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4.22/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 21/09/1962
Mort(e) le : 02/05/2016
Biographie :

Cleet Boris, de son vrai nom Hubert Mounier, est un chanteur et un auteur de bandes dessinées.

En 1979, il fonde avec son frère Vincent le groupe Cleet Boris qui devient L'Affaire Louis' Trio en 1982.

Après la dissolution du groupe lyonnais en 1998, Hubert Mounier poursuit sa carrière en solo en réalisant un premier album, intitulé Le Grand Huit (2001).

En 2011, il a sorti son nouvel album solo, sous son nom "La maison de pain d'épice".

Cet album, porté en radios par le single "Rien de mieux à faire", s'accompagne d'un Making Of graphique, une BD sous son nom de plume Cleet Boris, éditée sous le titre "La maison de pain d'épice, journal d'un disque", chez Dupuis.

Il est mort brutalement à l'âge de 53 ans des suites d'une rupture aortique foudroyante, le 2 mai 2016.
Hubert Mounier laisse derrière lui une épouse, trois filles et un petit-fils.
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Vidéo de

Un conte musical illustré par Lydie Baron, raconté par Sylvie Testud et chanté par Pierre Perret, Cali, Thomas Fersen, Elodie Frégé, Michel Fugain, Hubert Mounier, Matthew Caws (Nada Surf), Marie Gillain, Colotis Zoé, Alex Lutz, Ben Mazué et Guillaume et Johan Ledoux (Blankass).


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Hubert Mounier
Ensemble on est plus rien on est seul,
Pourtant tout nous ressemble.

Le cœur n'y est plus on le sait bien,
C'est toujours le même chemin.

La vue sur la mer, la dernière,
Quand on sait ce qu'on perd.

La vue sur la mer, la dernière,
Quand on sait ce qu'on perd.

Ensemble on a pleuré bien des nuits
et pourtant tu souris

On s'est mentit et on s'est perdu,
on avait déjà tout vu

La vue sur la mer, la dernière quand on sait ce qu'on perd

La vue sur la mer, la dernière quand on sait ce qu' on perd

Ensemble on est plus rien on est seul,
Pourtant tout nous ressemble.

J'ai eu peur de la vie jusqu'ici,
Parler d'amour aussi.

La vue sur la mer, la dernière quand on sait ce qu'on perd.

La vue sur la mer, la dernière quand on sait ce qu'on perd.
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D'abord, j'espère, j'imagine, je m'enflamme, je m'illusionne, je déforme, j'embellis, j'enjolive, je fantasme, je trépigne, je désire, puis la réalité pointe son nez, et je suis floué.
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- Comment tu t'appelles ?
- AAARRGL ! Glapis-je quand ses longs doigts de pierre écrasèrent les miens.
- Mon nom à moi, c'est Moai A Te Ka Pu Mai Hiva e, ce qui signifie grosso modo, celui qui arrive d'au-delà des mers.
- Pour plus de commodité, nous l'appellerons Pierre-
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C'était un bon jours, tartiné de miel et fort comme le café.
Le chatoyant papier peint à fleurs de la cuisine se fana lorsque j'appris à mes grands-parents que nous partirions aussitôt le petit déjeuner terminé.

Après les avoir embrassés tendrement, nous les remerciâmes de leur hospitalité et je leur promis d'écrire bientôt. Réprimant une larme, mémé nous donna quelques beignets aux pommes pour la route.

Jusqu'au bout du chemin qui serpentait vers le village, ils nous firent de grands signes de la main et retournèrent bras dessus bras dessous vers leur havre verdoyant. Je gravais toujours très fort cette image dans ma tête, de crainte que ce ne soit la dernière.
J'aurais aimé avoir cinq ans plus longtemps...
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Hubert Mounier
Passe le temps des rêves et des regrets
Je m'en doutais
Je n'effacerais rien si je pouvais
Une ligne un trait
Tout est plus facile dit à l'imparfait

Passe le goût des autres le goût de rien
Puis ça revient
Tout est plus facile si on sait oublier

Depuis tout ce temps
Tout ce temps file et s'en va
Que reste-t-il de ces moments difficiles ?
Quelques mots d'amour et deux-trois rêves bien utiles
Quelques amis tous aussi forts que fragiles

