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Citations de Imbolo Mbue (158)


Cinq cents dollars ! Que le seigneur bénisse Mme Edwards ! Mais son frère n'avait demandé que trois cents. Devait-il envoyer la totalité, ainsi que Mme Edwards l'avait demandé ? [...] Mme Edwards lui avait demandé d'envoyer l'argent le jour même, et il devait agir selon sa volonté - il avait tiré une leçon de ses années sur terre : les bonnes choses n'arrivent qu'à ceux qui honorent la bonté des autres.

p99
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Neni s'esclaffa puis ramassa un sac fourre-tout Gucci qui semblait clignoter tant il voulait passer pour un vrai.

p19
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Se réjouir avec les autres quand eux connaissent la joie et que tu connais la peine est la marque d'un amour véritable, prêcha Natasha. Cela démontre la capacité à dominer son ego et à se considérer soi-même non pas comme une entité séparée, mais comme part essentielle du Divin qui n'est qu'Un.

p281
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Jende sentit que l'avocat n'avait d'autre but que d'anesthésier son coeur afin de pouvoir y injecter ses douloureuses paroles.

p68
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Si tu veux savoir ce que vaut l'amour de quelqu'un (…), regarde plutôt ce qu'il fait pour toi avec ses mains, ce qu'il dit pour toi avec sa bouche et ce qu'il pense de toi avec son cœur.
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Gende rit. C'était vrai, pourquoi vouloir aller ailleurs quand on était en Amérique. Tout ce qu'un homme désirait voir - des montagnes, des vallées, des villes merveilleuses -, tout y était, et si Dieu le voulait, une fois l'argent mis de côté, il emmènerait sa famille visiter d'autres endroits du pays. Peut-être vers l'Océan Pacifique, où Vince Edwards lui avait raconté avoir contemplé un coucher de soleil qui l'avait presque fait pleurer et s'incliner devant la beauté de l'univers, devant ce magnifique cadeau qu'est notre Présence sur Terre [...].
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En Amérique aujourd'hui, il ne suffit pas d'être en règle. Regarde tous ces gens qui ont des papiers et qui galèrent. Regarde tous ces Américains qui souffrent eux-mêmes. Alors qu'ils sont nés dans ce pays. Ils ont des passeports américains, et pourtant ils dorment dans le rue, ils vont se coucher avec la faim, ils perdent leur boulot et leur maison chaque jour avec cette... cette crise économique.
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“Asylum is the best way to get papier and remain in the country,” Winston told him.......... “Either that or you marry an old white woman in Mississippi without teeth."
( " Demander l'asile est la meilleure solution pour avoir des papiers et rester dans ce pays" lui dit Winston......" Sinon l'autre solution c'est d'épouser une vielle femme blanche du Mississippi sans dents")
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Les gens refusent d'ouvrir les yeux et de voir la vérité parce qu'ils préfèrent rester dans l'illusion. Du moment qu'on les abreuve des mensonges qu'ils veulent entendre, ils sont contents. La Vérité ne leur importe pas.
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Djalal al-Din Rumi, le mystique soufi. C'est lui qui a dit : "Par-delà les idées du bien et du mal, il y a un champ. Je t'y retrouverai." C'était sa manière à lui de dire : "Ne pensons pas tout le temps à désigner les choses comme étant bien ou mal."

