséder? Peut-on être heureux quand on a tout? Peut-on vivre vraiment? Pouvoir ou vouloir?
Un roman complexe, profond et très beau. Un grand Balzac... même s'il ne me bouleverse pas autant que "Illusions Perdues"...
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Relu lorsque ma fille l'a étudié au lycée, j'ai toujours apprécié dans Balzac certains côté comme son parisiannisme et son approche du monde de l'argent !
Sur l'argent comme pour Paris, tout reste d'actualité, et comme l'écriture de Balzac est belle, c'est un plaisir de faire le parallèle.
J'adore redécouvrir Paris avec Balzac (là on ne s'éloigne pas du centre / 1er, 6 et 7eme), les rues (toujours en travaux), les boutiques qui sont toujours là, les porches qui cachent de riches demeures.
Bien sur, je n'oublie pas l'histoire et sa métaphore romantique !!
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Je reprends enfin ma lecture de La Comédie Humaine délaissée depuis avril dernier par Béatrix, un roman un peu long et ennuyeux dont j’ai peiné à venir à bout...
Le récit, organisé en trois parties, met du temps à entrer dans le vif du sujet. Il ne se passe rien dans la première partie, intitulée « Les Personnages », particulièrement descriptive avec la présentation de la ville de Guérande, que je connais et que je retrouve avec plaisir à l’époque balzacienne, « une ville à part, essentiellement bretonne, catholique fervente, silencieuse, recueillie, où les idées nouvelles ont peu d'accès ». Il est aussi question de deux maisons que tout oppose : l’hôtel des du Guénic, vieille famille de la noblesse bretonne, pétrie de traditions et le château des Touches, demeure d’une femme libérée, écrivain, tenant salon à Paris. La jonction entre ces deux endroits passe par Calyxte du Guénic, un jeune homme séduisant et prometteur, fasciné par Camille Maupin, nom de plume de Félicité des Touches. À la fin de cette longue exposition du décor et des protagonistes, apparait la fameuse Béatrix, marquise de Rochefide, femme infidèle qui a abandonné son mari pour un musicien italien.
La deuxième partie, « Le Drame » raconte par le menu comment Calyxte tombe amoureux de Béatrix. S’ensuit un étrange jeu de dupe entre les deux femmes pour s’attirer les faveurs du beau jeune homme. Naturellement, ce dernier fait le désespoir de sa famille, refusant les projets de mariage que l’on fait pour lui avec un beau parti breton. Béatrix triomphe mais ne cède pas aux avances de Calyxte, Félicité se réfugie au couvent mais organise, avant de se retirer du monde, l’avenir de son protégé et son mariage de convenance avec Sabine de Grandlieu.
La dernière partie, sans titre particulier, est d’abord épistolaire ; Sabine raconte les débuts de son union dans de longues lettres adressées à sa mère. Nous comprenons que cette jeune femme est pleine de bon sens et de ressources, qu’elle a compris les tenants et les aboutissants du drame qui s’est joué avant elle et qu’elle luttera pour garder son mari quand ce dernier retombera dans les filets de la perfide Béatrix. Le dénouement arrive enfin après une série d’intrigues et de complots mondains destinés à préserver la morale tout en ramenant le beau Calyxte à sa place auprès de son épouse dévouée et renvoyant la marquise à ses propres devoirs familiaux...
Les portraits féminins sont toujours aussi finement travaillés, physiquement, moralement, psychologiquement et demeurent très intéressants malgré les longueurs du récit. Je retrouve l’œil balzacien : « les femmes sont parfois mauvaises ; mais elles ont des grandeurs secrètes que jamais les hommes ne sauront apprécier ».
On reconnait sans peine Georges Sand derrière le personnage de Félicité des Touches qui écrit sous le pseudonyme de Camille Maupin, s’habille en homme et bouscule les convenances... : « une femme de mœurs équivoques, occupée de théâtre, hantant les comédiens et les comédiennes, mangeant sa fortune avec des folliculaires, des peintres, des musiciens, la société du diable, enfin ! Elle prend, pour écrire ses livres, un faux nom sous lequel elle est, dit-on, plus connue que sous celui de Félicité des Touches. [...] Cette monstrueuse créature, qui tenait de la sirène et de l'athée, formait une combinaison immorale de la femme et du philosophe, et manquait à toutes les lois sociales inventées pour contenir ou utiliser les infirmités du beau sexe ».