Je cours dans les flaques,
entre les gouttes
Chacun sa route
Quelques vérités paradisiaques
et ce qu'elles coûtent
Tout est plus facile c'est juste le passé
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Hubert Mounier
Depuis des années 
désabusé désemparé 
il a tout tenté
si tant est qu'il eut vraiment été 
il a tout son temps 
tant et si bien qu'il n'en fait rien 
rien qu'un peu de vent 
soufflant ses vies d'antan
les plus fous s'éloignent
quand il joue à qui perd gagne
toutes ses aventures
toutes ses vies à vau-l'eau 
qui durent toutes les avanies
de ses avatars ont tué ses envies
les plus fous s'éloignent
quand il joue à qui perd gagne 
l'homme aux mille vies
tout lui plaît et tout l'ennuie 
l'homme aux mille vies
tout lui plaît et tout l'ennuie 
de toutes les époques
de toutes les guerres de tous les chocs 
il a tout appris
pris aux piège de trop longues vies 
il a les yeux secs
séquelles de six siècles d'échec 
chaque jour est le pire
pire qu'un dernier soupir
les plus fous s'éloignent 
quand il joue à qui perd gagne 
l'homme aux mille vies
tout lui plaît et tout l'ennuie 
l'homme aux mille vies
tout lui plaît et tout l'ennuie 
vivre ad libitum
a de quoi vous briser un homme 
il se moque des nonnes
le banal est énorme et le beau n'a pas de forme 
il a fait le tour
de toutes les tournures du destin 
tourmenté sans fin
par l'éternel retour
les plus fous s'éloignent 
quand il joue à qui perd gagne

l'homme aux mille vies 

l'homme aux mille vies

l'homme aux mille vies

l'homme aux mille vies 

l'homme aux mille vies
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Heureux, nous déambulions tous deux dans la rue. J'affichais le sourire béat des amoureux après un premier baiser. Le printemps orchestrait les oiseaux avec brio, sous le regard chaleureux d'un soleil serein.
Au son de leurs mélodies légères, nous flottâmes jusqu'à chez moi et nous nous aimâmes toute la nuit.

Elle était celle que j'avais toujours espérée. Les chansons virevoltaient en nous, ma musique avait pris corps.
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Hubert Mounier
La vie n'est pas un jeu
C'est un idéal
La vie n'est pas un vœu
Qu'importe les étoiles
Tant de ciels sans arc-en-ciel
Des millions de toi
Des millions de moi
Des millions de fois

La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut

La vie n'est pas un feu
C'est une étincelle
On peut rêver de mieux
On peut brûler ses ailes
Tant de ciels sans arc-en-ciel
Des millions de toi
Des millions de moi
Des millions de fois

La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut

La vie fait ce qu'elle veut
On se sent éternel
Quand elle nous dit adieu
On attend des ailes
Tant de ciels sans arc-en-ciel
Des millions de toi
Des millions de moi
Des millions de fois

La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
La vie fait ce qu'elle veut
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Hubert Mounier
C'est un long voyage
On s'en va vers l'ouest
Histoire d'oublier le reste.
Des villes qui s'effacent
Sous les essuie-glace
Les mauvais romans qui passent.
Elle met la radio
Elle chante un peu faux
Je lui offrirai ce qu'il y a de plus beau.

La nuit
La nuit la plus longue
La nuit la plus longue
La nuit la plus longue

La route se déroule
Je roule sur le fil
Et les villes défilent trop vite.
Tout ce qu'on partage
Est dans nos bagages
Il n'y a aucune limite
Aucun barrage.

La nuit
La nuit la plus longue
La nuit la plus longue
La nuit la plus longue

Une flamme au passage
Eclaire son visage
On ne pense à rien on nage.
Un dernier virage
Perdu dans un nuage

La nuit la plus longue
La nuit
La nuit la plus longue
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Hubert Mounier
C'est ici qu'on se quitte

c'est ici qu'on se quitte
je léve mon verre à la suite
c'est fini, on est quitte
le temps a passé si vite

C'est ici qu'on se quitte
je léve mon verre à la vie
c'est fini on est quitte
aujourd'hui c'est le jour 'J'

merci pour le paradis qu'on perd
merci pour le dernier verre
merci pour ses souvenirs sans suite
merci pour le grand huit

c'est ici qu'on se quitte
je léve mon verre à l'amour
c'est fini on est quitte
aujourd'hui c'est le grand jour

merci pour le paradis qu'on perd
merci pour le dernier verre

c'est ici qu'on se quitte
je vide mon verre et j'hésite
c'est fini on est quitte
et je descends du grand huit
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