p316
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"Out beyond ideas of wrongdoing and rightdoing, there is a field. I’ll meet you there."
Djalàl-od-Dîn Rûmî ( Au-delà des idées de ce qui est bien fait ou mal fait, il y a un champs.Je te rejoindrais là)......Which was his own way of saying, ‘Let’s not dwell too much on labeling things as right or wrong.’( Ce qu'il voulait dire à sa façon," Inutile de trop s'obstiner à mettre une étiquette aux choses comme bien ou mal")
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Il avait tiré une leçon de ses années sur terre: les bonnes choses n'arrivent qu'à ceux qui honorent la bonté des autres.
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Qui sait comment ils mènent leur mariage ? Le mariage entre les gens de ce pays est une chose très étrange, Bo. Ce n'est pas comme chez nous, où un homme fait comme bon lui semble et la femme lui obéit. ici, c'est l'inverse. Les femmes disent à leur homme ce qu'elles veulent et les hommes le font, parce qu'ils disent : "Epouse heureuse, vie heureuse."
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Quand les gens leur demandaient leurs origines, ils répondaient souvent :"Oh, nous sommes de New York, des Etats-Unis." Ils donnaient cette réponse avec fierté, croyant à leurs paroles et avouaient seulement devant l'insistance des gens que, oui, en réalité, leurs parents étaient africains. Mais eux étaient américains, ajoutaient-ils toujours - ce qui blessait Fatou et la conduisait à se demander s'il était possible que ses enfants pensent valoir mieux qu'elle, parce qu'ils étaient américains et elle, africaine ?
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Car l'Éternel , ton Dieu ,va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d'eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et les montagnes; pays d'oliviers et de miel; pays où tu mangeras du pain avec abondance ,où tu ne manqueras de rien; pays dont les pierres sont du fer et des montagnes duquel tu tailleras l'airain.
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Peut-être que l'un de ses amis au pays avait donné de l'argent aux multiplicateurs de billets de banque. Cela ne l'aurait pas surpris. Les gens ne retenaient jamais la leçon, même après toutes les histoires qui circulaient à Limbé sur les multiplicateurs qui avaient encore berné maman-ci ou papa-ça. Pourquoi les gens n'apprenaient-ils pas de leurs erreurs ? pensa Jendé. Jamais personne qui avait confié de l'argent aux multiplicateurs de billets de banque n'avait vu son argent doublé. Jamais personne qui avait confié de l'argent aux multiplicateurs de billets n'en avait revu le moindre. Et pourtant les gens continuaient à leur donner leur argent...
[...]
...Regarde ! dit-elle en pointant la télé. Ils parlent de Lehman Brothers, ce n'est pas là où travaille Mr Edwards ?
- Si, c'était ça ! dit-il, n'ayant pas encore cédé à la panique.
Ne voulant pas penser que ces nouvelles avaient le moindre rapport avec ce que redoutait Léa. Il entendit un journaliste dire que l'effondrement était un véritable tremblement de terre, dont les conséquences allaient se répercuter dans le monde entier durant les mois à venir. Il entendit un autre journaliste parler d'une chute catastrophique de la bourse et d'une possible récession.
[...]
Tous ceux, ou presque, qui côtoyaient la route où circulait l'argent qui entrait à Wall Street et en sortait, furent pris de peur et de panique ce jour-là.
Pour certains, ces craintes s'avérèrent. Leur pain et leur vin allaient effectivement disparaître avec les milliards de dollars qui s'envolèrent le jour où Lehman Brothers mourut.
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"It's the fear that kills us, ......Sometimes it happens and it is not as bad as as the fear..." ( C'est la peur qui nous tue....Parfois l' objet de notre peur se réalise et il n'est pas aussi terrible que comme on se l'était imaginé).
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- Ah, Neni ! s'exclama Jende en riant. Les femmes américaines n'utilisent pas de philtre d'amour !
- Tu crois ça ? répondit Neni en riant, elle aussi. Moi, je te dis que si, oh. Elles appellent ça la ''lingerie''.
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Thula n’a pas balayé mes espoirs, elle m’a simplement fait remarquer qu’il était peu probable dans un pays comme le nôtre que l’on passe en douceur d’un gouvernement pitoyable à un gouvernement irréprochable. Notre nation n’avait pas les fondations nécessaires pour que cette transition se produise, par manque de constitution ; chaque pays doit se doter d’une déclaration émise par le peuple tout entier qui définit les contours du pays dans lequel il souhaite vivre afin de le bâtir ensemble. Intéresse-toi aux pays dont l’histoire est marquée par des gouvernements solides et tu verras que tous reposent sur des fondations créées par leurs prédécesseurs. L’Amérique s’appuie sur des bases établies par les pères fondateurs. Les monarques européens ont défini les assises des pays dans lesquels leurs descendants vivraient. Qui a créé les fondations de notre pays ? Personne. Nous formons un agrégat de tribus sans rêve commun. Notre pays a été construit de force sur des sables mouvants qui, aujourd’hui, s’effondrent de l’intérieur.
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-Un an et demi ? demanda Fatou en secouant la tête et en roulant des yeux. Tu comptes même les moitiés d'années ? Et tu le dis comme ça." Elle éclata de rire. "Je te le dis, moi : quand tu seras en Amérique depuis vingt-quatre ans et que tu seras toujours pauvre, tu ne vas plus compter. Tu ne vas plus rien dire. Non. Tu auras honte de le dire, crois-moi."
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