Les figures ecclésiastiques sont également bien campées, particulièrement savoureuses dans leurs compromis et leurs manières de concilier les affaires mondaines et les choses spirituelles.
Dans ce roman, la comédie humaine prend des allures de comédie mondaine.
Ce n’est pas mon préféré parmi tout ce que j’ai déjà lu de Balzac ; c’est trop détaillé, long et monotone. Je déconseille de commencer par Béatrix pour découvrir cet auteur.
À réserver donc aux inconditionnels avertis...
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Grand roman de jeunesse de Balzac dont la Vendée et ses Chouans en révolte contre la révolution française sont les héros. Marie de Verneuil est assurément le phare de ce roman qui emporte le lecteur dans les chemins noirs et les ornières boueuses d'une Vendée méconnue. Le style est déjà celui du grand écrivain que deviendra Balzac, l'histoire de cet épisode de la grande Histoire de la France, la chouannerie, immerge le lecteur dans le contexte de l'époque avec des descriptions détaillées des aventures épiques de ces malheureux chouans qui ont cru pouvoir résister à la déferlante révolutionnaire.
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Tout a été dit sur et Balzac et Goriot. Inutile d’y revenir. A avoir lu et relu La comédie humaine, je tiens Le père Goriot comme un des plus achevés et le premier chapitre - Une pension bourgeoise – comme le modèle absolu de l’ouverture d’un roman et d’une œuvre. Tout est essentiel dans ces pages, les pensionnaires (pour certains d’entre eux des personnages clés de la Comédie, Rastignac, Vautrin, Blanchon…), l’environnement, Paris. Un long premier chapitre, mais le décor est planté et la comédie commence vraiment.
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Balzac m'est toujours un régal.
Cette minutieuse étude des meurs et gens de province, c'est de la dentelle (littéraire) d' Alençon.
Comme pour Saumur, avec Eugénie Grandet, Balzac visite cette petite préfecture de l'Orne.
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Le colonel Hyacinthe Chabert, comte de l’Empire et Grand-officier de la Légion d’honneur est un valeureux soldat napoléonien. Au cours de la bataille d’Eylau, il est blessé à la tête et enterré dans une fosse commune. Ayant repris conscience, il réussit à s’extirper de cette tombe et est secouru par des paysans. Remis de cette incroyable aventure, il revient à Paris afin de réclamer ses biens, son identité sociale et surtout sa femme qui s’est remariée fort avantageusement avec le comte Ferraud, un aristocrate royaliste et opportuniste. Madame Ferraud voit donc d’un très mauvais œil le retour du déterré d’autant plus qu’elle a eu deux enfants de son deuxième mari et mène une vie d’aisance et de luxe mondains. Elle usera donc de ruse afin de soumettre à sa volonté le pauvre et naïf Chabert et l’empêcher de lui nuire dans sa nouvelle vie de parfaite comtesse de la Restauration.
Le roman possède d’immenses qualités dont entre autres la brièveté et aussi le souci du détail, les belles descriptions minutieuses de lieux et de personnages, le côté réaliste et enfin, le regard incisif et d’une impitoyable lucidité de l’auteur sur les mœurs, les valeurs et l’ambition dévorante caractéristique de l’époque de la Restauration. Le retour du Roi amène aussi le retour des aristocrates ayant fui sous le régime Napoléonien, un phénomène qui engendre l’émergence de nombreux cabinets d’avoués suite aux multiples procès intentés par les nobles ayant été entièrement dépouillés de leurs biens et privilèges sous la Révolution. Chabert s’adresse donc à un de ces cabinets afin de rentrer en possession de sa vie passée mais l’entreprise s’avère des plus difficiles et les obstacles à surmonter seront légion. Maître Derville ne ménagera pourtant pas sa peine et il fera preuve d’une bonté et d’une compassion admirable envers cet ancien colonel napoléonien déchu dont plus personne ne se soucie ni ne respecte et dont la mise débraillée et loqueteuse entraîne les moqueries et les railleries les plus cruelles.
