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3.91/5 (sur 153 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , le 01/02/1874
Mort(e) à : Rodaun , le 15/07/1929
Biographie :

Hugo von Hofmannsthal est un écrivain autrichien.

Issu d'une famille de la haute bourgeoisie d'affaires, d'ascendance juive italienne par son père et austro-allemande par sa mère, il publie à seize ans un premier recueil de poèmes qui d'emblée lui vaut la célébrité.

Il fait des études de droit à Vienne, qu'il enchaîne avec des études de philologie romane. Il se consacre ensuite entièrement à une carrière d'écrivain et s'oriente vers le théâtre et la critique littéraire (thèse sur Victor Hugo).

Sa rencontre avec Richard Strauss est l'occasion d'une collaboration fructueuse. Hofmannsthal écrit le livret de "Le Chevalier à la rose" en 1910 qui remporte un immense succès.

Sa vie se partage alors entre une vie familiale dans une demeure proche de Vienne et des voyages, principalement en Italie.

Auteur de "La Lettre de Lord Chandos", il crée le festival de Salzbourg en 1920.

En 1929, son fils aîné se suicide sous ses yeux. Il meurt d'une attaque lors de son enterrement.
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Source : http://www.ombres-blanches.fr/pub/repere/auteur/niv5.php?
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HOFMANNSTHAL – Pensées d'Yves Bonnefoy sur la question poétique dans ses lettres (Conférence, 2011) Une conférence d’Yves Bonnefoy, intitulée « Hofmannsthal et la question de la poésie », donnée le 12 mars 2011 à l’Université de Strasbourg.


Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
Hugo Von Hofmannsthal
“Avant-printemps

Il court, le vent du printemps,
par les allées dénudées,
dans son souffle passent
des choses étranges.

Il s’est bercé là
Ou quelqu’un pleurait,
il s’est blotti dans
des cheveux défaits.

il a fait tomber
les fleurs d’acacia,
et fraîchi les membres
brûlants en leur souffle.

Il a touché des
lèvres en plein rire,
pisté les campagnes
suaves et vives.

Glissé dans la flûte
son cri sanglotant
passé d’un coup d’aile
le soir rougeoyant.

Il est passé silencieux
dans les chambres murmurantes,
éteignant sur le déclin
la lueur des lampes (…)”
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Hugo Von Hofmannsthal
Seuls les artistes et les enfants voient la vie telle qu'elle est.
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"Tout lui semblait bon qui n'était pas "ici", tout méritait qu'on le vive, sauf le présent."
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Il est certain que nous ne sommes pas simplement poussés en avant des méandres de notre
chemin par nos simples actions mais que nous sommes attirés par quelque chose qui semble
toujours nous attendre quelque part et reste toujours caché.
Il y a , dans notre marche en avant, quelque chose du désir amoureux, de la curiosité de l’amour,
même quand nous recherchons la solitude de la forêt ou le calme des sommets ou une plage vide
sur laquelle vient s’échouer la frange argentée d’une mer bruissante.
Il y a quelque chose de très doux dans toute rencontre solitaire, même s'il ne s'agit que de
la rencontre avec un grand arbre isolé ou un animal de la forêt, qui sans bruit s'arrête et nous
fixe dans l'obscurité.
Je crois que la vraie pantomime érotique,dans ce qu'elle a de décisif, ce n'est pas l'étreinte
mais la rencontre. À aucun autre moment le sensuel n'est aussi chargé d'âme et la part d'âme aussi
sensuelle que dans la rencontre. Tout est alors possible, tout est en mouvement, tout est dissous.
Il y a là une attirance réciproque, vierge encore de convoitise,mélange naïf de confiance et de crainte.
Il y a là quelque chose de la biche, de l'oiseau, sombre animalité, pureté angélique, présence du divin…
…Ce quelque part, cet incertain pourtant animé par la force du désir…
…La rencontre promet davantage que ne peut tenir l’étreinte.
On dirait, si je peux m’exprimer ainsi, qu’elle ressortit à un ordre supérieur des choses,
cet ordre qui fait se mouvoir les étoiles et féconde les pensées...
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si un fait dans le monde doit nous faire horreur, c'est bien qu'il y ait une chose comme la conversation : des paroles qui aplatissent tout ce qui est réel et qui l'engourdissent par le bavardage
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"Et je n'ai pas envie de mourir dans cette Allemagne-là. Je sais que je ne suis ni vieux ni malade - mais il ne convient pas de vivre là où l'on ne voudrait pas mourir."
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Il est sûr que sur nos chemins en lacet nous ne sommes pas poussés vers l'avant par nos seuls actes, mais toujours attirés par quelque chose qui, semble-t-il, toujours nous attend quelque part et toujours reste voilé. Il y a comme un désir amoureux, une curiosité d'amour, dans notre progression, lors même que nous cherchons la solitude de la forêt ou la quiétude des hautes montagnes ou bien un rivage vide au long duquel la mer, comme une frange argentée, se défait dans un faible murmure. À chaque rencontre solitaire se mêle une grande douceur, ne fût-ce que la rencontre d'un arbre isolé ou celle d'un animal de la forêt qui s'immobilise en silence et dont les yeux nous fixent dans l'obscurité.(...) À nul instant, comme lors de la rencontre, la sensualité n'est aussi baignée d'âme, l'âme aussi baignée de sensualité. Ici, l'élan vers l'autre est encore libre de désir, naïf mélange de confiance et de crainte.
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J'ai parfois la pensée qu'il n'arrive jamais rien de nouveau dans le monde. (…) Que tout se trouve depuis longtemps déjà tout entier quelque part, pour devenir visible seulement d'un coup."
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J'avais vu une fois dans un microscope un morceau de peau de mon petit doigt qui ressemblait à une plaine avec des sillons et des cavités et il en allait désormais pareillement avec les gens et leurs agissements. Il ne m'était plus possible de les saisir avec le regard simplificateur de l'habitude.
Pour moi, tout se délitait en parties, ces parties en d'autres parties, et rien ne se laissait plus cerner par un concept. Les paroles flottaient autour de moi ; elles se figeaient en autant d'yeux qui me fixaient et qu'à mon tour je suis obligé de fixer : véritables tourbillons qui me donnent le vertige quand j'y plonge mon regard, qui tournent sans discontinuer et à travers lesquels on atteint le vide.
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Le noyau mystérieux, le cœur des expériences, des actes obscurs, des douleurs obscures, n'est-ce point lorsque tu as commis ce que tu n'aurais pas dû, mais devais commettre, lorsque tu as éprouvé ce que toujours tu pressentais sans jamais le croire, lorsque tout est en ruines autour de toi et que nulle part le terrible ne pouvait être laissé inaccompli - la vague de l'étreinte ne s'enroulait-elle pas alors, issue du plus profond de l'événement, t'attirant à elle, et tu te trouvais solitaire et inadmissible, grand et comme délivré dans tous tes sens, dénué de nom, souriant de bonheur.
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