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3.88/5 (sur 788 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pegram,Tennessee , le 14/04/1897
Mort(e) à : Beverly Hills , le 15/12/1955
Biographie :

Né de parents pauvres, Horace McCoy commence à travailler à douze ans comme vendeur de journaux. Il quitte définitivement son école de Nashville à 16 ans pour occuper différents boulots : mécanicien, vendeur itinérant, chauffeur de taxi.

En 1917, il s’engage dans l’armée, devient observateur aérien et atterrit en France en 1918. Au cours d’une mission, il parvient à ramener son bombardier dont le pilote avait été tué. Il décroche la Croix de Guerre en août 1918. Démobilisé, il devient journaliste sportif de 1919 à 1930 à Dallas. Il commence à écrire, et publie ses premières nouvelles dans les magazines de pulps à la fin des années 1920, dans un style vif et concis inspiré d’Ernest Hemingway.

La grande dépression lui fait perdre son emploi et il se retrouve alors tour à tour ouvrier saisonnier, serveur, garde du corps. En 1931, il finit par débarquer à Hollywood où il aligne d’abord quelques petits rôles avant de passer à l’écriture de scénarios (une quarantaine au total dont Gentleman Jim de Raoul Walsh en 1942 et Les Indomptables de Nicholas Ray en 1952).

En 1935 sort son premier roman noir, "On achève bien les chevaux" (They Shoot Horses, Don't They ?). L’année suivante, il termine "Un linceul n’a pas de poche" (No Pockets in a Shroud). Mais il ne trouve aucun éditeur, sauf en Angleterre en 1937. C’est en fait la France qui soutient son talent. Le Linceul est publié en 1946 par la Série Noire naissante (N° 4), et On achève bien les chevaux dans la prestigieuse collection "blanche" de Gallimard. On compare alors McCoy à Steinbeck et Hemingway.

Les États-Unis se réveillent donc sur le tard en sortant "Le Linceul" en 1948 dans une version remaniée. C’est qu’en tirant à boulets rouges sur le rêve américain, en dégommant l’usine à rêves d’Hollywood, cette société où triomphent l’argent et le règne du plus fort, McCoy est trop sulfureux pour une Amérique qui se veut conquérante. Ses romans suivants ne feront que confirmer ses détracteurs dans l’idée que McCoy est vraiment irrécupérable.

Il meurt d’une attaque cardiaque à Beverly Hills, dans l’indifférence générale. Ses deux premiers romans ne seront adaptés au cinéma que sur le tard : "On achève bien les chevaux" en 1969 par Sydney Pollack, et "Un linceul n’a pas de poches" en 1974 par le Français Jean-Pierre Mocky.
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Source : www.polars.org
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Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
Ça me faisait une belle jambe, mon intellect, en compagnie d'une bande de demeurés, qui ne savaient que ressasser à longueur de journée les exploits de toquards du genre Dillinger, Floyd, Nelson, Al Capone, qui faisaient leur beurre en fauchant des tirelires, des toquards qui n'avaient pas un sou de cervelle, qui n'étaient pas capables de se tailler au bon moment.
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Je me rappelle combien j'étais surpris quand on arreta Mario pour meurtre. Je ne pouvais pas le croire. C'était un des plus gentils garçons que j'eusse jamais connus. Mais c'était alors que je ne pouvais pas le croire. Maintenant je sais qu'on peut être gentil et être en même temps un assassin. Personne n'a jamais été plus gentil avec un femme que je ne l'étais avec Gloria. Ce qui prouve que ça veut rien dire d'être gentil...

Robert, le "gentil" assassin de Gloria

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 Horace McCoy
- Tu connais le numéro 6 – Freddy et la petite Mansky. Sa mère va porter plainte contre lui et contre Socks. Elle s’est sauvée de chez elle.
- Je ne vois pas le rapport, dis-je.
- Si tu veux faire de la prison, va t’y frotter, dit Gloria. Elle n’a que quinze ans, à peu près. (…)
- Pourquoi mettre ça sur le dos de Freddy. Ce n’est peut-être pas sa faute.
- D’après la loi, c’est de sa faute, répondit Gloria. C’est ça qui compte.

Chapitre VI
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Le procureur général s'est trompé quand il a déclaré au jury qu'elle était morte d'une mort affreuse, dans l'angoisse, sans amis, abandonnée, seule avec son misérable assassin, là-bas, dans la nuit noire au bord du Pacifique. Il s'est trompé autant qu'il est permis à un homme de se tromper. Elle n'est pas morte dans l'angoisse. Elle était détendue et reposée, elle souriait. C'était même la première fois que je la voyais sourire.
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Quand on commence à jouer l'hymne national et à agiter les drapeaux, tout le monde entre en transes.
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- Évidemment, nous nous ferons des ennemis. Nous nous ferons des ennemis de tous les escrocs et tous les gangsters. Mais les gens biens seront avec nous.
- Les gens bien ne sont pas au pouvoir, répliqua Lawrence.
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- Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? demanda-t-elle finalement.
- Je ne suis pas fixé. J’avais l’idée d’aller voir M. Maxwell demain. Je pourrais peut être le décider à faire quelque chose. Il a eu vraiment l’air de s’intéresser à moi.
- Demain, toujours demain, dit-elle. Le grand coup de veine, c’est toujours pour demain.

Chapitre XIII
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La balle venait de la frapper sur le coté de la tête; le sang n'avait même pas commencé à couler. L'éclair de la déflagration illuminait encore son visage. [...]
Le procureur général s'est trompé quand il a déclaré au jury qu'elle était morte d'une mort affreuse, dans l'angoisse, sans amis, abandonnée, seule avec son misérable assassin.[...]
Elle n'est pas morte dans l'angoisse. Elle était détendue et reposée, elle souriait. C'était même la première fois que je la voyais sourire. Alors, comment aurait-elle pu être dans l'angoisse? Et, elle n'était pas sans amis, non plus.
J'étais son meilleur ami. J'étais son seul ami.


Une amitié singulière entre Robert et Gloria
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— Pourquoi l'as-tu tuée ? me demanda le policier qui était assis à l'arrière avec moi.
— Elle me l'a demandé, répondis-je.
— T'entends ça, Harry ?

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L'amour-propre, dans le cinéma, c'est un boulet qu'on traîne après soi.
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