C’est le roman d’un homme broyé par le nouveau régime politique auquel il n’appartient pas et dont l’honnêteté, la probité, le sens de l’honneur, le patriotisme et surtout l’immense naïveté ne lui permettront pas de se refaire un place au sein de cette société basée sur l’argent et le pouvoir. Triste destin que celui du colonel Chabert, un personnage pitoyable mais aussi infiniment respectable et bon. Mais la bonté ne paie pas toujours dans ce monde cruel et vorace et Balzac nous le démontre d’une magistrale façon. Que la leçon serve…
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Un jeune provincial qui cherche à s'insérer dans la société parisienne (Rastignac) mais son seul problème est qu'il lui manque les manières et l'argent.
Comme il n'est pas bête, et pour y parvenir il vas côtoyer des "femmes du monde" tout en restant très attaché à son voisin de la pension, un vieillard malheureux abandonné de ses filles (le Père Goriot)
La mélancolie qui se dégage de cette oeuvre, par le malheur de Rastignac, du Père Goriot, par cette pension miteuse et de ses espérances déçues m'ont beaucoup émue.
Il s'agit d'une oeuvre intemporelle, car chacun des personnages du livre pourraient très facilement trouver son homologue dans notre société contemporaine.
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Un livre ayant marqué mon adolescence, le premier qui m'a convaincu que les auteurs classiques, parfois, n'étaient pas juste bons à garnir les étagères poussiéreuses du grenier ...
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Dans cette courte nouvelle, un jeune homme pauvre sympathise avec un jeune vicomte lors d’un voyage en diligence de Paris à Moulins ; les deux jeunes gens se livrent à des confidences sur leur vie amoureuse, ayant chacun une maitresse d’âge mûr. La diligence verse et le jeune vicomte est mortellement blessé dans l’accident : avant de mourir, il a le temps de charger son nouvel ami d’une mission auprès de sa maitresse, l’avertir de son décès avant qu’elle ne l’apprenne par le journal et lui rendre ses lettres.
Le narrateur nous promet « une histoire simple et vraie », en fait c’est aussi « un drame presque vulgaire » puisque, arrivé à destination, face à la belle comtesse de Montpersan et à son mari, caricature de gentilhomme campagnard, notre jeune héros aimerait bien prendre la place de l’amant disparu. Nous retrouvons ici brièvement quelques détails de la vie de province, dont la présence de l’inévitable oncle chanoine, d’une femme de chambre dans le secret des amours adultères de sa maitresse et d’un mari sans doute complaisant.
De retour à Paris, le messager raconte son aventure à sa maitresse : « quelles délices d’avoir pu raconter cette aventure à une femme qui, peureuse, vous a serré, vous a dit “oh ! Cher, ne meurs pas, toi ?“ ».
Voilà un texte très peu connu de Balzac qui me laisse une impression de brouillon et d’inachevé. J’ai bien envie de ne pas croire les Anglais qui « vous le savez, regardent les places situées dans cette partie aérienne de la voiture comme les meilleures » et de conclure en rappelant les dangers de voyager sur l’impériale des diligences. Prenez dix minutes pour découvrir cette nouvelle et vous comprendrez ce que je veux dire.
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Grand classique, maintes fois adapté, notamment au cinéma, ce roman est aussi incontournable que plaisant à lire.
Et au-delà de ce plaisir, on trouve matière à réflexion dans un texte riche et profond.
A lire et à relire, parfois.
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Magnifique livre de Balzac, un style énorme (comparé à certains auteurs actuels encensés, on est dans le sublime avec Balzac), un art descriptif qui donne des sentiments aux scènes, notamment au début sur l'histoire du cercle de jeu que l'on fréquente tête nue, avant de se faire faire les poches, un punch liner hors pair dirait on aujourd'hui...
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Ce roman de Balzac est un des deux seuls romans scolaires que j'ai détestés. (L'autre a été la condition humaine de André Malraux). Balzac m'est apparu comme un écrivain poussiéreux, se perdant et me perdant dans des détails inutiles qui n'apportaient rien, selon moi, au développement du récit.
Bref, parce que j'avais ma mère sur le dos, j'ai lu tout le livre (c'est un cadeau qu'elle m'a donné de me faire aller jusqu'au bout des choses avant de dire 'j'aime' ou 'je n'aime pas!; j'ai encore envie d'en lire davantage ou non!.Mais de ce Père Gloriot, ce Raztinac, il m'est juste rester l'envie de ne plus en avoir envie et de me détourner des romans de cet auteur. Dommage, probablement... mais pas meurtri pour la cause, il y a tant et tant de bons romans à lire!
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" L' Auberge rouge" est une nouvelle de Balzac, parue en
1831 et fait partie " Des contes de philosophie de la Comédie
humaine" .
.Les personnages de cette nouvelles sont :
-Le narrateur Hermann, banquier allemand- Prosper Ma-
-gnan-Jean-Frédéric Taillefer, banquier et sa fille Victorine.
Cette histoire de L' Auberge rouge, est un récit fait par le banquier allemand, Hermann au cours d' un dîner mondain
donné en son honneur par un de ses amis à Paris. Le sieur
Hermann n' a fait que rapporter l' histoire qu' il a entendue
au cours de son emprisonnement à Andernach ( Nord de la
France ), au moment des guerres napoléoniennes . IL avait
été emprisonné comme franc-tireur par les Français.
Nous sommes en l' année, 1779. Deux jeunes chirur-
-giens militaires qui vont au front, passent la nuit à l' auber-
-ge. Cette dernière est pleine comme un oeuf. Arrive alors à
l' auberge, un riche industriel. Ne trouvant pas de places
disponibles, les jeunes chirurgiens lui offrent une place
parmi eux et l' invitent à dîner avec eux.L' industriel se
sentant en confiance parmi les deux jeunes militaires leur
confie qu' il a sur lui une fortune en or et diamants.
Les deux militaires lui offrent de passer la nuit dans leur
chambre. Au cour de la nuit, Prosper Magnan pense à
tuer l' industriel et s' enfuir avec la valise contenant le
magot .A une heure avancée de la nuit, il se calme et
abandonne la mauvaise idée qu' il a eu et s' endort.
Quelques heures après, il est réveillé par le vacarme :
l' industriel vient d' être assassiner avec un instrument
de chirurgie appartenant à Prosper, l' arme du crime .
Que va-t-il se passer après ?
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Il y a plus enviable comme destinée que celle de la belle Eugénie ! Sacrifiée par son père, son fiancé, victime des cupidités, calculs, intrigues de ceux qui l'entourent, laminée par la société...
Les riches familles de Saumur voudraient marier leurs fils avec la riche Eugénie dont le père a fait fortune grâce à d'heureuses spéculations et une avarice sordide. Charles, un cousin ruiné arrive demander de l'aide à Grandet et l'amour naît entre les deux jeunes gens. Comme Grandet ne veut l'aider, Eugénie lui donne toutes ses économies pour l'aider à faire fortune aux Indes. Il en reviendra enrichi et l'épousera lui promet-il.
Grandet apprenant le don de sa fille à son cousin la séquestre. Dès lors sa vie ne sera qu'attente, solitude, désillusions. Son cousin frivole et dandy ne lui donne plus de nouvelles, l'oublie et en épouse une autre ignorant le montant de la colossale fortune d'Eugénie.
Seule Eugénie est un coeur pur quand tous les autres personnages sont des peintures d'avares, cyniques, calculateurs ambitieux.
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Une histoire si banale: ascension sociale d'un commerçant, puis faillite, précipitée à la fois par son avidité et une vengeance bien orchestrée. Une histoire si banale, et si actuelle, même si les mécanismes financiers ont changé. Les rapports humains, eux, sont tellement vrais: bouleversant de bout en bout. Un Balzac à découvrir sans hésiter.
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